Chapitre 2 June

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Je n'aurais jamais pensée me retrouver un jour dans un tel endroit.

Tout y faire peur, c'est froid, aseptisé, les contrôles y sont nombreux.. et la fouille... seigneur.

Comment un homme si intelligent a pu se trouver la ?

Pour impressionner une fille...

Cet idiot ce... ce...

Je dois me calmer sinon je risque de lui saper encore plus le moral en lui gueulant dessus comme une démente.

Ça me fait mal de le savoir dans un endroit pareil.
Il est tellement brillant, son avenir était tout tracé, un vrai génie.
Il a tout foutu en l'air... pour une fille qui a récupérée l'argent et s'est tirée.

Assise sur cette chaise je l'attends, j'attends de voir comment il se porte malgré les circonstances.

Je me lève des que je l'apercois, je fais abstraction de sa tenue, de ses menottes pour me concentrer sur son visage.

- Comment vont les parents ? Me demande-t-il au travers de cette vitre.

- Comme des parents qui ont un abruti de fils en prison repondis-je.

Il souffle et me dit.

- Et toi ? Même si je sens que je vais regretter ma question.

- Comme une soeur qui a son abruti de grand frère en prison repondis-je.

- June...

- Hmm Lydia ou Lola ou peu importe le nom de cette salope t'as rendu visite , demandais-je tout en connaissant deja la réponse.

- Lydia et non elle n'est pas venue, June je t'ai pas vu depuis 2 mois j'ai pas envie de me disputer avec toi.
Je veux parler à ma petite soeur que j'aime dit-il.

Je le déteste.

- Tu m'énerves, je te jure Julian si il n'y avait pas cette foutue vitre je t'aurais frappé jusqu'a faire entrer dans ta foutue tête de con qu'on ne détourne pas 300000$ et encore moins pour impressionner une nana qui n'a pas hésitée  à te denoncer et se barrer avec le fric.  Dis-je d'une seule traite.

- June...

- La ferme, abruti ! Maintenant que j'ai vidée mon sac oui on peut parler.

- T'as eu ton diplôme ? Demanda-t-il.

- Oui, je souffle et ajoute, J'aurais aimée que tu sois la...

- Moi aussi petite soeur me dit-il. J'ai pris 2 ans après ça je te jure que je ferais mon possible pour ne jamais y retourner.

- J'espère bien... tu te rends compte de la raison de ton geste ? Elle est même pas belle serieux.  Tirer 2 ans pour un laideron faut le faire, je suis sûre qu'elle a même pas écartée les cuisses en plus...

J'interromps ma diatribe en entendant 2 rires, l'un de Julian et l'autre quelques parts, je le suis pas rendue compte que je parlais fort...

Je reprends.

- T'es un vrai génie de l'informatique, rien ne te résiste, t'es le meilleure de tous et tu te retrouves coincé ici... je suis juste perdu Julian.

- J'ai été con, je me suis laissé embobiner comme un idiot, je sais pas ce que je peux te dire d'autres .

- Et certaines nanas sont de vrais garces manipulatrice terminais-je pour lui.
Tu me manques Julian... On avait tellement de projet... on attendait la fin de mes études pour...

- Hey on ira je te le jure, ça prendra juste un peu plus longtemps.

Nous continuons à discuter jusqu'a ce que le garde nous interompe.

Une fois a l'exterieur je prends une grande inspiration.

- C'est dur de les laisser derrière nous hein ? Entendis-je.

J'ouvre les yeux et regarde la personne qui vient de me parler.

Une dame un peu âgée, un sourire réconfortant au visage.

- Oui repondis-je, j'imagine qu'on finit  par s'y habituer avec le temps...

- On ne s'y habitue jamais, mon fils y est depuis 4 ans et c'est toujours aussi dur.

- Seigneur ! 4 ans ! Bah merde.

Elle rit et me dit qu'elle m'a entendu parler à mon frère.

- Oui je... eh bien mes nerfs ont un peu lâchés et jai pas su maîtrisé le volume de ma voix repondis-je en riant.

- J'en ai fait autant quand j'ai su la raison de l'emprisonnement de mon fils me répond-elle.
A croire qu'ils ne sont pas capable de réfléchir autrement qu'avec euh.. hum... vous voyez.

J'eclate de rire et acquiesce.
Je viens de me faire une copine de visite.




L'acier qui nous sépare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant