7

205 20 0
                                    

Forgive me

J'entrai de l'immense building sans faire attention à la décoration qui devait être magnifique.

Je pris les escaliers, je n'avais pas le temps d'attendre cet ascenseur qui devait être lent.

Je parcourai les nombreux étages le plus rapidement possible.

J'arrivai finalement au dernier étage à 10h50.

L'étage était composé de 3 pièces, la première était celle de la secrétaire, le poste pour lequel j'avais postulé, et les deux autres devaient être celles des patrons.

Je sais que le patron de cet entreprise s'appelle Silvano Marcolli. Il est âgé d'une soixantaine d'années et a construit cet empire seul, à force de travail acharnée et d'envie.

Il a affirmé à la presse que son fils va bientôt reprendre l'entreprise familiale. La deuxième porte doit donc être la sienne.

Sur la porte à droite, le nom de Silvano était affiché. C'était avec lui que j'étais sensée passer mon entretien quelques heures plus tôt.

Avec tout le courage et la dignité qu'il me restait, je toquai à la porte.

-Entrez.

Je soufflai un bon coup et ouvris la porte.

Silvano Marcolli était là, tranquillement installé dans son fauteuil en cuir, une tasse de café fumante à la main. Il haussa un sourcil, se demandant sûrement ce que je faisais là.

Il sortit un cahier et le feuilleta rapidement.

-Avez-vous rendez-vous? Demanda-t-il finalement.

-Monsieur Marcolli, je devais venir passer un entretien d'embauche à 9h, je suis vraiment désolé pour mon retard, je sais que ce comportement est incorrect mais j'aimerais vraiment avoir une chance de me rattraper en passant l'entretien. Je veux vous montrer que je peux être utile à l'entreprise et que cet incident ne se reproduira plus jamais si vous voulez quand même travailler avec moi.

Je m'arrêtai dans ma tirade, le suppliant du regard.

-Laisse moi m'en occuper, père.

Je me retournai et vis Elio, dans toute sa splendeur, vêtu d'un costume impeccable et quelques feuilles dans sa main.

Silvano hocha la tête, Elio déposa le dossier sur son bureau avant de me prier de le suivre.

Il me conduisit dans la pièce que j'avais remarqué plus tôt et la ferma derrière moi.

-Tu as 1h50 de retard.

-Tu es quand même culotté de me le reprocher alors que tu as éteint mon réveil.

Il sourit et me fit signe de m'asseoir sur la chaise en face de la sienne.

-Je t'accorde cet entretien parce que c'est en partie ma faute si tu es en retard aujourd'hui. Pour la suite je préférais qu'on se vouvoie.

J'hochai la tête pour lui faire comprendre que j'avais compris, encore sous le choc de le voir lui.

Je n'aurais jamais pensé qu'il était le futur héritier de cette énorme entreprise.















Tentadora { En Pause }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant