Les jours étaient passés depuis l'excursion d'Alicia. Draco semblait avoir perdu toute forme de motivation. C'est du moins ainsi que le percevait Alicia. Lorsqu'il revenait de ses excursions mystères, il était toujours désagréable et morne, prêt à s'énerver contre tout et tout le monde. Il fallait donc mieux le laisser s'agacer dans son coin.
La jeune fille en était d'ailleurs revenue à son état d'ennui profond. Elle attendait avec impatience les nouvelles de Dumbledore et de sa pensine. Elle allait régulièrement dans les pensées de Potter, mais ne trouvait rien qui l'intéressait. Elle l'avait croisé à plusieurs reprises ainsi qu'Hermione et Ron. Ils s'échangeaient alors de simples sourires et continuaient leurs chemins respectifs.
Ce soir-là seulement, Alicia venait de finir ses devoirs de potion. Elle décida alors d'aller dans la tête d'Harry et découvrit qu'il avait le soir même rendez-vous avec Dumbledore .
Alicia partit sans attendre dans son dortoir pour ne rien rater de l'entretien. Si elle restait de trop dans la salle commune, Draco arriverait et ses pauvres oreilles devraient subir son mécontentement en l'entendant s'énerver sur Crabbe et Goyle.
Assise confortablement dans son lit, la jeune fille attrapa son journal et un crayon, prête à noter ces informations cruciales, puis repartie dans le cerveau de Potter.
Dans le bureau du deuxième étage, ce fut le directeur qui posa la question fatidique. Harry avait-il réussi à extirper le fameux souvenir à Horace Slughorn ? Nous tous savons bien que la réponse était négative. Il avait sauvé son meilleur ami de la mort et supporté McLaggen, il n'avait pas eu le temps de sauver le monde en plus !
Le professeur Dumbledore fut assez déçu de l'apprendre mais Harry promit alors qu'il ferait de son mieux pour obtenir le souvenir au plus vite. Ceci abordé, le directeur prit deux fioles et les montra à Harry. Les derniers souvenirs qu'Harry avait vu montraient Tom Jedusor. Le premier lorsqu'il a tué son père et ses grands parents en faisant accuser son oncle et le deuxième lorsqu'il a demandé au professeur Slughorn ce qu'étaient les Horcruxes. Un souvenir falsifié dont Harry aurait dû récupérer la version originale.
Aujourd'hui, Harry verrait deux autres souvenirs. D'après Dumbledore, ces deux souvenirs étaient encore plus singuliers que les précédents. Le directeur expliqua que Tom Jedusor avait fini sa septième année avec les meilleurs résultats possibles à ses ASPIC. Tous s'attendaient à ce qu'il se dirige vers une grande carrière, dont le professeur Slughorn qui lui avait proposé un poste au ministère. Mais Tom avait refusé. Il était parti travailler chez Barjow & Beurk. Là bas, Voldemort était souvent envoyé chez certaines personnes afin de les convaincre d'abandonner des objets qui pourraient se revendre dans la boutique. Il était assez doué dans ce domaine.
Mais ce que seul Dumbledore savait, c'était que Jedusor était allé voir le professeur Dippet, alors directeur de Poudlard, pour lui demander s'il pouvait y enseigner. Mais Dippet refusa, le trouvant trop jeune.
Le souvenir qu'ils allaient voir était celui d'une elfe de maison. Celle d'Hepzibah Smith, la dame chez qui se déroule le souvenir.
Ce point sur la situation de Voldemort établi, Dumbledore versa le flacon dans la pensine.
Une dame d'un certain âge, probablement Hepzibah Smith, s'apprêtait devant son miroir. Elle attendait impatiemment la visite d'un jeune homme. Lorsqu'il arriva, il s'assit sur le canapé en face d'elle. Il tenta de parler d'une armure de gobelin que Mr Beurk voulait acheter à Mme Smith. Mais l'intéressée n'en avait rien à faire. Elle appréciait la visite de Tom Jedusor comme s'il s'agissait d'une visite de courtoisie. Son elfe avait déposé sur la table des petits gâteaux et les nombreux bijoux Hepzibah aveuglaient sûrement Jedusor.
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Harry Potter et l'enfant des ténèbres
FanfictionNous connaissons déjà l'histoire d'un simple orphelin au destin funeste. Un enfant qui a mal tourné. Mais Alicia est-elle vraiment comme lui ? Leur ressemblance la fera-t-elle sombrer dans les ténèbres ? Elle ne connait pas ses parents, alors on...