Du rêve à la réalité, saison 2.

Chapitre 25

Ben se retourne, me regardant. Je sens mon cœur battre parce que je ne sais pas comment m'y prendre, parce que je ne sais pas comment il va réagir.
-  Ben, je sais que je t'ai beaucoup demandé par rapport à Harry la dernière fois, ajouté-je, mais Uma a s à place ici, parmi nous. Je sais que tu ne pourras pas mettre tout le monde à Auradon et je sais que j'abuse beaucoup en te demandant ça mais j'aimerais qu'Uma reste avec nous. Sur l'île de l'oubli, si elle n'avait pas été là, je n'aurais pas survécu longtemps. Elle m'a sauvé la vie plus d'une fois. Elle n'a pas hésité à me défendre alors qu'elle n'était pas obligée. Elle l'a fait parce qu'elle a un bon cœur, comme toi, comme nous. Gil aussi. Ce sont des personnes qui ont leur place ici.
- Je t'arrête tout de suite Peython, annonce Ben.

Face à ces mots, les battements de mon cœur s'accélère. J'ai peur qu'il n'accepte pas Uma et Gil. Je ne dis pas qu'il ne les aime pas mais il y a tellement d'enfants qui ont leur place ici. Même des adultes. Beaucoup de personnes sur l'île de l'oubli ont leur place à Auradon parce qu'ils ne sont pas si méchants que ça, parce que certains ont changé et parce que certains n'ont jamais été réellement méchants. Ben ne peut pas accepter tout le monde et je le comprends bien.  Il y a tellement de personnes qui veulent avoir leur chance à Auradon que Ben ne peut pas répondre favorable à tout le monde. Ben finit par partir sans dire un mot. Nous le retrouvons quelques minutes plus tard sur l'un des balcons du château afin que tout le monde puisse le voir.
- Écoutez ! S'exclame Ben.

Tout le monde se retourne afin de le regarder pour l'écouter bien attentivement.
- Cette histoire m'a fait réfléchir, s'explique Ben. Elle m'a fait comprendre qu'on ne peut pas échapper au mal, qu'un jour où l'autre, il finira par arriver et ça, c'est grâce à Harry et à Monsieur Pan. Nous avons maintenant la prison à Auradon, avec des gardes, avec des murs solides, un endroit où les méchants seront en prison sans qu'ils ne puissent utiliser la magie, sans qu'ils ne puissent s'échapper. Un endroit sécurisant pour nous. C'est pourquoi, j'ai décidé en tant que roi de détruire cette barrière qui sépare l'île de l'oubli avec Auradon pour ne former qu'un seul peuple et ensemble, nous allons protéger cet endroit. Je demande à la marraine la bonne fée de briser cette barrière une bonne fois pour toute pour nous réunir tous ensemble!
- Mais Ben, tu n'as pas peur qu'il y ait d'autres problèmes, d'autres attaques ? Demande Audrey inquiète.
- Si bien sûr mais regardez, la barrière est fermée et pourtant, il y a bien eu des attaques. Nous ne devons plus avoir peur. En brisant cette barrière, nous éviterons d'autres attaques parce qu'il n'y aura plus qu'un peuple et personne ne se sentira à l'écart. Si une autre attaque surgit, nous serons prêt tous ensemble à protéger l'île de l'oubli qui devient Auradon !

Je mets quelques minutes avant de comprendre ce que Ben vient de nous annoncer. Tout le monde semble heureux et c'est lorsque je vois les autres crier de joie, notamment Mal, Evie, Carlos, Jay et Harry que je comprends. Je me retourne aussitôt vers Uma et lui souris. Sourire qu'elle me rend. Je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras, heureuse de savoir qu'elle va rester ici à nos côtés.
- Merci Peython, sourit-elle.
- Je n'y suis pour rien !
- Tu as parlé à Ben et je reste ici grâce à toi.
- C'est grâce à Ben. Il a pris sa décision avant même que je lui parle.

La marraine la bonne fée se place au côté de Ben, sur le balcon et tend sa baguette magique vers l'île de l'oubli. Elle pose un regard sur son roi afin d'être sûre de sa décision. Ben lui fait oui d'un signe de tête et la marraine la bonne fée agite sa baguette et la barrière s'ouvre. Les habitants de l'île de l'oubli hésitent mais finissent par arriver à Auradon. Nous les accueillons avec joie afin qu'ils se sentent comme chez eux.
- Alors, tu es heureux de voir nos deux peuples réunis ? Demandé-je à Harry.
- Bien sûr. Il y a de la place pour tout le monde à Auradon, non ?
- Oui même si je t'avoue que j'ai un peu peur.
- Peur de quoi ?
- Peur qu'un autre malheur apparaît.
- Ben l'a dit, on ne pourra pas empêcher qu'un drame arrive, avec ou sans cette barrière.
- Je sais mais je n'ai pas envie qu'il t'arrive encore quelque chose. J'ai eu peur pour toi. En plus, tu t'es coupé le doigt. Je n'ai pas envie que ça recommence. Il peut encore se passer tellement de choses.
- Mon doigt va bien. Je l'ai recousu et je te promets d'aller voir la bonne fée pour qu'elle me répare ça entièrement et...
- Et ?
- Et tu n'as pas à avoir peur, me dit-il en me collant contre lui.
- C'est censé me rassurer ?

Il rigole comme pour se moquer de moi. Je lui donne une petite tape sur son torse pour lui signaler d'arrêter de se moquer de moi, ce qui le fait rire quand même.
- Tu n'as pas à avoir peur parce que je serais là pour te protéger.

Je lui souris, pose mes mains au niveau de son cou et finis par l'embrasser. Je crois que cette fois-ci, nous sommes vraiment un couple solide. Cette histoire nous aura rapprochée. J'ai vu qu'il tenait vraiment à moi et je pense que c'est réciproque. J'ai surtout vu un énorme rapprochement entre lui et mon père et ça, ça n'a pas de prix. Même si cette aventure m'a fait peur, même si j'ai cru perdre mon copain, il y a beaucoup de positifs à en tirer. Mon couple est solide. Mon copain et mon père s'entendent très bien. Les habitants de l'île de l'oubli sont à nos côtés. Je pense que nos vies ne peuvent qu'être meilleures à présent.
- Ferme les yeux, me dit Harry.

Je fronce les sourcils mais lui obéis malgré tout. Je le sens aller derrière moi, attachant un collier au niveau de mon cou. Harry se déplace en face de moi.
- Tu peux ouvrir les yeux, finit-il par me dire.

J'ouvre donc mes yeux et je coi un collier couleur dorée avec un pendentif en forme de crochet avec un petit H inscrit dessus. Je souris bêtement voyant le magnifique cadeau que vient de me faire Harry.
- Avec toute cette histoire, je n'ai pas eu l'occasion de t'offrir ton cadeau pour nos un an, m'explique Harry.
- Harry, il est magnifique. Merci. Merci beaucoup.

Les larmes montent. Des larmes de joie bien sûr. Je lui saute au cou, l'embrassant au creux de celui-ci, le remerciant encore. C'est le plus beau cadeau que l'on ait pu m'offrir.
- J'ai moi aussi quelque chose pour toi, lui avoué-je.

Je sors de ma poche son cadeau lui donnant dans la main. Il ouvre sa main, regardant attentivement.
- La chevalière que tu as dans les mains es tun cadeau de mon père, lui expliqué-je à mon tour. Il m'a demandé de l'offrir à l'homme que j'aime.

Harry observe la chevalière quelques secondes avant de finir par la mettre. Il me prend finalement dans ses bras, me chuchotant un merci au passage. Je sens ses bras me serrer fort, ce qui me fait du bien. J'aime sentir son corps le plus proche possible du mien, ça me donne tellement de sécurité.
- Je t'aime Peython, m'avoue Harry en posant son front contre le mien.
- Je t'aime aussi Harry.

FIN.

----
C'est la fin de cette fiction. Je tenais à vous remercier pour l'accueil de cette fiction. Je l'ai abandonné pendant plusieurs mois et quand je l'ai reprise, il y a plusieurs lecteurs qui attendaient toujours. Ça m'a vraiment fait plaisir. J'espère que la suite vous aura plu.
Merci.