Entre doutes et promesses

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J'ouvre la porte sans frapper, il est assis à son bureau, en me remarquant il se lève.

- De quel-

- Jackson Abbott, vous l'avez bien dans le cul. Dis-je en le coupant avec un sourire.

- C'est quoi ce bordel ! Dit-il furieux.

Je fais un geste en direction des agents, ils s'approchent de lui, il se débat mais ils parviennent à lui passer les menottes et le dirigent vers la sortie.

Je les suis dans l'espace ouvert, tout le monde nous observe sans intervenir.

Je me positionne devant l'ascenseur, mais avant d'entrer, je me tourne vers eux.

- En réalité, votre patron est un véreux. Dis-je en montant dans l'ascenseur.

Avant que les portes ne se referment, on entend leur agitation, je me tourne vers lui et souris.


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Je frappe à la porte, une autre et cette fois, j'angoisse a l'idée qu'elle s'ouvre. Elle finit par s'ouvrir. Elle s'appuie dessus en croisant les bras.

Elle porte un legging, un débardeur, le tout recouvert par un grand châle. D'accord, si rien que le fait de voir en legging, me donne en vie de la soulever et l'amener dans sa chambre. Cela en dit long.

- Es-tu venu me dire que j'ai également une quelconque liaison avec Banki Moon ?

Elle me sort de ma contemplation.

Je hausse un sourcil.

- Je ne savais pas que tu étais antiquaire. Dis-je en souriant.

Elle soupire en s'écartant de la porte, essaie de la fermer, je mets mon pied pour caller la porte.

- Je suis désolée. Dis-je avec sérieux.

Elle me scrute avant de me laisser entrer.

Je la suis dans le salon, elle s'assoit à l'extrémité du canapé, je fais de même et prends place à ses côtés.

L'atmosphère est tendue, je regarde partout sauf dans sa direction, pendant qu'elle, continue de me fixer, c'est super déconcertant, elle pouvait pas faire pire. Vraiment déstabilisant.

J'ose prendre la parole d'un ton ironique, histoire de détendre une cette atmosphère.

- Tu ne me proposes pas un verre ?

- Sarah. Dit-elle d'une voix douce.

- Pas grave, je n'ai pas soif non plus. Dis-je en souriant, puis je continue. Je t'ai appelée plusieurs fois hier et avant-hier, tu n'as pas répondu et tu ne m'avais pas non plus rappelé. Je dois supposer que t'étais occupée.

Elle ne répond pas, je pose ma main sur la sienne et elle me tape avec l'autre.

Je retire ma main.

- Aïe. Dis-je en tenant ma main. Mais enfin, u'est-ce que t'a ?

- Qu'est-ce que j'ai? Répète-t-elle en se tournant complètement vers moi.

J'avale ma salive en baissant la tête.

- Oui, tu ne réponds pas à mes appels, je viens, et tu te comporte de façon bizarre.

- Tu te moques de moi, c'est ça ? Dit-elle en se levant.

- Zarah...

- Tu m'accuses de je ne sais quoi ! Et maintenant, tu viens ici, elle s'arrête, prend une grande inspiration. Rentre chez toi, je suis épuisée.

Juliette et Juliette ®️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant