PARTIE 45

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Donc on se prépare pour retourner à l'hôpital. J'avais eu Nano au téléphone entre temps pour lui demander si les visites étaient autorisé car bébé Kaïs été en couveuse elle nous dit que oui car nous sommes la famille proche. Alors on prend le chemin de l'hôpital sans musique bien sur.. Et Karim était super prudent.. D'habitude il s'en tape il aime de ouf la vitesse, là c'était limite si il avait pas ces deux mains sur le volant il mettait tous ces clignotant bref il faisait de ouf attention à tout! J'crois qu'il était encore sous le choc par rapport à son frère ce qui était normal..



Moi: Ca vas?
Karim: Sah?
Moi: Bah oui..
Karim: Sah j'sais ap.. Chu content j'vais voir mon neveux mais chu mal pour Mimir.. J'ai peur d'aller le voir à la morgue.
Moi: Tyé pas obligé d'y aller tout de suite Karim tu sais?
Karim: J'me dis au plus vite j'y vais au plus vite j'serai débarrassé parce que sa m'angoisse en vrai
Moi: Tya peur d'aller?
Karim: Ouais chouiya, j'redoute de le voir comme ca.. Genre j'me dis j'vais le voir ok mais il sera comment?
Moi: Il sera beau Incha'Allah tu sais pourquoi?
Karim: Nan..?
Moi: Parce que si il était abimé ou quoi du à son accident l'hôpital ne vous aurez pas accepté les visites.
Karim: Pas bête.
Moi: Oui tu peux y aller serein.
Karim: Challah..
Moi: Tu veux commençais par quoi?
Karim: Mimir.
Moi: D'accord.


Je lui prend la main et on arrive à l'hôpital, je le serre fort pour lui faire comprendre que j'suis là quoiqu'il se passe.. Et qu'il pouvait compté sur moi. J'étais complètement perdu j'enfouissais mais propre sentiment pour m'occuper des sentiments des autre. J'me laisser pas faire mon deuil, comme d'habitude j'me préoccupé en premier du bien être des uns et des autres avant de pensé à moi. Mais je savais bien que le jour ou j'm'autoriserai à vraiment craqué ca aller être super dur pour moi et j'espérai secrètement que les uns et les autres seraient là pour moi.


Donc on rentre dans l'hôpital, Karim baisse la tête il me regarde il me sourit deuspi et il m'dit


Karim: C'est parti hein..
Moi: Oui j'suis là.
Karim: Ouais j'sais..


On monte les marches et puis on se dirige vers la morgue il était bientôt 14h30. Donc on arrive dans ce long couloir ou clairement tu sens la mort à plein nez on va pas se mentir. J'étais dans un état j'vous raconte pas. Quand on s'est approché il y avait déjà du monde. Je fixais Karim je lui disais "Ca va mon cœur?" et il me répondait plus j'vois son visage devenir noir au même moment j'vois un homme sortir de nul part aller vers Karim.. J'vois Karim serrer les poings. J'vous jure sa s'est passer en une fraction de seconde c'était un truc de malade.


Karim: TU FAIS QUOI ICI TOI?
...: Kerim?
Karim: D'OU TU M'DIT KERIM ENFOIRER TU VEUX QUOI?
...: J'veux voir ta mère.. Elle à perdu notre fils.
Karim: OUAIS C'EST SUR C'PAS TOI QUI L'A PERDU!
...: J'souffre autant que vous!
Karim: TU SOUFFRES AUTANT QUE NOUS AH OUAIS? EH LA PUTAIN D'TA RACE C'TOI QUI MERITE D'ETRE A LA PLACE DE MIMIR..TYA COMPRIS?
Moi: Karim arrête ow!


J'le retiens.. J'crois que vous avez compris c'était son père.. Son père qu'il les avait abandonnés, il avait aucun respect pour cet homme qui été son père. Il était complètement dégouter de lui. j'voulais qu'il se calme parce que c'était pas des manières de parler.. Surtout pas devant tout le monde. Du coup son père surenchéri alors que Karim était au bord de l'explosion


Père de Karim: C'est mon fils.. J'me dois d'être présent pour lui.
Karim: Tu te dois d'être présent pour lui.
Père de Karim: Oui!




Karim bougé sa tête de haut en bat et il avait cette mimique de levé un sourcil en même temps en les fronçant un peu et il lui dit:


Karim: Ah ouais?
Père de Karim: Oui..
Karim: Ah ouais alors tyétais ou toute ces années? Quand on crevé la dalle, quand les huissiers venait tapé à la porte! Hein tyétais ou tout les AID? Tyétais ou quand j'avais les basket trouées? Et tyétais ou quand Mimir il avait besoin de toi? Et maintenant qu'il est mort tu reviens? Alors toi.. petit hataye, tyétais pas capable d'être là de son vivant tu veux l'être maintenant qu'il est mort?
Père de Karim: C'est pas ma faute.. J'ai essayé c'est ta mère qui m'a empêché de vous voir
Karim: PARLE PAS DE MA YEMMA J'VAIS TE MARAVE
Père de Karim: J'te mens pas mon fils.

Et la c'était le mot de trop pour Karim. Il lui à mis un coup de poing claque genre j'sais pas comment vous décrire sa autrement mdrr.. J'ai essayé de le retenir pour qu'il arrête parce que sa se faisait pas j'partais du principe ou il avait pas à levé la main sur lui c'était son père il lui devait un minimum de respect.


Karim: ASI CASSE TOI D'ICI

Donc son père ce relève et il sort de la morgue.
Je tenais Karim par l'épaule j'étais grave choqué. Il avait était violent avec son père. Même moi quand il m'avait frappé je pensais qu'il m'avait frappé comme un homme mais sah j'étais loin du compte. Avec la puissance du coup son père était tombé et tout j'étais genre choqué de ouf! C'est à ce moment là ou j'ai compris qu'il m'avait pas frappé avec toute ses forces qu'il c'étais grave contrôler avec moi.


Au final Karim se dirige vers la salle ou Mimir y était j'm'assois sur une chaise pour l'attendre à l'extérieur et il me regarde deuspi il me dit:


Karim: Tu fais quoi là?
Moi: Comment ca?
Karim: Asi bouge tes fesses rentre aek moi.
Moi: Tu.. T'es sur tu.. Tu veux pas aller tout seul?
Karim: Asi lève toi!


Donc j'me lève et j'rentre après lui. J'avais la boule au ventre sérieux c'était un truc de malade j'me disais "aller Ness soit forte" j'avais des putains de crainte genre c'était bizarre tout me ramener a Lakdar..

Donc Karim va vers son frère.. j'arrivais pas à regardais Mimir c'était comme si que j'me refusais d'y croire..

Karim: Selem mon frère..

Voilà ce que Karim a dit à son frère on est rester 15min.. il avait seulement ouvert la bouche pour lui dire « selem mon frère.. » son selem mon frère moi j'l'ai pris pour un bonjour et un au revoir en même temps. Il regardait son frère sans parler il serrait les dents un peu par moment avec la haine pour lui même (Karim) dans son regard c'était un truc de malade comme il se culpabiliser de ouf.

Bref 15min après il m'dit

Karim: Faut j'fume.
Moi: Ouais on va y aller..

Je lui passe ma main sur le dos puis on sort de cette pièce je lui fais un dernier bisou et je suis Karim à l'extérieur

Il court presque vers la sortie de l'hôpital il sort un pétard et le fume il me parlait plus il était complètement éteins

Au bout de quelque minute il m'dit

Karim: Asi on va voir Kaïs?
Moi: Je te suis..

J'essayais de lui apportait tout mon soutient donc je faisais absolument ce qu'il voulait faire à l'instant même. Je ne voulait pas qui se sentent mal j'voulais que tout soit fait comme lui il en avait envie. J'avais vécu ça par rapport à Lakdar alors j'essayais de me mettre à sa place pour mieux analyser les comportements qu'il avait. Et j'me voyais clairement en lui.

Finalement on se dirige vers le service ou Nano était pour aller voir bébé Kaïs.

Nano était vraiment mal elle venait d'accoucher il y'a 1jour et j'avais l'impression qu'elle avait perdu tout le poids qu'elle avait pris jusqu'à maintenant c'était un truc de fou.. elle était stressée et complètement désorientée. Elle avait fait comme un burn out elle était absente totalement genre elle parlait pas bref c'était un truc de fou sa me faisait trop mal de la voir comme ça..

Karim: Ça vas ma soeur?
Nano: Et toi mon frère?
Karim: Ouais. Y'avait ton père en bas
Nano: Quoi?
Karim: A la morgue pour Amir.
Nano: C'est une blague?
Karim: Na
Nano: Il voulait quoi qu'est-ce qui foutait la hembouk?
Karim: La craquer tu vois pas.. bref Kaïs alors?
Nano: Tu veux le voir?
Karim: Encore heureux!

Nano rigole doucement puis elle prend Karim par la main et elle l'amène vers la salle où il a la couveuse, on pénètre dans cette salle deja fallait mettre des combinaisons sa m'faisait peur parce que qui dit combinaison dit possibilité de contamination et j'avais trop peur de faire du mal à ce petit bébé..

Donc on porte un tablier genre une charlotte des gants et un masque.

Puis Karim Nano et moi rentrons dans cette pièce.. Bonjour bébé Kaïs 🥰❤️❤️

Chronique de Nessrine : Hayatim NefesimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant