L' Homme loup

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Damon déposa Méredith dans son propre lit.
Elle était inconsciente.
Il  la déshabilla pour soigner ses blessures,, et fronça les sourcils devant les cicatrices qui couvraient son corps.
- Et bien, on dirait que tu as passé de sales moments.
Il referma les plaies, et la soigna.
La jeune femme fut  prise d'une fièvre convulsive.
Il calma les spasmes, tandis qu'elle s'enfonçait dans une phase délirante.
Il veilla sur elle durant toute la semaine.
La rafraîchissant, utilisant des sorts de guérison, la rassurant
La nuit, lorsqu'elle s'agitait trop, il s' allongeait pres d'elle. Et calée contre lui, elle se calmait  et s'endormait.
Parfois, elle prononçait des noms, Reg, Leo, Aria, mais celui qui revenait le plus souvent, c'était Sirius.
Il était pas sans,savoir que c'était le prénom de son ex mari. Et il en concevait une jalousie mordante.

Ses doigts caressaient la peau douce, et brûlante, s'enfonçaient dans la chevelure brune, et soyeuse, et il se perdait dans la contemplation du corps, à l'abandon de la jeune femme.
Il le redessinait comme s'il voulait en graver chaque trait, dans sa mémoire.
Il la desirait avec une telle violence, qu'il en avait mal.
Mais jamais il ne la forcerait, jamais il ne lui ferait de mal
Le désir il connaissait. Il l'assouvissait avec des filles faciles, dont il ignorait jusqu'à leurs noms.
Mais ce qu'il ressentait pour cette brune ensorcelante, était différent. Le  sentiment qui l'agitait lui était inconnu. Une fièvre brûlante, une envie folle de la garder contre lui, sans même lui faire l'amour, juste qu'elle reste ainsi, dans ses bras, abandonnée et sereine.
Tout son être vibrait de l'envie de la protéger,  de l'enfermer dans une bulle qui la protégerait de tout et de tous, même de lui.

Il ne se reconnaissait pas. Que lui avait elle fait ?
Il la surveillait depuis deux mois. Il était entré chez elle, l'avait observé  avec ses enfants, ému, sans savoir pourquoi.
Il avait volé une photo d'elle, en se disant que c'était pour le boulot, mais  il se mentait à soi même.
Et à présent, une photo ne lui suffisait plus. Il voulait plus.  Il rêvait qu 'elle le regarde comme il la regardait lui.

Et il s' en voulait de sa faiblesse. Car il n'y avait aucune issue acceptable. Soit il la tuait, soit un autre s'en chargerait, et ils le tueraient lui, au passage. On ne trahissait pas  les Ombres impunément.
Il devait la tuer.
Mais chaque fois qu'il s'approchait d'elle, déterminé, sa baguette à la main, ses yeux se posaient sur son visage, aux traits délicats, et il renonçait.

Finalement, à la fin de la semaine, il se décida. Il ne la tuerait pas. Il en était incapable. Et la seule option qui lui restait, était de convaincre les clients de dénoncer le contrat. De renoncer à la mort de Méredith. Ensuite il irait se livrer. Il n'y avait aucun autre moyen.
Il n'avait pas peur de mourir, il en avait accepté l'idée  depuis, longtemps. Tout le monde meurt un jour, certains plus tôt que d'autres.

Mais il veillerait sur elle, autant qu'il le pourrait.
Il s'installa dans le fauteuil près du lit, et la regarda dormir. La fièvre était enfin tombée, elle dormait paisiblement.

Méredith ouvrit lentement les yeux. Et les souvenirs du combat l'assaillirent aussitôt.
Elle se redressa et une douleur vive, lui vrilla les tempes.
Elle soupira, sûre d'être de nouveau prisonnière de Bella. Pourtant, cet endroit ne ressemblait pas à une cellule. Elle était dans un lit, et..nue.
Il fallait vraiment qu'elle perde cette habitude de se retrouver dans cette situation.

Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, et l'impression de déjà vue s'imprima alors. Elle pensait à Rayan. Mais pourquoi serait il revenu ? Après leur dernière  conversation, il avait été très clair. Si elle ne le suivait pas, c'était terminé. Elle n'avait jamais aimé les ultimatum. Et puis,elle n'était pas amoureuse de lui. Elle l'avait cru, un moment, il lui avait offert la distraction dont elle avait besoin, mais malheureusement, en depit de sa douceur, de sa ,gentillesse, de sa  tendresse, et de toutes ses belles qualités dont il était paré, il ne souffrait pas la comparaison avec Sirius Black. Et au fond, nul ne  le pouvait. En dépit de six années de séparation. Et du fait qu'il vivait avec une autre femme, elle était toujours amoureuse de Lui. La femme d'un seul homme, voilà ce qu'elle était. Et elle était sûr que cela le flattait. Il lui avait pique une véritable crise de jalousie. Lorsqu'il avait appris pour Rayan.

RECUEIL D'OS MEREDITH LESTRANGEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant