Bonne année « 2016 »

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- Qu'est-ce que c'est que ça ? Demandé-je à Meg en montant dans la voiture.

- Un cadeau pour la fête. Dit-elle avec évidence.

- C'est une fête en l'honneur d'un bébé, et toi, tu prends une bouteille de vin hors de prix ?

- Pour faire bonne impression. Répond-elle en haussant les épaules.

- Donne-moi ça. Dis-je en prenant la bouteille et la plaçant sur le siège arrière. Voilà, on peut partir. Dis-je en démarrant.

- Mais on va les mains vides ?

- Oui, Meg.

- Laisse-moi-

- Tut tut tut, tais-toi. Quand j'achèterai la Ferrari, tu pourras cotiser à ce moment-là. Dis-je en la coupant.

- Quelle Ferrari ? Demande-t-elle, perdue.

- Celle pour mon filleul.

- Tu es malade.

- Je prends ça pour de l'admiration. Dis-je avant de démarrer.

Nous sommes devant la porte de Ben. Je toque et quelques secondes plus tard, il ouvre.

- Bonsoir, c'est toi Megan ? Lui demande-t-il.

Je le regarde puis me tourne vers Meg.

- Bonsoir, oui. Répond-t-elle après m'avoir lancé un regard.

- Tu avais l'intention de venir avec un cadeau, mais cette folle t'en a empêchée. Dit-il en me lançant un regard noir que je lui rends.

- Euh, oui, enfin non, je-

Avant qu'elle ne puisse finir sa phrase, il la tire à l'intérieur et claque la porte.

Je reste silencieuse un moment, puis je reprends mes esprits. Je tambourine sur la porte.

- Ben, ouvre cette porte. Lui ordonné-je en criant.

- Non, rentre chez toi et reviens avec quelque chose, ou prends celui que tu as retiré de ta nouvelle petite amie. Dit-il en criant aussi.

- Je ne suis pas sa nouvelle petite amie.

- Ce n'est pas ma nouvelle petite amie.

Meg et moi parlons en même temps.

- C'est vrai ? Bon, peu importe, dégage de chez moi.

- Où est Debora ? Demandé-je calmement.

- Pour que tu la corrompes avec ton histoire de Ferrari, oublie.

- Ben, j'ai acheté de nouvelles fringues spécialement pour l'occasion. J'essaie d'un ton suppliant en baissant le ton.

- C'est vrai ? Demande-t-il à Meg en chuchotant.

- Oui. Répond-elle.

Il ouvre la porte et je le bouscule pour entrer.

- Espèce d'enfoiré, je me les suis gelé. Dis-je en me frottant les mains.

- Oh, c'est vrai, tu t'es offert de nouvelles fringues. Il se tourne vers la pièce de vie et crie : Eh les gars, Sarah s'est acheté de nouvelles fringues.

Juliette et Juliette ®️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant