Harry Potter et l'enfant des ténèbres

4: Poudlard (année 1)

Il faisait encore nuit quand Alicia se réveilla ce matin là. Elle regarda autour d'elle, fouilla toute sa chambre à la recherche de quelque chose qu'elle aurait pu oublier, mais elle avait tout rangé. Sa valise était remplie. Dans sa chambre ne restait, à elle, que les vêtements qu'elle devrait porter. Elle était si heureuse, si impatiente.

Ici, elle n'avait rien. Là bas, elle aurait tout. Elle y apprendrait l'art des potions et des sortilèges, l'histoire de la magie, l'astronomie, et tant d'autres choses encore... Elle avait lu attentivement tous les manuels qu'elle avait achetés avec le professeur McGonagall et avait contemplé sa baguette presque tous les jours. Il n'y avait qu'une chose qui la tracassait.

Où se trouvait la voie 9 ¾ ? Elle se rassurait en se disant qu'elle pourrait bien demander à quelqu'un. Mais il fallait que tout soit absolument parfait. Alors, elle se prépara immédiatement, regarda l'heure. Son train partait dans quarante-cinq minutes. Elle calcula la durée de son trajet et en conclut qu'elle aurait un quart d'heure sur place. Elle se dit, qu'un quart d'heure d'avance ne serait pas de trop, alors elle sortit de sa chambre. Mme Grapsoc lui dit au revoir et elle s'en alla.

Dans la rue, toute joyeuse, elle sautillait. Arrivée à la gare de King's Cross, Alicia se dirigeât entre la voie 9 et 10 mais ne vit aucune voie 9 ¾ . Elle vit une famille passant à travers une barrière, et se dit qu'il ne s'agissait surement pas d'une coïncidence. Alors elle fit comme elle et se retrouva bel et bien sur la fameuse voie. Le train, du nom de "Poudlard express ", venait tout juste d'arriver. Notre héroïne le trouva magnifique. Elle ne se fit donc pas prier, et entra.

À l'intérieur, il n'y avait pas encore beaucoup de monde et elle en profita pour s'installer dans un compartiment où il n'y avait personne. Durant tout le trajet, elle fut seule, mais elle était bien. Elle regardait le paysage, pensait à son arrivée dans cette incroyable école. Elle imagina ses professeurs, les autres élèves, les dortoirs... Elle avait tellement hâte, elle ne tenait plus en place.

Au moment où le train s'arrêta, Alicia avait déjà mis sa robe de sorcier et était prête à sortir du train. Un homme très grand avec une masse osseuse assez importante et une grosse barbe brune appelait : " Par ici les élèves de première année !". Alors, elle se précipita, mais ralentit au dernier moment pour ne pas sembler folle. Ce n'était pas l'image qu'elle voulait donner d'elle.

En se plaçant devant le grand homme, elle esquissa un léger sourire en lui disant bonjour. À la sortie du train il les invita à monter dans des barques pour traverser un lac sur lesquelles étaient installées des lanternes qui éclairaient les profondeurs mystérieuses des eaux.

Quand ils arrivèrent, Alicia fut éblouie par le château de Poudlard. Il était grand, majestueux, et elle le trouvait magnifique avec toutes ces lumières.
Ils entrèrent tous dans le château et furent accueillis par le professeur McGonagall. Elle leur expliqua qu'ils allaient être répartis dans différentes maisons : Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle et Gryffondor.

Elle les dirigea dans la Grande Salle au plafond qu'on aurait cru inexistant à cause des multitudes d'étoiles qu'on y voyait. Le choipeaux qu'on avait mis sur une chaise devant les tables des professeurs, se mit à chanter une chanson sur les maisons de Poudlard.

Le professeur les appela les uns après les autres dans l'ordre alphabétique, pour qu'ils mettent le choipeaux sur leur tête qui leur indiquerait la maison qui leur convenait.

Quand ce fut au tour d'Alicia, elle s'approcha dignement jusqu'à celui-ci et le posa sur sa tête. Ou du moins essaya, car à peine était-il au-dessus de son crâne, qu'il clama "Serpentard !". Alors elle alla se placer à sa table où on l'acclama comme les autres élèves.

Elle croisa le regard du professeur Dumbledore. Son regard était dur avec comme un soupçon de crainte. Elle, elle ne souriait pas spécialement. Mais, dans ses yeux, on pouvait lire une détermination sans faille...

De quoi faire frémir notre illustre Dumbledore, qui revoyait en elle une vielle connaissance.