Jaws . Les mâchoires de la forêt (Tome 9 de LA GUERRE DES TIAMATS)

Enfin dormir en paix

On volait ensemble depuis plusieurs jours et ils finirent par s'installer chez moi.
J'ai décidé d'appeler maman "Rose", ma petite soeur Ruby et mon petit frère Blue au lieu de Bleu.

J'avais beau essayer, mais impossible de tenir une conversation, encore moins qu'avec un chien.

Le printemps arriva et je me mis à "dresser" ma famille pour au moins qu'ils comprennent des ordres simples.  La base.
J'en étais vraiment malheureux..
Je les laissai finalement tranquille chez moi. Au moins ils garderaient la place ..c'est mieux que rien.
Je me suis dit que c'était une belle journée pour partir explorer le monde.
J'avais mis des sacoches sur eux. Ca m'a pris plusieurs jours pour leur faire comprendre que c'était pour le gibier et pas manger. Le feu aussi fut quelque chose. Leur faire comprendre que ce qui vient de la gueule est la même chose que ce qui brûle.
Je serrais les sangles de Rubis et j'entendis un glapissement et les 3 dragons se précipitèrent pour manger la source.
"Non! Assis!" Sclak un claquement de fouet dans l'air.
Tout redevint calme et je dit:"Approche, créature, aucun mal ne te sera fait"
"Pipipitié, monsieur le dragon...votre père, Crock attaque notre tribu ét il va manger mon grandpère! Pleura une jeune louve.."
Elle glapit de terreur lorsque je l'attrapai et la souleva dans les airs"nooooon, je veux pas mourir..."
"Je ne te fais pas mal?"
Flap
Flap
Flap..
"Pitié, ouinnn"
Flap
Flap
Flap
"C'est ou?"
"Pppp près du grand cirque..."
Déja, j'entendais les hurlements de désespoir des loups. Ils étaient tous ensanglantés et Loup gris avait épuisé toute ses forces et il attendait le coup de grâce.
Crock allait effectivement planter ses crocs dans le corps ensanglanté de Loup gris.
La petite lila pleurait quand elle vit son grand père sur le point de mourir
"Graaaaaaooooh" fis-je pour attirer son attention.
J'étais à plusieurs centaines de mètres et et répondit par un autre grognement :"Defi!"
"Fils mâle toi défier Crock! Femelles à moi. Mâles fuir ou mourir!"
Je criai :"Defi!"
Puis un ensemble de cris gutturaux n'ayant ni queue ni tête se fit entendre mais cela attira toutes les wyvernes alentours. Plein de créatures qui se terraient, par crainte de Crock. Aussi des mâles en fuite qui regardaient l'opportunité de prendre sa place s'il venait à périr ou m'étudier. Les victimes étaient dévorées.
Les mots se résumaient à l'accouplement, la parade et la chaine de domination territoriale et quelques avertissements. Les loups étaient 100 fois plus intelligents.
J'avais ma hallebarde mais la bagarre semblait inévitable.

Je déposai Lilas au sol et repris mon envol en direction de Crock qui se mit à tournoyer autour de moi comme un requin blanc qui étudie comment il va mettre en pièces sa victime avant de foncer dessus.
Moi:"Rends-toi, Père, tu n'as aucune chance"
Il ne comprit pas la notion... Stupide animal.
Crock:"Graahh moi manger toi!"
Je claquai alors ma queue et il hésita un instant, l'intimidation faisant effet.
On tournoya un instant comme si on dansait. Moi avec mes quinze mètres et lui avec ses 25 mètres.
J'étais pkus mobile et pkus souple que lui mais il avait la taille, l'expérience du combat entre wyvernes en tant que mâle dominant et il coupa net le cercle et fondit sur moi la gueule grande ouverte. Lorsque sa mâchoire allait se refermer sur mon aile et me l'arracher,Il rencontra la pointe de ma hallebarde qui tapa sur le bord de son aile et lui arracha un cri de douleur lorsque la lame entailla son aile et pris de douleur, il redescendit comle un canard ayant reçu du gros sel.
Au sol il redoubla de rage et me provoquait, tout en re lechant sa coupure, pas trop grave, mais ayant blessé le muscle.
J'arrivai en fondant sur lui, ayant lancé un sort de force sur moi, au moins pour la décupler.
Avec mon bouclier actif , la force et la vitesse, sinon mortelle pour un crash sans bouclier, je fonçai droit sur lui, mes serres en avant.
Les wyvernes fausaient un cercle autour de nous en vol et d'autres plus téméraires au sol. Attendant le moment de faiblesse pour achever le vaincu ou les deux, affaiblis et donc une proie facile.
Je voyais déja 2 wyvernes aussi grandes que Crock prêtes à s'aider mutuellement pour nous tuer tous les deux puis s'entretuer pour finalement être vainqueur avec le risque de se voir renverser par un troisième rang de prétendants.
Crock se retourna pour me recevoir d'une gerbe de flammes mais mon bouclier pouvait résister au souffle et il reçu mes serres en pleine gueule et avec l'impact, il fut soulevé, arrachant des rochers et mottes de terre en l'air lorsqu'il fut projeté sur le dos.
.je lachai alors mon filet qui se prit dans ses pattes. Et j'arrivai alors derrière lui et je lui fit une clef de combat que j'avais adapté de mon art martial de self défense paracommando au corps de wyvernes.
Je fis levier avec son aile et la repliai vers le cou, tordant et forcant les articulations et je serrai les vertèbres de son cou
Il voulu se libérer d'un coup de dard de sa queue mais ma hache de queue tordait son épée/dard caudal dans une position de rupture.
Coincé, il se mit à gémir, se sentant vaincu et il essayait de fuir.
Moi: "Pere plus attaque fils, maman enfant et loup. Moi laisser vivre si toi soumis"
Grrr protesta t-il mais je resserrais la clef et la douleur fut atroce. Il gueula comme un chien battu recevant ses coups de cravaches.
Puis, je lui lançai une décharge électrique, comme un taser et il fut immmobilisé.
Une wyrme noire voulut lui sauter dessus pour le dévorer mais fut blessée par un missile magique qui lui transperca une des membrannes d'aile mais elle réussit à s'enfuir.
L'autre, bleu fonçé grogna et fut zappée par de la foudre sortant de mes cornes.
Terrassée, les autres wyvernes s'enfuirent en pleurant, terrifiées.
Par contre des femelles plus petites s'approchèrent, se soumettant à moi. Et se mirent en position d'accouplement, espérant que je soie un mâle puissant mais plus doux.
Deux mâles très jeunes ne savaient pas s'ils devaient fuir ou rester près de leur maman..
Ils tremblaient et montrèrent leur ventre en soumission et en pleurant.
Je leur fis une lèche"Retourne maman"
Et tout content, ils retournènt à leur famille.
Puis je m'envolai et criai : "Moi, Flam, Grand Chef Clan Dragon" et pour bien me faire comprendre je lançai une gerbe de foudre à leur pattes à tous et la moitié furent sonnés. Le message était passé. Ensuite je soulevai d'une patte la wyverne bleue et le jetai plusieurs mètre plus loin.
Crock couinait, empêtré comme une mouette dans du pétrole et attendait la mort.
Je la caressai tandis que je libérais ses entraves et recousu la grosse estafilade et mis es herbes médicinales, mâchées sur sa plaie.
Elle tremblait, terrorisée et gardait ses yeux fermés, soumis.
Je lui mis un collier comme pour un chien et une corde autour du museau, le gardant fermé l'autre bout de la corde comme une laisse de chien...
J'emmenai ainsi "Père" dans mon antre.
Il était perdu et ne savait pas quoi faire ni pourquoi je l'avais épargné.

Il se rua vers maman et mes deux frère et soeur.

J'optai pour une stratégie Baton carotte.

On alla chasser tous les 3 et Père se mit à me suivre comme un "grand" chien.

Avec la magie, c'était du tir au pigeon et on mangea de l'ours sur place puis on rentra. Mais avant j'allai près de la tribu des loups, meurtrie.

Loup gris avait des plaies et j'appliquai immédiatement les onguents sur les loups blessés et je recousu le grandpère.

"Tousse, Tousse " le chef et grandpère loup me remercia :"Tu utilise des techniques qui me font penser aux bipèdes..."

Moi : "Tu connais des bipèdes?" Très intéressé...

Loup gris :"Quand j'étais jeune, de l'autre coté de la forêt primaire, il y a un désert et de l'autre coté du désert il y a des constructions de pierre des bipèdes. Attention, ils sont très intelligents et ils pourront te tuer même avec tes pouvoirs et ta force. Tu ne les connais pas fais attention, mon ami. " Et le vieux loup tomba dans les pommes, épuisé et il avait besoin de se reposer pour récupérer.

Lylas :"Flamme, tu es notre ami maintenant et tu es le bienvenu dans notre clan Merci d'avoir sauvé ma famille."

On se fit une lèche d'amitié et je leur dis que s'ils devaient fuir, ils étaient le bienvenu dans ma grotte.

Et on créa ainsi une forme d'entraide animale.

Cette forme d'entraide existe depuis des milliers d'années.

Quand j'observais la nature autour de moi, je voyais des animaux partout et je regardais la rivière, bordée d'oiseaux tropicaux tous aussi jolis les uns que les autres , et je voyais une femelle crocodile qui essayait de cacher son nit, sa ponte par une branche d'arbre coupée.

Des oiseaux avaient aussi enfuis leurs oeufs dans le sable et la mère confiait la garde de ses oeufs aux oiseaut.

Puis, plus tard dans la journée, Elle avait attrapé un gros poisson.

Pendant ce temps, un varan s'était approché des nids.

Un coupe de martin pêcheurs veillait sur son nid et commença à faire des vols piqués sur le museau du varan, qui n'en avait cure.

Et tchik et tchak, les oiseaux s'épuisaient tandis que le varan avait déja repéré la zone d'enfouissement de la femelle crocodile.
La femelle était trop préoccupée a dévorerune carpe géante tandis que des oiseaux judas criaient d'un son perçant.
Le varan grattait le sable et les buissons et tomba sur la couvée du crocodile et il tourna la tête de gauche à droite pour voir s'il y a un danger immédiat.
La femelle entendit alors les oiseaux et se précipita pour sauver sa couvée. Mais le varan avait déja avalé 2 oeufs. Entendant le crocodile foncer vers lui, il courut encore plus vite se mettre à l'abri. La femelle croco ayant réussi a sauver la majeure partie de sa couvée grâce â l'entraide animale.
C'est ce que je faisait avec ma famille et les loups.
De l'amour, je n'y croyais pas mais un instinct maternel et une chaine de domination.

Même après une bonne semaine de dressage plutôt que de l'entraînement, je dus me résigner à avoir une famille de chiens ou plutôt de fauconnier.

J'allais alors pleurnicher près de Lyla, voyant que les loups s'étaient remis.
Crock n'osa plus jamais attaquer les loups. Craignant ma colère fulgurante et dévastatrice.
Mais j'avais bon de dormir les uns contre les autres autour ne mon feu dans la grotte. J'aimais me blottir entre papa et maman et ma fratrie.

Je ne risquais plus rien... En Fait je le croyais mais c'était pour plus tard.