La destruction d'un ange

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Tout cela à commencer il y a bientôt un an. Fille malheureuse, je recherchais un peu de bonheur et d'attention. J'en ai trouver on m'en à donner mais mes sentiments pour lui n'arrivait pas à évoluer. Je n'étais pas amoureuse de lui et jamais je ne lui ai caché. Pourtant à ma grande honte je me suis donné, sans sentiments, sans rien... Juste pour assumer le rôle que j'avais décidé de prendre à ses côtés car je le trouvais gentil et ne voulais pas le blesser. Première erreurs. Après cela tout à commencer à changer ou peut-être que j'ai commencer à comprendre la réalité. Je me suis retrouvée seule, sans amis car il m'empêchait de les approcher. Je ne devais plus voir d'autre personne que lui, être tout le temps avec lui, ne parler qu'à lui. Cela me déplaisait j'ai toujours aimé être une fille libre qui tiens énormément à ses amis. En tout les cas il a réussi au final il ne me restais plus que lui... Et puis son venues les insultes, les siennes, celles de ses acolytes. Traités de pute, de salope, critiquer jour après jour sur mes tenues... Je n'en pouvais plus mais j'étais comme... Témoin, spectatrice, je n'arrivais plus à réagir... Je commençais à le haïr. Je ne voulais plus de lui il me dégoûtait mais une routine malsaine c'est mise en place. Comme dis précédemment je ne pouvais pas être avec d'autre qu'avec lui alors... Il m'emmenait de gré ou de force chez lui, dans cet appartement lugubre et froid. Je detestais cet endroit, je ne m'y suis jamais sentie à l'aise. Avant d'y aller je le prévenais toujours que je n'avais pas envie de lui, que je ne voulais pas me donner mais jamais, pas une fois j'ai été écouté. Mettre en route son ordi, me faire regarder un film ou une série et peu à peu se rapprocher, me serrer et moi je me sentais oppresser. Je disais non, je le repoussais... Il s'en foutait. Alors à force d'insistance et lasser de voir  qu'aucune de mes resistances ne marchais je finissais par lui laisser accès  à mon jardin secret. Je regardais le plafond pendant que monsieur s'éclatais, ne ressentant aucun plaisir, aucun désir mais seulement dégoût et haine. Une alarme, mon échappatoire, la sonnerie annonçant la fin mais même ça il ne le respectait pas. Je me devais de partir pour prendre mon car rentrée chez moi. Jamais il n'a voulu prendre en compte cela. Alors obliger de rester là, voir ses mains s'activer au-dessus de moi, attendre la fin... Liquide gluant, collant, dérangeant. Je m'essuis, j'ai honte, je veux m'enfuir.. J'ai peur aussi, je suis prisonnière de cet être humain qui me considère comme son chien. Cela dura quelques mois qui furent déjà trop. A présent ce calvaire est finis depuis plusieurs mois mais il m'a fallu du temps pour me reconstruire. Écrire ces mots me font monter les larmes au yeux et une sensation de dégoût. Je prie la vie pour qu'un jour tout cela ne sois plus que des hantises.

Textes D'une Plume Noire (en cour)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant