Harry Potter et l'enfant des ténèbres

17: Hippogriffes et épouvantards (année 3)

Alicia était contente de reprendre les cours. Cet après-midi elle avait cours de soin aux créatures magiques. C'était Hagrid, étant devenu professeur, qui assura le cours. Il les amena dans une petite clairière. Alicia était accompagnée de Malfoy et ses amis. Tout le monde luttait contre son manuel qu'il fallait vraisemblablement caresser pour ouvrir et faire cesser son envie de mordre. Au bout de quelques essais, Alicia finit par y arriver. Pendant ce temps, Malfoy se moquait de Neville, qui n'arrivait pas à caresser son livre qui était partiellement entrain de le manger. Potter intervint en défendant Londubat. Il trouvait minable que Malfoy s'en prenne ainsi à Neville. Voyant Malfoy s'avancer pour répondre à Potter, Alicia, derrière Draco, posa une main sur son épaule, pour voir la scène de plus près, en souriant. On voyait dans sa manière de se comporter, qu'elle attendait avec avidité la manière dont Malfoy répliquerait à Potter. Draco était assez content qu'Alicia le soutienne. Cela le faisait se sentir encore plus puissant. Mais soudain, il regarda en l'air et fit mine d'avoir peur.

- " Un... Un... Un détraqueur !"

Alicia et les autres serpentard, avait imités Malfoy de sorte à ce que Potter et ses amis y croient. Et cela fonctionna, car ceux-ci se retournèrent d'un coup avec des airs effrayés ! Draco se moqua de Potter, lui et ses amis mirent leurs capuches sur leurs têtes en imitant les détraqueurs. Alicia trouvait ça particulièrement drôle. Elle rit. Elle n'avait jamais ri de la sorte. Son rire était aigu, fort et fou. Elle était dans une transe incroyable qui la faisait se pencher d'avant en arrière, sa langue se coinçait entre ses dents et sa main s'accrochait à l'épaule de Draco. Elle semblait encore plus diabolique avec ce rire. C'était le genre de rire, que dans ses livres moldus, on aurait associé à un savant fou, ou à un psychopathe.

Malfoy, lui, était content de son petit effet et de l'hilarité de son amie.

Hagrid, coupant cours aux discutions et aux chamailleries, présenta à la classe un Hippogriffe. Potter fut pris de cours lorsque le professeur demanda si quelqu'un voulait essayer de s'approcher de la créature. Tous les élèves avaient reculé sans qu'Harry s'en soit rendu compte. Hagrid cru alors qu'il se proposait. Potter dit apprivoiser l'hippogriffe et ensuite monter sur son dos pour faire un petit tour.

Lorsque Potter revint indemne de cette expérience, tout sourire aux lèvres, tout le monde l'applaudit. Cela mit Draco dans une colère folle. Il se précipita vers l'hippogriffe, sans qu'Alicia puisse le retenir. Sa tentative d'approche ne fit qu'énerver l'hippogriffe qui lui donna un coup de sabot, envoyant celui-ci à terre. Alicia voyant la situation dégénérer sortit sa baguette et la pointa sur l'hippogriffe. "Petrificus Totalus !"
Le sortilège du saucisson était un sort simple, elle avait sût le maîtriser dès la première année. Cependant, sur certaine créature magique, ou sur une personne doté d'une très très grande puissance, ce sortilège pouvait nécessiter plusieurs personne. Sur des dragons, par exemple, il faut au moins 4 ou 5 sorciers. Cela s'applique à, à peu près, tout les sorts selon leurs fonctions. Un hippogriffe, étant une créature à la fois très ancienne et à la taille non négligeable, il nécessite, non 4 ou 5 personne, mais une puissance tout de même considérable. Il est nettement plus aisé de lancer ce sortilège à deux lorsque qu'il sagit d'un pareil animal .

Contre toutes attentes, le sortilège d'Alicia toucha de plein fouet l'hippogriffe, le petrifiant magistralement sous les regards ébahis des autres élèves. Alicia laissa passer un sourire sur ses lèvres. Elle était très contente du résultat. Hagrid semblait assez vexé de son geste, mais n'était pas en position de protester. Il amena Draco à l'infirmerie sous les paroles de celui-ci, pleine de menace envers la majestueuse créature qui venait de le blesser.

Quelques jours plus tard, Malfoy père avait porté plainte contre Hagrid et son hippogriffe suite à l'affreuse blessure de son fils. Fils, qui, ce matin, se trouvait dans la salle de défense contre les forces du mal en compagnie d'Alicia et d'autres personnes sans grande importance, tel que Crabbe, Goyle, ou encore Parkinson. Lui, Alicia et ses amis, soupiraient à l'écoute d'un cours des plus pénibles. Ce nouveau professeur, du nom de Remus Lupin, racontait ce qu'il avait à dire avec une gaieté déconcertante pour un professeur. Il arborait un sourire presque enfantin. En y réfléchissant mieux, Alicia ne le trouva finalement pas si désagréable. Dans son armoire, il expliqua qu'il y avait un épouvantard. Une créature dont on ne connaît pas le véritable visage, car elle se transforme en notre plus grande peur. Le professeur exposa ensuite l'activité du jour. Celle-ci serait de passer tour à tour devant l'épouvantard, se transformant en nos peurs pour ensuite pouvoir le contrer avec le sortilège "ridikulus" rendant la forme de la créature amusante. Cette perspective ne plut pas à Alicia. Il était hors de question qu'elle se plante devant cette chose, exposant à tout le monde ce qu'elle craignait le plus. Alors, elle se mit à la fin de la file, tandis que les autres se bousculaient pour être en premier. À ce moment là, Alicia n'écoutait plus le cours. Elle partit dans une longue et intense réflexion, comme elle était capable de le faire, oubliant tout autour d'elle. Seul son cerveau fonctionnait. Les questions qu'elle se posait soudainement était les suivantes : "De quoi ai-je peur ? Laquelle serait la plus grande d'entre elles ? " Après un instant, elle finit par aboutir à une conclusion. Sa plus grande peur, c'était son imagination. Ou plutôt ce dont elle était capable. Car c'était son imagination qui lui faisait détester être dans le noir quand elle était petite, cette absence de vue laissant libre cours à son esprit obscur. C'était également son imagination, qui la faisait penser à toutes les horribles choses dont elle serait capable avec ses pouvoirs. Elle avait donc trouvé sa plus grande peur. La dernière question qu'elle se posa, concernait la manière dont l'épouvantard se transformerait en une chose si abstraite.

Cette discussion intérieure pleine de débat avec elle-même fût interrompu par le professeur Lupin qui avait renvoyé l'épouvantard dans son armoire. Mais avant cela, Alicia put apercevoir la créature se transformer en une forme ronde et blanche face au professeur. Le professeur s'était mit devant Potter. Il avait sûrement craint que l'épouvantard ne se forme en Voldemort.

Et Alicia qui trouvait que s'était Malfoy qui avait le chic pour se faire remarquer !