L'arrestation

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Cela fait maintenant douze jours que nous avons discrètement infiltré l'hôpital, et nous avons remarqué un certain nombre d'individus suspects qui ont défilé durant cette période. Des hommes impeccablement vêtus de costumes parfaitement ajustés, parfaitement taillés de la tête aux pieds, et des femmes vêtues d'Armani.  On pourrait penser qu'il n'y a rien de mal à bien s'habiller, mais lorsqu'on est friqué, on évite généralement de se rendre dans un hôpital public, pour se taper  deux heures d'attente.

Tous les indices mène à Rome, ça ne peut être que les italiens.

Ils sont tous passés pour des soit dit visites médicales trimestrielles.

Entre temps, avec tout ça sous le bras, nous sommes à présent à 80% de certitude quant à sa visite cet hôpital et pas un autre, il prendrait pas le risque de changer d'hôpital sans se préparer.

Avec l'aide de Mark, nous avons pu mettre la main sur les caméras d'un tiers des hôpitaux entre Manhattan et Staten Island. Et il n'y a eu aucune visite d'homme en costard et femme en Armani jusque-là.

Faut surtout pas oublié de relever le fait que je vis un calvaire, j'ai perdu au moins vingt kilo, peut-être que j'exagère, disons quinze? Ou dix? Bon on va dire cinq ou moins? Vous êtes contents.

Moi qui me plaignais le premier jour, et bien j'avais encore rien vue.

Le réveil c'est 6h, et je ne rentre pas avant 23h, j'aurais dû l'écouter le premier jour lorsqu'elle m'avais proposée de rentrer.

Avec Amy nous n'avons fait que nous croisé, elle m'évite et je n'ai pas l'impression que ça vienne de nos occupations respective.

Je vais essayé de lui tiré les vers du nez une fois tout ça terminer, sachant que si j'essaye de le faire maintenant, elle mettra sur le compte de la mission.

Je longe le couloir des quarantaines, cet endroit me fil la chaire de poule.

Alors que je m'apprêtais à emprunter l'un des couloirs, des fragments de voix me parviennent. Je m'arrête brusquement et jette un coup d'œil par-dessus mon épaule pour vérifier s'il y a quelqu'un qui s'approche. Le couloir est désert, alors je tends l'oreille attentivement.

- Non, on peut pas prendre le risque de venir une autre fois je te dis. Dit un homme à la voix grave.

- Et s'ils arrivent à détecter le brouilleur après son entrée? Demande un autre.

- Alors on passera au plan B, lui répond celui à la voix grave avant d'ajouter. Écoute nous avons tout vérifier, avec le sommet de l'OTAN toute la police se trouve à l'autre bout de la ville, le FBI, le secret service, tous sont occupé à surveiller d'autres fesses.

Il eut un silence avant que l'autre ne réponde.

- D'accord.

Ils s'approchent de moi, en me tournant, je découvre une porte derrière moi. Rapidement, je m'y engouffre et la laisse entre-ouverte pour pouvoir observer leur apparence. L'un d'eux est un colosse barbu, tandis que l'autre est un grand blond mince. Une fois qu'ils sont partis, je sors précipitamment et me dirige vers l'ascenseur pour me rendre au bureau de Zarah.

Il est temps de se préparer.

Je pénètre dans son bureau en trombe et, par malchance, je trébuche non pas à cause de ma course, mais plutôt à cause de ce sur quoi je suis tombé. Là, je la vois en train d'embrasser une femme que je n'ai jamais vue ici auparavant.

La femme en question se tourne vers moi et, wow, laissez-moi vous dire qu'elle n'est pas exactement agréable à regarder. Bon, soyons honnêtes, vous me poser à côté d'elle, on pourrait dire que je suis un monstre à deux têtes. Elle est incroyablement grande, on pourrait la comparer à une girafe tiens.

Juliette et Juliette ®️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant