Souviens-toi de cette nuit(JUSTIN BIEBER FICTION)

Chapitre 17

Justin Drew Davis

J'ouvrais doucement mes yeux. Les rayons du soleil diffusés à travers la chambre me laissaient deviner les traits du visage de Kathleen. Sa tête était posée sur mon bras et son dos collé à mon torse. Son souffle était régulier car elle était encore endor­mie. Pourtant ses sourcils étaient froncés preuve qu'elle faisait un cauchemar. Je caressais doucement le creux de sa hanche pour l'apaiser mais ça eut l'effet inverse. Elle poussa brusque­ment ma main, s'écartant de moi et ouvrant les yeux par la même occasion :

- Non Jacob ! Hurla-t-elle.

Elle posa alors son regard sur moi. Je pouvais y lire de la peur. On aurait dit une enfant terrifiée. Elle passa une main fébrile dans ses cheveux en soupirant un simple " désolé ". Je ne com­prenais strictement rien à ce qui venait de se passer. Elle m'avait prit pour un autre. Or, elle n'avait jamais mentionné ce nom auparavant. Si j'avais bonne mémoire Addison y avait fait référence une fois. Alors qu'elle refermait les yeux pour re­prendre son calme je ne pus m'empêcher de vouloir en savoir plus ;

- Kathleen, qui est ce Jacob ?

- Personne, ça ne devrait être personne... sa voix se brisa à ces derniers mots alors que tout son corps commençait à trembler :

- Hé c'est rien ! Je l'attirais à moi la serrant contre ma poitrine.

Elle enfouit sa tête au creux de mon cou alors que ses mains s'agrippaient à mon dos. Je frottais instinctivement le sien de bas en haut et déposais un baiser sur son front attendant qu'elle se calme.

Quelques minutes plus tard sa respiration redevint régulière et elle s'écarta de moi de quelques centimètres évitant par la même occasion mon regard :

- Je ne veux pas qu'on en reparle. D'accord ?

C'était incroyable comme elle était différente de d'habitude. Il n'y avait rien d'autoritaire dans chacune de ses paroles. Elle semblait peu sûre d'elle. Je cédais alors à sa demande.

J'avais à nouveau le droit de la prendre dans mes bras. Elle m'autorisait à nouveau le contact. Je n'allai pas lui en demander plus. Elle se recolla alors à moi sans prononcer aucun un mot.

Elle semblait seulement avoir besoin de réconfort. Cette fois-ci je pouvais l'aider, elle me laisser le faire, elle me le demander presque dans chacun de ses gestes et de ses regards. Si elle avait besoin que je la tienne dans mes bras toute une journée je le ferai. Je ne m'y sentais pas obligé. J'en avais moi aussi be­soin, ce besoin d'avoir quelqu'un à protéger, ce besoin de la protéger, elle.

Le soir

Après avoir passé la journée avec elle je me décidais à repartir. Je descendais les escaliers avant d'avancer jusqu'au salon. Les Phlavs étaient toutes là hormis Kay. Tiara me jeta un regard complice en voyant que j'avais dormi avec Kathleen cette nuit et que j'étais restée avec elle durant toute une journée ;

- Hey ! Saluais-je un peu mal à l'aise.