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La déception est un sentiment qui ne déçoit jamais, -François Mauriac


Le réveil fût plus difficile à assumer que je ne le pensais. J'avais un mal de tête horrible.

Mais ce n'était pas le pire, non, loin de là.

Mon inconnu de cet nuit était déjà parti. Je m'étais réveillé en ne le trouvant pas avec moi. J'ai d'abord pensé qu'il était allé prendre une douche mais en fouillant dans toutes les pièces j'ai finalement dû me rendre à l'évidence.

Il était parti.

La bonne nouvelle était qu'il avait laissé sur la table un petit mot d'excuse avec son numéro.

J'avais eu un sourire en le voyant, je l'avais fourré dans la poche du pantalon que j'avais trouvé sur le canapé. Je ne sais pas à qui il est mais je l'ai pris. J'étais ensuite allé me préparer un petit-déjeuner.

Quitte à être en retard, autant l'être vraiment.

Oui oui, il était 10h20 et j'étais censé commencer le travail à 8h30.

J'avais donc appelé mon patron pour lui dire que je ne me sentais pas bien. Après m'avoir insulté dans sa barbe pendant quelques minutes, il a exigé que je sois là cet après-midi. J'avais donc seulement ma matinée.

Génial. C'est dans ces moment que je me rappelle pourquoi je déteste sortir en semaine.

Cet homme était vraiment le pire patron du monde. Il ne se souciait pas de ses employés mais je ne pouvais pas me faire renvoyée.

C'était quand même un bon boulot.
J'étais traductrice dans une maison d'édition assez connue. J'adorais les langues. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours su que je voulais faire ça.

J'écrivais aussi il y a quelques années mais je n'ai jamais eu le courage de montrer mes écrits à quelqu'un. Ils sont donc tous restés dans un coin de mon grenier.

Après avoir mangé, je sortis pour retourner chez moi. Il fallait que je me change et que je passe prendre ma voiture garée sur le parking du Law.

Heureusement, je n'avais pas beaucoup à marcher. L'hôtel était bien situé, à quelques minutes à pied à peine de la boite de nuit et donc, du centre de la ville.

Après avoir retrouvé ma voiture, je me dirigeais vers chez moi.

Je n'avais qu'une envie, dormir et décuver en paix. Mais je ne pourrai pas. Mon patron était trop sévère pour ça.

Il faudra aussi que j'appelle Elisa. D'après ce que j'ai compris, elle a finit sa soirée avec un certain Luis.

Elisa travaille avec moi à la seule différence qu'elle n'est pas traductrice. Elle écrit. Des romans, des pièces de théâtre, de tout. Elle a un réel talent et je l'ai toujours admirée pour ça.

Elle a réussi là où moi j'ai échoué.

Je l'ai rencontré quand mon patron m'a demandé de traduire ses livres. Elle connaissait un grand succès et j'ai dû les traduire en plusieurs langues.

Elle a adoré ma rapidité de travail et elle est venue me féliciter personnellement. Depuis on passe beaucoup de temps ensemble.








Tentadora { En Pause }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant