Après avoir préparé le petit déjeuner pour l'hôte, Malika passa devant le vieux Paul.
"Bonjour Monsieur le Garde!"
"Tu peux m'appeler Paul"
"Je vais me baigner au Lac!. Je reviendrai en fin de journée"
Paul inscrivit avec une craie sur une ardoise les heures d'entrées et de sortie, aidé de son cadran solaire.
Les portes étant fermées la nuit contre les loups et prédateurs pouvant saccager une bergerie ou un poulailler.
Malika s'empressa d'arriver près de mon antre, et, pas besoin de siffler, je savais qu'elle était là.
J'avais fumé de la viande et préparé des peaux en vue de troc et financer un peu Malika.
Mais aussi, pour le fromage....
"Alors, pupuce?"
"Arrête de te moquer de ma taille!."
Elle grimpa sous mon aile.
"Ça me manque déjà!"
Je tournai la tête vers Ruby et on se fit un drôle de regard.
Relevant mon aile : "Eh, tu n'est plus un poussin qu'on doit couver.. Tu es grande maintenant."
Reprenant sa position. "Allez, juste encore un peu, papa.."
Je ne pouvais pas résister à l'attaque de ses yeux.Elle fit une petite sieste, mais le sommeil ne venant pas, car c'était encore le matin, elle se mit à rire, cachée sous mon aile comme une tente.
"J'ai bon avec vous...je ne sais pas si je saurais reprendre une vie normale..."
Ruby : "Bien-sûr que si, et plus vite que tu ne le penses."
Marika : "Comment peux-tu savoir?"
Ruby :"Nos instincts ne nous trompent jamais, toi aussi, tu voudras une famille et des enfants. Mais on sera toujours ta famille, quelque soit la distance ou le lieu. Tu es notre trésor."
"Tu es gentilles, Ruby.."
Puis je shootai dans le ballon qui tomba dans le lac. "Le dernier qui fait plouf est une poule mouillée"
Malika s'accrocha au cou de Blue et tous les quatre on fit plongeon. Une énorme vague parcouru ainsi le lac. Amoindrie, elle arriva néanmoins jusqu'au village.
On s'amusait a attraper la balle mais Malika s'y accrochait parfois et on devait faire attention de ne pas la lancer avec.
Elle prit une ou deux fois la tasse et quand elle arriva au bord de la rive, on avait tous disparu, envolés.
En toussant, elle rejoignit en riant la berge à quatre pattes, s'apprêtant à crier après nous.
On avait aussi l'habitude de jouer à cache cache.
Nous étions quand même des ados wyvernes et le jeu faisait partie intégrante de nos habitudes, contrairement aux wyvernes sauvages.
En fait, tout était bon pour rigoler.
C'est ce que nous recherchions : L'insouciance et la légèreté de la vie, les bases d'une vie simple et heureuse.
Mais devant Malika, c'était Dirk.
"Vous l'avez échappé belle!"
Je vous ai vue vous débattre près d'une wyverne qui a du essayer de vous pêcher, les 2 autres s'étant sauvées.. "
Malika :" mais.."
Dirk : "C'est dangereux! La prochaine fois... Il n'y aura pas de prochaine fois!"
"Attendez, la viande..!" Dit Malika, se dirigeant vers le fumoir.
Elle plaça les morceaux fumés dans les peaux pour les protéger, noua le paquet et chargea son cheval, que Dirk avait emmené avec.
"Toute cette viande et préparée.. Je comprends pourquoi vous, enfin je peux te tutoyer?..
Je comprends pourquoi tu restes autant dans les bois et tu te laves si souvent..."
Une vraie chasseuse!
Il reprit le chemin pour la ville.
"Attends, c'est pour le berger, je voulais échanger la viande contre le fromage!"Dirk se mit à rire..Tu le trouves si bon?.
"Oui, Surtout quand il est frais!"
Dirk:" On va se régaler ce soir"
Malika serrait le paquet - c'est pour papa...se dit elle.
Puis, arrivés devant la bergerie, elle descendit de son cheval et fut accueillie par l'épouse du berge qui était en train de tourner une baratte, un espèce de sceau espacé avec une manivelle et centrifuge pour séparer le fromage du lait.
A côté, sur la table, des tissus remplis de fromages étaient égouttés puis mélangés avec des sels, des herbes et différents arômes. Ensuite des cercles en bois dans lesquels les fromages allaient garder leur forme définitive.
Malika posa la viande sur la table et inspecta les morceaux.
" c'est bien préparé. Cela se vendra bien au marché et des copeaux mélangés au fromage .. Cela sera succulent"
Mais Dirk, peu intéressé par les merveilles culinaires était intrigué.
Encore une fois, le chien était nerveux et les oiseaux ne chantaient plus.Il avança lentement, sur son cheval, dans ma direction.
Je lançai à la hâte un sort d'invisibilité car tôt ou tard, il risquait de me tomber dessus.
Le cheval refusa d'aller plus loin et il regardait la clairière et les fourrés.
Il passa à quelques mètres de moi et vit à travers moi. Ouf, le sort marcha mais pour combien de temps? Je n'avait pas encore eu le temps de faire ces recherches.
Il rebroussa chemin vers la bergerie.
"Il devrait être déjà rentré!"
Malika :"Qui?"
-"Mon mari.....
Il n'est jamais en retard pour rentrer...surtout avec ce monstres volants. Mais?? que fais-tu là?" demanda-t-elle au chien. Le chien devait rester avec Gilles. Quelque chose a du lui arriver.Elle sorti en hurlant "GILLES! GILLES! Ou es-tu? Réponds moi par pitié!"
Mais aucune réponse, juste le chien qui pleurait et gémissait, terrifié.
Quelques heures avant, Gilles était parti avec son troupeau de brebis vers le mont rocheux, ou il y avait de l'herbe fraiche sur le versant nord, le plus humide.
Il y avait quelques passages étroits et escarpés avec de petits ravins, suffisamment escarpés pour se blesser sérieusement ou pire, tomber dans le torrent en contrebas et faire une chute mortelle dans la cascade qui je jetais dans le lac du haut d'un promontoire d'au moins cent mètres de haut
Son chien, son fidèle ami le suivait.
Gille suivait aussi son troupeau grimpant le chemin au bord de la falaise pour retrouver les plaines d'herbe grasses.
Puis, à un moment, il entendit un grognement et les brebis se dispersèrent, révélant un monstrueux grizzly.
Le chien aboyait et se mit entre Gilles et le monstrueux prédateur.
GRIMPER ! pensa Gilles, pour échapper.
Il profita du répit que lui donnait son chien pour grimper sur la paroi rocheuse. Il y avait un tronc d'arbre pourri qui était entre 2 rochers, un ancien passage mais devenu dangereux et risqué.
TANT PIS! se dit-til.. Je dois passer et l'ours tombera...
Ce n'est pas avec un petit poignard qu'il pourrait faire face à un dangereux prédateur.
Il craignait les wyvernes par dessus-tout mais il avait oublié les loups et les ours des montagnes, et pire, les grizzly, les monstres de la forêt!
L'ours se désintéressa du chien qu'il envoya promener d'un coup de patte et celui ci pleura, et couina, et se résolut à fuir chercher de l'aide auprès de sa maîtresse.
La situation devint critique pour Gilles.
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Jaws . Les mâchoires de la forêt (Tome 9 de LA GUERRE DES TIAMATS)
ParanormalSarge, un ancien commando, est mortellement irradié par l'explosion non nucléaire d'un missile dans son silo à cause de la panique d'un technicien. Suite à ses blessures, il sombre dans un coma profond et se réveille dans une jungle vierge et infern...