[Terminée]
Depuis la mort tragique de celle qu'il pensait être la femme de sa vie, Robert n'a plus goût en l'amour. Vivant seul à New-York avec sa fille Klara 5 ans, aucun de ses amis n'arrivent à lui trouver la femme idéale.
En ce début du mois d...
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J'éclate de rire en frappant sur la table, la blague que ce gros balourd vient de raconter est trop drôle. Une blague sexiste et bien trash, donc aucunement drôle pour le Robert habituelle. Mais le Robert complétement arraché la trouve amusante à souhait.
Plus la soirée passe et plus l'alcool que j'ingurgite me fais perdre la tête. Plus la soirée passe et plus je me retrouve débraillé. Quand le gros Biker avec qui je bois une énième pinte de bière se baisse pour ramasser un truc par terre en riant, je croise mon reflet dans le miroir. Mes cheveux sont ébouriffés, mes yeux sont rouges. Quant à mes vêtements, ma chemise est ouverte à moitié et complètement tachée. Une chemise CHANEL blanche à 2000$.
Je tente de me lever mais à la place titube et me rattrape au dernier moment à une autre chaise. Putain de merde. Enfoiré de Mario Götze.
Son film a été un succès si bien que le jeune cinéaste nous a tous invité à aller fêter ça. J'ai râlé et refusé au départ mais F***ing Marco Reus m'a forcé, me disant que Klara dormait sûrement déjà et ne se rendrais pas compte que je n'étais pas rentré de bonne heure comme promis.
De bouteille de Champagne en cocktail chicos, nous nous sommes retrouvés finalement à prendre un taxi en direction de l'un des endroits que je déteste le plus de la ville : Brooklyn.
Mais les bars là-bas... Alala quelle folie !
On a claqué notre fric dans tournée générale sur tournée générale et je me retrouve complétement arraché, chose qu'il ne m'étais pas arrivé depuis ma cure il y'a deux ans, celle que j'ai faite après ma dépression et mon début d'alcoolisme. J'ai l'alcool mauvais, tout le monde le sait. Mais ça n'a pas empêcher mes deux meilleurs amis à me faire boire car eux même n'était plus depuis longtemps dans leur état normal.
En me rattrapant à la chaise je bouscule quelqu'un qui se met à crier un « Tu ne peux pas faire attention connard ! » et mon cerveau se déconnecte.
En quelques secondes je passe du joyeux fêtard au mec qui a l'alcool mauvais. Mon regard s'assombris et je frappe l'épaule du mec qui m'a insulté :
-T'es qui toi pour me parler comme ça ?
-Vas s'y... cherche pas les embrouilles mec !
Il a l'air aussi alcoolisé que moi, sale, transpirant, les cheveux mi-long et gras. Un pauvre... Toute ce que je déteste...
Je déteste Brooklyn, la pauvreté qui me rappel sans cesse l'immigré polonais que j'étais.
Je frappe de nouveau le mec au niveau du torse le faisant reculer :
-Tu sais à qui tu parles ?
-Non mais c'est quoi ton problème ? Espèce de pauvre type arraché !
