Le vaisseau

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Dans le vaisseau, un tube avec une créature endormie depuis des EONS... Elle pleurait et, le liquide qui la protégeait était plus constitué de larmes que de liquide physiologique.

"A l'aide!" hurlait-elle dans sa tête.

Dans le vaisseau, à l'intérieur, une led ou une lampe se mit à s'allumer.  L'effet de "Réparo" sans aucun doute.

Le courant, faible filait et passait par des circuits complexes et arriva à une pile.

Le cpu, extrêmement sous-alimenté et en veille depuis des sciècles pu enfin donner un ordre à un autre composant, près de la batterie.

"Connection panneau solaire sas établi. Mode charge"

La pile du sas et son mini central énergétique.  Oui, dans le futur, il n'y avait plus de réacteur centralisé mais plein de petits reliés entre eux en réseau.  Beaucoup plus stable et moins dangereux et en cas de dégâts majeurs, chaque section pouvait survivre à une autre en cas de catastrophe.

Le contacteur principal d'une des sections, celle du sas pu enfin s'enclencher avec les watts accumulé dans la journée et la pile atomique de réserve pu enfin se brancher au circuit de secours.

"Mode régénération des batteries"

Des nanos particules furent relâchées et réduisirent les parties oxydées .  Et, bientôt, une section du vaisseau pu se réactiver.

Des drones de maintenance furent lâchés un par un, leur premier rôle étant de réparer le drone à côté de lui et ainsi de suite.

En quelque jours, les circuits et lignes de puissances furent rétablies.

Le synthétiseur moléculaire fut remis en marche et à une cadence infernale, les parties endommagées étaient restaurées, milimètres par millimètres.

Le processeur de l'AI se mit alors à tourner un peu plus vite, faisant attention à ne pas chauffer, son circuit de refroidissement étant toujours endommagé.

La section suivante fut ouverte et la section énergétique de maintenance commença à être restaurée.  Les passages furent dégagés pour les drones exclusivement et les gaines technique étaient la priorité.  L'intégrité des câbles et liaisons de puissance étaient la priorité.

Chaque poussière était triée et reconduite vers le premier synthétiseur, qui la remettait dans son état d'origine.  Puis des drones allaient remettre les morceaux abîmés par le temps et les batailles passées en place.

Les tuyaux de liquide de refroidissement étaient inspectés, analysé et restaurés. 

Le vaisseau s'auto-réparait en s'accélérant. Quelque chose l'en avait empêché avant mais maintenant, un effet papillon s'était produit et le vaisseau, comme épris d'une identité vivante, essayait de se soigner.

Les premières pompes furent remise en état et les filtres nettoyés.

L'eau de pluie et les sels du liquide depuis longtemps évaporé fut resynthétisée en liquide de refroidissement.  Le réservoir, réparé et étanche à nouveau se remplissait.

Après quelque jours, le niveau arriva et la pompe se mit à tourner.

Le liquide entra en contact avec les éléments chauds du processeur et commencèrent à le refroidir.  Ensuite, le liquide arriva vers les radiants du réacteur et se chargèrent lentement de chaleur qu'ils retransformèrent en énergie vers la pile à chaleur.

Le circuit était fermé et le cycle d'alimentation de puissance pu enfin se remettre en route.

Des ventilateurs, moteurs et composants se mirent à grésiller et à se plaindre de toute cette inactivité et tout s'accéléra. Des gros drones sortirent de leur "cage" et se remirent à souder, reformer les trous faits par le temp, le crash et les impacts de tir.

Jaws . Les mâchoires de la forêt (Tome 9 de LA GUERRE DES TIAMATS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant