Jaws . Les mâchoires de la forêt (Tome 9 de LA GUERRE DES TIAMATS)

Booby trap

Je finis par m'endormir et malgré ma vie de mercenaire et ma nouvelle vie d'enfant dragonnet, je me suis surpris à pleurer.

Je regrettais la chaleur et la gentillesse de ma maman.  Pleurer est aussi un signe d'intelligence.

Alors, avec tout ces monstres en bas, de chasseur, je risquais de de venir proie.

J'avais besoin d'amis et d'alliés dans ce monde sauvage et primaire.  Mais qui??

Je n'avais pas encore vu d'autres dragonnets et je doute qu'ils aient la moindre notion de famille.

Il me fallait du feu et au lieu de chasser, faire des pièges.

Le poisson est le plus facile.

Je me réveillai un peu glacé par la nuit et je devais me réchauffer au soleil.  J'étendis alors mes ailes sur un rocher mais par la même, je me mettais en évidence pour un prédateur potentiel.

Ca ne pouvait pas marcher...  J'allais y passer si je suivais mes instincts.

Je m'élançai dans le vide et je fis le grand saut.

Avec l'effort, je me rechauffai vite et je regardais après une cachette un peu plus profonde, plate et je trouvai un rocher avec une petite vallée cachée dedans, une cascade et une grotte.

Je fis vite le tour et il n'y avait que quelques oiseaux et des petits serpents.

Tout prédateur, prisonnier serait mort de faim.

L'eau s'évacuait par une fissure étroite que je pouvais passer mais l'eau très glaciale et le courant fort empêchent tout prédateur d'y rentrer.

C'est décidé.  Je m'installe ici.

GROOWWWL.   Mon estomac.....

Si je me risquais de revenir???  Crock... ah oui... GRRR!

Je repère quelque liannes et  j'entreprends de me faire une nasse et des collets.

La nasse a été vite prête et j'en fabriquai plusieurs. 

Puis je vis des lapins et j'avais faim.  Me voyant immobile en train de travailler les lianes, ils ont du penser que j'étais un végétarien.  

Un potage, je rêvais d'une bonne soupe..  mais plus tard...  Quoique ici, il y a de l'eau, du soleil, abri du vent et créer un petit potager ne serait pas mal venu.  en plus des pierres , cela ferait un véritable enclos.

Les lapins ne comprirent pas mon regard  mais il était trop tard.

GNAK

CLOMP

SLAsh!

J'en avalai 2 d'un coup.  entier, sans mâcher.  Juste le sang qui dévalait dans ma gorge.  

La sensation de faim disparu et en tant que monstre, la sensation n'était pas désagréable.

Je finissais mes nasses et j'entrepris de faire de la corde et de trouver des pièrres de rivière et de trouver le fameux silex.

Je grattai un peu le ruisseau , en aval pour ne pas souiller mon eau et Ohhh, l'eau était bonne dans la petite vallée.  

Un bain me fit un bien fou.

Je nageais comme un alligator et  c'était finalement relaxant.

Je finis par trouver des cailloux ronds et denses et en les fracassant l'un contre l'autre, j'obtins des lames de pièrre tranchantes