RECUEIL D'OS MEREDITH LESTRANGE

LES MARAUDEURS VS LES LESTRANGE

La soirée était agréable, ils étaient tous autour de la table de la salle à manger, à déguster le repas que Lily Potter avait préparé c'était une excellente cuisinière.
Les Maraudeurs au complet tenaient compagnie à leur nouvelle recrue, Meredith Lestrange.

Deux mois auparavant, elle avait quitté le manoir familial après avoir surpris une conversation entre ses frères, son père, les Malefoy, et l'épouse de son frère Rodolphus, la cruelle Bellatrix.
Ils avaient découvert le lieux du QG de l'Ordre, et projetaient de faire un  massacre. Leurs cibles prioritaires étaient Dumbledore, et Maugrey, mais  ils espéraient tuer le plus grand nombre possible de membres de l'ordre, à commencer par Sirius Black.

Hors, pour Meredith, il était hors de question que Sirius meurt. Elle le connaissait depuis toujours, et d'aussi loin qu'elle se souvenait, elle avait toujours été amoureuse de lui. Et elle  avait cru, un temps, qu'il l' était aussi.
Malheureusement, si Sirius se montrait attentionné et amical envers elle, l'été, au bord de l'étang qui jouxtait le manoir Lestrange et celui  des Black, sitôt arrivé à Poudlard, il l'ignorait totalement, elle n'existait plus.
Jusqu'à cet été là, celui de leur quinze ans.
Walburga Black, la mère de Sirius, excèdée par ses écarts de conduite, l'avait envoyé passer l'été chez sa cousine, Bellatrix, au Manoir Lestrange.
Si Sirius avaient du subir à contre cœur, l'apprentissage terrible de la  magie noire, auquel il avait toujours  toujours refusé de se soumettre, jusque là, il s'était aussi beaucoup rapproché d'elle, lui offrant ce qui restait encore à ce jour, le plus bel été de sa vie

Mais.. Pour son bien à lui, elle y avait mis un terme elle avait écrit à Andromeda Tonks, la cousine de Sirius et la sœur de Bellatrix, pour l'informer de ce qu'il subissait. Andromeda était arrivée au Manoir, et avait emmené Sirius. Avant de partir, elle avait exigé qu'elle cesse de le frequenter.
Cela lui avait déchiré le cœur.
Elle n'avait pas eu le choix.

À la fin de leurs études, Sirius lui avait dit de quitter l'Angleterre, puisqu'elle ne désirait pas prendre part à la guerre qui faisait rage.
Elle voulait  intégrer le département des mystères.
Seule Lestrange à être allée à Serdaigle, les autres étant tous passés par Serpentard, elle était sortie première de sa promotion.
Elle était  aussitot entrée au Département, et venait d'y terminer sa formation, lorsqu'elle avait du s'enfuir.

Se retrouver  face à Sirius, avait été une épreuve. Il était si beau, si intelligent, si drôle, lorsqu'il voulait bien se montrer sous son  vrai visage.
Depuis un mois, ils se retrouvaient toutes les nuits, dans le salon, devant la cheminée, et discutaient de tout, et de rien. Ils avaient tout de suite retrouvé leur complicité. Et s'ils s'efforçaient de se montrer discret, la journée, en compagnie des Maraudeurs, les nuits, étaient ponctuées de leurs rires.

Meredith n'avait jamais été très proche de James Potter, À vrai dire, elle lui en avait toujours voulu d'avoir  éloigné Sirius d'elle, et puis elle n'aimait pas, son comportement.
Mais à présent qu'elle le côtoyait tous les jours, elle devait bien reconnaître qu'il était sympathique, drôle et attachant.
Quand à Remus et Lily, elle les avait toujours appréciés. Elle leur  tenait souvent compagnie à la bibliothèque de Poudlard. Peter, en revenche, la mettait mal à l'aise. Elle n'aurait su dire pourquoi. C'était comme ça, une de ses fameuse intuition.

Ce soir là, l'ambiance était festive.
Pourquoi ne l'aurait elle pas, été ?
Ils étaient tous réunis, et après des mois de durs combats, cette pause faisait du bien à tout le monde.
Après le repas, Sirius avait sorti sa guitare, et James en avait fait autant. Ils avaient chanté, rit, jusque tard, dans la soirée.
Lorsqu'ils étaient allés se coucher, Sirius et Méredith étaient restés, dans le salon.

Ils s'étaient assis, devant la cheminée, à même le sol, sur un épaix tapis.
Il avait passé un bras autour de ses  épaules, et elle avait posé sa tête contre la sienne.
Ils avaient discuté un moment, puis, il l'avait embrassé. Il s'était attendu à ce qu'elle le giffle ou le repousse, mais elle avait répondu à son baiser avec passion.
Et ils avaient fait l'amour, sur le tapis.