Chapitre 3

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Elle prit des bols et servit les ramens. Elle les apporta à table avec une Utau surexcitée qui avait des étoiles dans les yeux. Elle les posa dessus et cette dernière hurla.

- RAMEN ! Amu je t'aime !

- Je sais, moi aussi. Mais maintenant tu te tais et tu mange.

- Haye, Amu-sama !

Ikuto regarda Amu, puis son bol. Amu, son bol, puis encore Amu. Il plissa les yeux.

- Quoi ?

- T'as pas mis du poison dedans au moins ?

- T'es con ? T'es déjà mort. Je peux pas te tuer, abruti. Sinon j'aurais déjà essayé.

- Mouais. Et d'ailleurs, j'ai une question, dit-il en prenant une bouchée de ramen. C'est trop bon !

- C'était ça ta question ?

- Hein ? Ah non. Je voulais te demander : Quand j'aurais repris mon nouveau corps, je garderais toute ma mémoire ou tout s'effacera ?

Utau s'étouffa. Elle se reprit et regarda Amu, inquiète. Cette dernière posa ses baguette, passa une main dans ses cheveux et soupira.

- Malheureusement...

La respiration d'Utau s'accéléra. Elle commença à paniquer.

- Tu auras tous tes souvenirs. Ceux de ta vie comme ceux que tu te fait maintenant. Donc tu te souviendra que tu as habité chez moi et ça c'est malheureux.

Utau poussa un grand soupir de soulagement et Ikuto regarda Amu, stoïque.

- Tu me détestes autant que ça ?
- Bien plus que tu ne peux l'imaginer, dit elle avec un grand sourire.

Utau repris son repas et Amu et Ikuto la suivirent. 10 minutes plus tard, pendant qu'Amu rangeais les bols dans le lave vaisselle, on sonna à la porte. Elle se figea et regarda Utau qui elle aussi c'était raidit.

- Si c'est ce que tu pense que je pense, alors je regarde et je te le dit, chuchota Amu à Utau.

- Ok.

Ikuto se demandait ce qu'elles faisaient et pourquoi avaient-elles réagi comme ça pour une sonnerie de porte.

Amu alla vers la porte doucement pendant qu'Utau expliquait à Ikuto sans trop donner de détails.

- Disons que quelqu'un recherche Amu - non, c'est pas la police - et on fait plutôt attention.

Pas très satisfait de ses explications et de plus en plus curieux, il acquiesça tout de même. Amu regarda par le judas de la porte. Elle sursauta, se figea et se mit à respirer très vite. Utau commença à s'agiter.

- C'est eux ? Vite ! Vas te cacher au lieu de rester là !

Elle ne répondit pas, se débâtit avec les clefs et ouvrit la porte d'un grand mouvement. Puis elle sauta dans les bras d'un homme avec une longue chevelure bleue qui était accompagné d'un jeune fille pas très grande et blonde.

- Nagi ! Rima ! Cria-t-elle alors qu'elle serrait le bleuté dans ses bras.

- Hey petite fleur, rigola le certain Nagi.

- Salut Amu. Et toi, laisse m'en en un peu, réprimanda la certaine Rima.

- Viens là Rima.

Et Amu la serra dans ses bras.

- Mais entrez, je vais vous présenter.

En rentrant dans l'appartement, Nagi siffla, appréciateur.

Je suis différente et tu es un idiotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant