Sarge, un ancien commando, est mortellement irradié par l'explosion non nucléaire d'un missile dans son silo à cause de la panique d'un technicien. Suite à ses blessures, il sombre dans un coma profond et se réveille dans une jungle vierge et infern...
Dans un sombre donjon dans les grottes à la base du château qui surplombait la capitale du royaume de nouvelle Angleterre. La cité de York. Les anciennes cités comme Londres n'étant plus que d'immenses cratères remplis d'eau. Les traces de conflits d'un autre age et d'une violence inouïe.
Le prince Raoul, bâti comme un bloc de granit.
La tête, le cou étant taillé en un seul bloc carré. Il descendit les escalier, sans faire le moindre bruit, pourtant sa taille de colosse aurait du faire crisser les pierres et gravillons.
Comme par magie, les torchères s'allumèrent en le précédent. L'amenant ainsi dans une salle encore plus grande.
De la glace entourait les parois de la caverne
Le colosse continuait d'avancer. Il sortit son épée et la planta dans un sanglier attaché exprès pour le seigneur.
L'énorme sanglier faisait office d'apéro sur un cure-dent...
Une figure lumineuse était tapie dans un coin. On entendait ses sanglots.
La caverne tremblait. Mais c'étaient les tremblements de la créature.
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Elle regarda un instant le prince et détourna le regard. A cet instant, on aurait dit un enfant ou une jeune femme, les yeux emplis de terreur, de tristesse.
A l'approche de Raoul, les chaines crissèrent. La créature cherchait un coin, une crevasse, un trou pour s'y réfugier.
Elle finit par rentrer sa tête dans un coin en pierre, un peu à la manière d'une autruche.
Cette créature qui devait être majestueuse, emplie de vie et de joie, un peu comme une fée joyeuse, n'était plus l'ombre d'elle-même, presque un déchet. Cabrée, elle gémissait.
Raoul tira sur la chaine attachée au cou de la créature brisée.
"ISABERE! Tu es un dragon! Pas une mauviette!"
La créature paniquait. Ce n'est pas comme un humain qui sait réagir à la pression mais un être animal et intelligent qui était dominé par ses instincts de survie qui la poussait à faire pitié d'elle.
Il tira d'un coup sec et la tête se tira brutalement hors du trou.
Il botta ensuite le dragon qui gémit et il tira la chaine pour avoir la tête de la dragonne en face de son visage. Les yeux de la créature fuyaient le regard du prince qui tenait la tête du dragon d'une seule main, l'autre lui écrasant le museau pour l'empêcher de souffler.
Il traina la créature vers une fontaine avec une tête affreuse. Une fontaine de vampire, peut-être?
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Des pointes acérées et un mécanisme douloureux servait à faire des saignées et récolter le sang.
Cette idole ramenée des enfers, ou d'un esprit dérangé était là, trônant dans un espace gothique du donjon.
"La langue ou la patte!"
La dragonne se cabrait, tirait de toute ses forces restantes, comme un chien battu, dominé et brisé.
Le collier repoussa son cou, révélant des écailles endommagées par les multiples frictions.
Il tira la dragonne et les cornes du mécanisme enserrèrent la tête d'Isabère.
Un stylet s'enfonça dans son nez et un liquide rouge et glaçé coula dans le réceptacle.
La dragonne pleura, impossible de gémir et le son était étouffé dans son nez.
Elle se débattait et plus elle se débattait, plus elle saignait.
Puis il leva le pied de la pédale actionnant le mécanisme et la dragonne retira sa narine ensanglantée et elle couru se cacher dans un coin de la grotte. Elle tomba, trébucha tenant son nez dans une patte, et courant sur les 3 autres. Elle gémissait et lançait des cris plaintifs.
Raoul prit un gobelet en or et l'inséra en dessous du réceptacle de la fontaine et le sang coula dedans.
Raoul regardait dans le noir, vers la créature et vers un point imaginaire en direction du trône.
Puis il leva son calice et but le contenu.
Ensuite, il jeta son gobelet à terre et s'essuya la bouche avec sa manchette en fourrure.
"HAHAHA ! Bientôt, c'est moi qui régnerai sur ces terres et sur tout le continent!"
"Merci ISabère! Ton sang est exquis! Dommage que tu ne sois pas une humaine, j'aurais fais de toi ma maitresse et tu porterais ma descendance."
Le silence fut sa seule réponse et il repris l'ascension des escalier le menant vers le château et ses dépendances.
