Juliette et Juliette ®️

La demande en marriage et l'embrouille

Je descends de la voiture et observe brièvement la demeure, apercevant au loin Arthur qui se dirige vers moi.

- Mademoiselle Fanfare ! Quel plaisir de vous voir. Dit-il avec un large sourire.

Je ris en secouant la tête.

L'histoire de Mademoiselle Fanfare, je ne vous la raconterai jamais. Jamais.

- Arthur, j'ai une fille maintenant et tu compte continuer à m'appeler comme ça. Dis-je en le prenant dans mes bras.

Arthur est le majordome de la demeure, il fait partie de la famille.

- Laisse tomber, maintenant je me laisse faire.

Nous interrompt Hassem en se dirigeant vers nous depuis les écuries.

Il vient du côté des écuries.

- Monsieur Fanfare. Réplique Arthur pour appuyer ses paroles.

- Tu vois, dit-il en s'avançant vers moi et me prends dans ses bras. Ça va ? Me demande-t-il une fois séparés.

- Oui, je prends une poiles entre les doigts de son veste. Et toi, tu pond des poiles par les oreilles.

Il pose une main sur mon épaule.

- Je me demande parfois comment tu fais pour survivre dans ce monde avec un tel QI, j'étais allé me balader un peu en cheval.

- Je vous laisse, Monsieur et Madame Fanfaronne. Lance Arthur de manière théâtrale en se dirigeant vers l'arrière de la demeure.

Nous rions avec Hassem, puis nous entrons.

- Où est maman ? Je demande en me dirigeant vers l'espace de vie.

- Dans sa chambre, viens, on monte. Me répond-il en me faisant signe de le suivre.

Je le suis et nous montons, puis nous nous dirigeons vers la chambre parentale.

Hassem toque à la porte et l'ouvre. Elle est assise sur le fauteuil de sa chambre avec son ordinateur.

Quand elle nous aperçoit, elle le ferme et se lève pour s'avancer vers nous avec un sourire.

- Tu viens enfin rendre visite à ta pauvre mère ?Dit-t-elle en me prenant dans ses bras.

- Ce n'est pas plutôt vieille que tu voulais dire ? Dis-je en souriant.

Elle me frappe à la joue d'une petite tape.

- Aïe. Fais-je.

- Dit encore que je suis vieille et tu verras. Me met elle en garde d'un air faussement menaçant.

- Pourtant, tu nous as appris à toujours dire la vérité, je tourne la tête vers Hassem. Pas vrai, Hass ?

- Tout à fait. Répond ce dernier en hochant la tête.

- Tu vois, on doit toujours dire la vérité. Dis-je en revenant vers elle.

Elle ne me répond pas, mais à la place, elle me prend une fois encore dans ses bras, me serrant.

Une fois séparés, elle prend mon visage en coupe.

- Ça va ? je hoche la tête. Et ma petite fille ? Demande-t-elle ensuite avec un sourire.

- Elle va bien aussi.

- Et Zarah ?

- Elle aussi,je me gratte la nuque. En fait, je suis là pour te parler de quelque chose. Dis-je d'un air timide.