Quand vient décembre, sa neige et son froid
Les glaces brûlantes consument une fois de plus mon cœur
Quand vient décembre, sa fête et sa joie
L'amertume d'une blessure jamais fermée noircit mes heuresL'incertitude morne du mauvais temps
Comme la vaine tempête qui agite nos consciences
Quand le sablier de l'année se vide, on en fait le bilan
Et noirceur se régale de notre vaine confianceDu piano aux blanches notes d'argent
Du calendrier de l'avant aux cases de sang
Je ne retiendrais que la musique mélancolique
Et dans les feux des fêtes que fond l'ArctiqueHanté par l'impression que Noirceur se venge
La saison sèche a t'elle été trop belle ?
L'impression de reproduire nos erreurs est bien cruelle
Ma peine demeure et seuls les acteurs changentSombre lumière, celle de l'éternel recommencement
L'impression de revoir ce soir d'orage d'antan
Un an plus tard, le château de cartes reviens
Il a simplement grandi, et autrui lui convientOu sont donc passées les chaudes Sonates
Elles qui promettaient d'autres cartes ?
L'hiver est elle une éternelle épée de Damoclès
Dont chaque année la froide caresse me blesse ?Car, vois tu, seule à changer mon inquiétude
Et j'ai peur des tréfonds de la noirceur
Face à Noël je conserve ma solitude
Mais moins égoïste, je ne tremble plus que sur mes erreursAlors quand un manteau de neige couvre la terre
Et que le feu glacial réduit mon ataraxie en cendres
Le sentiment de revivre ce recueil passé m'atterre
Et bien sombre sont mes pensées
quand vient décembre
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Le désenchantement du Monde
PoetryLe Monde a t'il perdu toute sa magie ? Où est-ce seulement sa noirceur qui l'a désenchanté ? Car quand passent l'éphémère espoir et la banalité des tourments, seul demeure un constat qui ne laisse nulle place à l'enchantement: tout à une fin, et not...