La surprise

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- Surprise et joyeux Noël. Dit-t-elle.

- Madame la sénatrice. Dis-je en m'inclinant légèrement, puis je la devance pour ouvrir ma porte.

Elle entre et me suit à l'intérieur en affichant un sourire.

- Je suis sénatrice, pas une espèce de reine ou quelque chose dans ce genre. Intervient-elle en refermant la porte derrière elle.

- C'est pourtant exactement ce qui se dit des autres sénateurs, et surtout, je fais mine de réfléchir. Les médias. Concluais-je en saisissant une bière.

- Ah, tu as foi en ce que les charognards des médias racontent maintenant ? Demande-t-elle en s'installant sur mon lit, en croisant les jambes.

- Je n'ai pas foi en eux, je crois ce que je vois. Depuis que Madame la sénatrice a été élue, je ne l'ai plus revue. Dis-je en m'appuyant contre le dossier du canapé.

- J'ai été submergée de travail.

- Sérieux, Cortez ? Tu n'as pas trouver mieux? Et pourquoi t'a pas appelé avant de passer? Tu n'as plus mon numéro? Dis-je en levant un sourcil.

- Je t'ai appelé toute la journée, d'ailleurs, et tu n'as pas décroché. J'ai même laissé un message, en essayant de te convaincre de me rappeler. Répond-elle en haussant les sourcils.

- Ah mince, oui, j'ai oublié mon téléphone quelque part. Dis-je en me souvenant.

Elle se frotte le front un instant.

- J'ai entendu dire que tu es à nouveau sur le match. Lance-t-elle en m'observant de haut en bas.

- C'est ça qui t'amène? Dis-je en prenant une gorgée de ma bière.

Elle me fixe intensément avant de soupirer.

- Comment tu vas?

Je la regarde à mon tour.

- Plutôt bien.

Elle se lève et s'approche jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace entre nous. Son corps se colle au mien, et son visage se rapproche du mien.

- Tu ne m'as pas servie. Dit-elle en prenant ma bière.

- Je n'ai que de la bière, et j'ai entendu dire que Madame la sénatrice ne boit plus de bière bon marché. Dis-je en haussant les épaules.

Elle ne répond pas, prend une gorgée et renverse le reste sur sa poitrine. La bière imbibe sa chemise, elle retire son manteau et le jette. Mes yeux restent fixés sur elle.

- Je crois que j'ai besoin d'une autre chemise. Me dit-elle en déboutonnant sa chemise.

Ma respiration s'accélère, bouton après bouton. Alors que je m'apprête à défaire le dernier bouton, quelqu'un frappe à la porte.

- Fait chier. Je jure en me libérant de son emprise, puis je vais ouvrir la porte.

Et une nouvelle surprise, les surprises ne s'arrêtent pas ce soir. La magie de Noël ? Je m'en méfie.

Juliette et Juliette ®️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant