Juliette et Juliette ®️

Le sauvetage

Je perçois les vibrations de mon téléphone sur ma poitrine, sans ouvrir les yeux, je le saisis et réponds.

« - Oui ?

- Sarah, c'est Ben. J'ai trouvé quelque chose. Tu devrais venir.

J'ouvre les yeux.

- Où es-tu ? demandai-je en consultant l'heure sur ma montre.

- Sur les lieux du camping. Je t'envoie l'adresse.

- D'accord, j'arrive. »

Je raccroche et me redresse.

Un plaid recouvre mon corps et un coussin est posé sous ma tête. Quelqu'un a dû me les donner pendant que je dormais.

Je me lève du canapé et entends des bruits en provenance de la cuisine. Je m'avance et trouve Zarah assise sur un tabouret, une tasse de café à la main, et un calepin à côté d'elle sur lequel elle écrit, peut-être son journal.

- Bonjour. Dis-je pour attirer son attention.

Elle lève les yeux.

- Bonjour. Me répond-elle tout en continuant d'écrire sur son calepin.

- Ben m'a appelé, ils ont découvert quelque chose. Je vais aller voir. Lui dis-je en la regardant alors qu'elle garde son attention sur son calepin.

- D'accord. Me répond t'elle.

- L'ordinateur, je-

- Tu peux le prendre. Me coupe-t-elle.

Ok.

Je n'ajoute rien et me retourne pour quitter la cuisine, mais je tombe sur Amir.

- Bonjour, Sarah.

- Bonjour, Amir. Ta réussi à te reposer un peu?

- Oui, merci.

- Je vais me rendre sur les lieux. Ben a trouvé quelque chose. L'informai-je.

- Je viens avec toi. Dit-il immédiatement.

- Hors de question. Intervient la voix de Zarah.

- Je dois y aller avec elle. Je pourrais probablement aider, et elle ne m'a pas encore interrogé.

Avant que sa sœur ne puisse reprendre la parole, je réponds à Amir tout en sortant de la cuisine.

Au diable les gants.

- Tu peux venir avec moi.

Je passe par le salon, récupère l'ordinateur et sors. Ma voiture est garée à gauche de l'allée, et un des gardes me tend mes clés. Je le remercie et me prépare à partir.

Une fois sur la route, Amir prend la parole.

- Tu la comprends, elle n'apprécie tout simplement pas le sentiment de ne pas avoir le contrôle dans certaines situations. Explique-t-il mal à l'aise.

- Ne t'inquiète pas, je saisis, alors pourquoi ne me racontes-tu pas tout?

- Entendu, donc le mardi, nous sommes arrivés là-bas en vue de rentrer le jeudi, tu vois, pour la fête. J'acquiesce. Alors j'ai partagé une tente avec un jeune appelé Hernandez, et Jameela était avec son amie Mélissa. Tout se passait bien jusqu'à hier matin, quand nous avons commencé à ranger nos affaires. Un groupe de personnes est arrivé en riant et a commencé à tirer. Ensuite, ils nous ont pris -