Tu es à moi... {TERMINÉ}

~Chapitre 13~

Quand j'ouvre les yeux, je suis dans la pénombre, sous des draps.
Je suis allongée dans un lit qui sent le parfum pour homme. J'ai un mal de tête atroce et mon corps entier est engourdi. Je reconnais l'endroit où je me trouve.
Je suis dans la chambre de Mathias, je me rappelle de la décoration super moderne de cette pièce.
Je réunis le peu de force que j'ai pour me redresser et je m'assois sur le lit. Je regarde autour de moi ; personne.
Je pose une main sur mon front afin de deviner si j'ai de la fièvre ou non et à ce même moment, la porte s'ouvre et la lumière s'allume.
Mathias débarque dans la chambre avec un verre d'eau et un paquet d'aspirine dans la main.
Je ferme instantanément les yeux, éblouie par la lumière.

-Oh pardon la lumière est un peu agressive.

Il l'éteint et allume sa lampe de chevet. J'ouvre les yeux et je le regarde. Je dis d'une voix faible.

-Il s'est passé quoi ?

Mathias pose le verre et met un cachet d'aspirine dans l'eau puis il vient s'asseoir sur le lit à côté de moi.
Il me prend dans ses bras sans que je comprenne pourquoi. Il me sert fort et il chuchote :

-Je suis désolé bébé, j'aurai du arriver plus tôt...

-C'est toi qui m'a sauvée ?

-Hum....si tu veux savoir si c'est moi qui ai défoncé ce mec bourré qui t'a agressé...bah oui c'est moi.

Il me relâche et me regarde. J'ai les larmes aux yeux et je me jette dans ses bras en le serrant le plus possible.
Je me mets à pleurer, à trembler même.
Il a l'air un peu confus mais il me caresse délicatement les cheveux en me réconfortant comme il peut.

-T'inquiètes pas ça va aller...je suis là, tout vas bien Alice...

Je me sens comme un bébé qui pleure pour rien mais j'ai eu si peur que ce gars aille plus loin ! Je me suis sentie de la pire des manières, je me sentais vulnérable.
Mais là dans ses bras je me sens en sécurité. J'apprécie le réconfort qu'il m'apporte et ça me touche ce qu'il a fait pour moi.
Je ne sais pas pourquoi ni comment il a fait pour savoir que j'étais en mauvaise posture mais pour l'instant je veux pas savoir, je lui demanderai plus tard.

Il finit par me lâcher au bout d'une dizaine de minutes et il me regarde de ses yeux verts si beaux qu'ils en sont presque envoûtants.

-Tu es magnifique Alice...je veux que personne te touche.

Je ne réponds rien, je prolonge ce jeu entre nos deux regards et je décide de le laisser parler. Il a les yeux rivés sur mes lèvres et il approche lentement sa main de mon cou.
Je le laisse faire en le fixant intensément.
Sa main chaude dans mon cou me donne des frissons mais me réchauffe en même temps.

-Tes lèvres sont...j'ai envie de les goûter...

Je rougis à ses mots et je le regarde de la même manière que lui me regarde.
Il pose une main sur mes lèvres et la descend jusque sur mon menton avant de la laisser retomber sur le lit. Il a une main dans mon cou et l'autre attrape ma main et l'entrelace a la sienne.
Il rapproche son visage du miens et ferme les yeux.
Je fais de même et bientôt, nos deux bouches se touchent.
Un baiser commence, doux, délicat et sensuel à la fois.
Il me mordille la lèvre inférieure et je continue de l'embrasser avec passion. Sa main caresse lentement la mienne et il glisse sa langue à l'intérieur de ma bouche.
Nos deux langues rentrent en contact et entament une danse endiablée toutes les deux.
Mathias qui semble vouloir prendre le dessus accentue de plus en plus le baiser.
Il se colle presque à moi et me pousse en me faisant m'allonger sur le lit.
Nos deux corps sont collés l'un contre l'autre et je mets mes mains sur son torse presque naturellement.
Lui amène une main sur ma cuisse et me caresse lentement en continuant de m'embrasser.
Une chaleur jusque-là inconnue envahi mon corps tout entier. J'ai chaud mais cette chaleur est en quelque sorte agréable. Mes sens s'emballent, je ne pense plus, je ne réfléchis plus mais je m'abandonne plutôt à ce moment privilégié.
Mathias est en train de m'embrasser d'une manière que je n'avais jamais connue, même pas avec Scott.
Une atmosphère étrange remplis la chambre, mon corps demande à être collé à celui de Mathias, et ce, je ne sais pourquoi.
J'ignore ce qu'il m'arrive mais c'est comme si une flamme s'emparait de mon corps tout entier.