L'acier qui nous sépare

Chapitre 28 Jay

2 jours qui je suis là, chez elle, à attendre qu'elle vienne et que je puisse lui expliquer.

Je suis parti a son travail pour pouvoir la voir, elle les avait appelée pour leur dire qu'elle etait malade et ne pourrais donc pas venir.

J'avais tout prévus putain tout.
C'était pas censé se passer comme ça...

Dean m'avait dit de lui en parler mais je me voyais pas lui dire ça, je veux pas qu'elle soit mêlée  a ce genre d'histoire.
Je sais pourquoi je l'ai fait mais comment le lui dire ?

Je savais que si elle l'apprenait ce serait fini... C'est pour ça que j'ai tout fait pour qu'elle ne soit au courant de rien.

Je suis encore dans le salon quand j'entends la porte s'ouvrir.
Je me relève d'un bond et me précipite pour voir si c'est elle.

Elle est la... Avec Nancy.
J'aurais du me douter que Nancy savait ou elle était.

- Il me semblait avoir été clair, T'as rien à faire ici me dit-elle.

Elle a l'air... a bout.

Putain ! Je m'en veux de lui avoir infligé ça...

- Pas avant que tu m'ais écouté repondis-je.

- Bien soupira-t-elle, dit ce que t'as a dire.

Elle est debout dans l'entrée les yeux rouges... Je retrouve pas mon rayon de soleil et je sais bien que c'est ma faute.

- On pourrait s'asseoir ? demandais-je.

Elle souffle et s'avance.

- C'est bon Nancy lui dit-elle , je te remercie pour tout.

- T'es sûr ? Demanda-t-elle en regardant dans ma direction.

- Si c'est la seule solution pour qu'il s'en aille..

- Appel moi ce soir repond-elle avant de partir.

Elle passe devant moi, j'ai envie de tendre le bras, la prendre dans mes bras, d'enfouir ma tête dans son cou...

Installée sur le canapé, je la rejoins, je m'assieds en gardant un peu mes distances.

- Je t'écoute dit-elle.

Je me racle la gorge et commence.

- Avant tout tu dois savoir que je t'aime plus que tout et que je ne t'ai jamais menti, enfin sur mes sentiments...

Je l'entends ricaner.

- Je... Quand j'étais en prison, avant de faire ta connaissance, il n'y avait quune chose qui me faisait tenir.
La possibilité de me venger a ma sortie me permettait de me lever tout les matins, de fermer les yeux sur certaines horreurs que j'ai vu la bas.
Te rencontrer a été une raison supplémentaire...
C'était totalement imprévus... Qui peut s'imaginer rencontrer la femme de sa vie derriere les barreaux ?

- Et donc tu t'es dit que la meilleure façon de te venger c'était de lui filer des orgasmes ? Wahou si c'est le prix a payer quand on fait du mal a quelqu'un je vais finir par devenir aussi mauvaise que ta petite-amie, dit-elle sarcastique.

- June... c'est pas ça... laisse moi finir s'il te plait.

Elle se cale sur le canapé les bras croisés sur la poitrine.

- Depuis ma sortie ça me bouffe... Elle pouvait pas s'en sortir comme ça... Alors j'ai mis a exécutions le plan que j'avais en tête depuis la prison.
Pendant plusieurs jours je l'ai appelé et persuadé que je ne lui en voulais pas, que... que je l'aimais et que je voulais renouer.

- Que j'étais ton  vide couille aussi me coupa-t-elle.

- June, je pensais absolument pas tout ce que je lui ai dit.
On a fini par convenir d'un rendez-vous.
Je devais l'eloigner de sa voiture et l'occuper un petit moment.
Pendant ce temps un de mes frères deposait 3 kilos de cocaïne dans son coffre, visible mais pas trop.
Une fois qu'elle est partie il a appelé les flics pour leur signaler le véhicule.
J'ai choisi le parking du Roxy parceque les caméras ne fonctionnent pas.
Voila, tu sais tout, je voulais pas que tu y sois mêler June.

- Jusqu'où t'es allez ? Me demanda-t-elle.

Merde pas cette question.

- Je l'ai pas baisé June lui assurais-je.

- Ce n'est pas ce que je t'ai demabde, je vous ai vu sur le parking, vous alliez limite baiser contre cette voiture quand je suis partie.  Je veux que tu me dises Jusqu'où tu es allez.

Je me prend la tête dans mes mains et lui dis.

- Je l'ai embrassé et quand je lui ai proposé qu'on s'éloigne un peu, une fois dans un coin elle a voulu baiser.
Jai prétexté ne pas avoir de capote mais pour la retenir je l'ai... je... merde June ne me demande pas de te dire ça... S'il te plaît.

Je me rends enfin compte de l'énormité de ma connerie, je me rends vraiment compte de ce que j'ai fait...

- Fini me dit-elle.

- Je l'ai baisé avec mes doigts chuchotais-je.

Après un long moment de silence, elle finit par le briser.

- Bien, je ne sais pas dans ton monde mais dans le mien embrasser quelqu'un d'autre c'est tromper, doigter quelqu'un dautre c'est tromper.

Elle se lève et m'achève .

- Tu voulais que je t'écoute, c'est fait, maintenant va-t-en et ne reviens pas.