Jasper

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Danser au milieu de la piste sur un slow avec mon Bellamy était juste parfait. Je suis comblé. Je parviens même à mettre de côté, le temps de la soirée, les problèmes d'Andrew et Ally. Bien évidemment je n'ai pas bu une seule goutte d'alcool, j'ai simplement tourné au coca-cola toute la soirée avec un fond de mal de tête.

— Viens, suis-moi. Dis-je à Bellamy en me levant et le saisissant par le bras pour le tirer hors du gymnase.

— Qu'est-ce que tu fais ? Où est-ce que tu m'emmènes ? Demande-t-il en ricanant bêtement.

Je nous ai dirigé en dessous du grand chêne qu'il y a derrière le bâtiment, juste au bord de la grande falaise laissant place à l'imposante vu du pacifique qui règne sans fin. Je venais souvent, autrefois, me réfugier dans cet endroit. Je m'y sentais bien. Et ça fait un éternité que je n'y ai pas mit les pieds.

Il y a un vieux banc en bois délavé sur lequel nous prenons place tous les deux. Puis s'en suivit un long et profond silence, avec seulement le vent qui parcourait nos cheveux et balayait les mien sur le côté. On peut toujours entendre le brouhaha qui s'impose dans le gymnase, mais celui-ci semble n'être qu'un lointain écho auquel nous ne prêtons guère d'attention.

— C'est incroyable. Dit Bellamy. Je ne connaissais pas cette endroit.

— Je venais souvent ici en première année à Morrison, sans doute un moyen d'éviter tous les autres. Réponds-je tout en gardant mon regard rivé sur l'océan.

Le ciel brille de mille feux. Tel un tapis de crystals.

— Il était magnifique, n'est-ce pas ? Me lance Bellamy.

— De quoi tu parles ?

— Du septième enregistrement...

Je reste un moment interdit. Il a raison, mais ai-je v vraiment envie d'aborder ce sujet là ?

— Oui. Magnifique...

— Il a dit tellement de chose vrais et que pas suffisamment de personnes comprenne. C'est ça qui est magnifique.

— Tu as raison. Maintenant je pense que mon frère a eu ce qu'il voulait. Nous sommes réuni.

— Oui... Mais je pense que ça ne doit pas s'arrêter là.

— Que veux-tu dire ? Demandé-je en plissant les yeux et en lui faisant enfin face.

— Ça ne change pas le fait que d'autre élèves ce font harcelé à Morrison et partout ailleurs. Je sais que pour les autres école nous ne pouvons rien, en tout cas pour le moment, mais pour notre lycée nous pouvons faire quelque chose. Et c'est dans notre devoir d'agir ! S'exclame-t-il.

— Hé bien, hé bien, Monsieur Baker je ne vous imaginer pas comme tel. Mais je suis plus que ravi de découvrir cette facette de votre personnalité.

— Oh mais il y a encore pleins d'autre facette de moi que tu ne connais pas encore. Me lance-t-il en souriant avant de venir m'enlacer de ses bras forts et musclés.

Nous sommes resté assis ici durant des heures encore. Jusqu'à ce que finalement les autres nous rejoignent. Je parle des sept de Morrison ou les « survivant » comme le dit si bien Trevor.

— Alors vous faites quoi les garçons ? Demande Jolly de son air toujours aussi enjoué.

— On regarde les étoiles. Réponds-je.

— Et on a aussi prit la décision d'agir à Morrison. Rétorque Bellamy en me fixant des yeux avec insistance.

— Qu'est-ce que vous voulez dire ? Demande Clayton qui se couche dans l'herbe fraiche.

— À présent nous n'allons plus laisser les autres faire la loi et emmerdé ce qui nous rien demandés ! Dès la reprise des cours nous deviendront les sept de Morrison et personne ne fera de mal au autres sans que nous nous en mêlions !

— Je suis tout à fait d'accord ! Lance Jolly. Maintenant nous sommes en bonne position et nous ne sommes pas seul face aux autres.

— C'est vrai, je veux vraiment aider les « gentils » maintenant et ne plus agir comme je l'ai pu faire avant... Ne plus agir comme un connard. Balance Brandon avec ce même regard d'enfant apeuré qui me fait pitié.

— Et en ce qui concerne les enregistrements... On fait quoi ? Demande Charlie.

Inconsciemment je lui lance aussitôt un regard noir. Que celui-ci à bien remarquer puisqu'il a baisser les yeux au sol. Fixant désespérément ses chaussures. Il faut dire qu'en ce qui le concerne j'ai du mal à accepter ce qu'il a fait à mon frère. Mais je dois lui pardonner comme j'ai pardonné aux autres. Simplement, je pense que cela prendra un peu plus de temps.

— On doit les garder précieusement avec nous, ne pas les supprimer, mais surtout s'assurer que ça ne tombe entre les mains de personne d'autre hormis nous sept. Est-ce que c'est bien clair pour tout le monde. Dit Jolly plus que sérieusement.

Tout le monde approuve ses consignes. Et personnellement je suis tout à fait d'accord à une exception qui confirme la règle. Il y a une personne à qui je dois remettre les enregistrements. Et je suis profondément convaincu qu'il s'agit de la railleur solution. Tout du moins j'entends au fond de moi une petite voix me dire qu'il faut le faire et les remettre à cette personne en particulier.

Les heures ont défilé et nous finalement tous rentrés à West-Ham. J'ai récupéré Dorian assez tard dans la soirée, avant de finir notre nuit à la maison. Je suis vraiment ravis car sur le chemin pour rentrer, Dorian m'a confier avoir vraiment trouvé sa place parmi nous et qu'il se sent véritablement à son aise. Il faut dire aussi que Jolly adore prendre soit de lui. Il doit sans doute la voire comme une sorte de grande soeur.

***

Le lendemain, la ville entière parait s'être calmée. Comme si elle dormait encore. Nous avons passé toute la journée, nous huit, à trainer dans la maison, rire de tout et de rein, enchainer les films et s'enfiler des litres de glace Ben and Jerry's. C'était une journée absolument parfaite. Mais malheureusement je me devais de faire quelque chose d'important le soir venu.

J'avais donné rendez-vous à Andrew dans son bureau à Morrison High en fin d'après-midi. Enfin le moment venu je me suis faufilé en douce en dehors de West-Ham au moment où tous les autres étaient prit par leur occupation, puis je suis parti au volant de ma Jeep rejoindre le lycée.

En pénétrant dans ces longs couloirs vides je ressentais des frissons. Le soleil, qui disparaissait peu à peu au loin, projeté une lueur dorée sur les murs en bois foncé du l'établissement. C'était étrangement relaxant et provoquait une ambiance apaisante.

À présent me voilà face à lui. Un moment que je redoute temps mais qui doit arriver.

— Je... Je voulais te parler de quelque chose en particulier... Commencé-je.

— Non, Jaser, attends. Avant que tu commences à dire ce que tu as à le dire, c'est moi qui doit avouer une chose sur laquelle je t'ai mentit.

Étrangement je vois aussitôt où il veut end venir, alors je prononce les mots à sa place tout en espèrent me tromper...

— C'est au sujet d'Ally, vous avait perdu cette enfant. Votre enfant. Dis-je les larmes aux yeux.

— Oui... Finit-il par soupiré après un instant d'absence. Je n'ai pas vraiment envie d'en parler, tout comme Ally, mais je tenais à ce que tu sois au courant. Maintenant dit moi ce que tu veux, je t'en prie la parole est tout à toi. Dit-il en saisissant un mouchoir afin d'essuyer les quelques larme qui venaient de perler aux coins de ses yeux.

— Je... 

Dirty Little SecretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant