Te voila donc, la diabolique tentatrice
Venant te mirer dans nos muettes souffrances
Écorchant mon âme à fleur de peur de tes ronces
Dansant sur les ruines de mon coeur en piècesPutain de ballerine, tu fais danser mon coeur
Chaque hymne à ta beauté est une erreur
Maudite valseuse que créa Lucifer
Qui créa en tes courbes idéales l'enferOh tas de chair qui n'aurait pas du s'animer
Maudite poupée qui se joue de nos désirs
Sorcière, tu t'en sers pour mieux nous asservir
Avant d'impitoyablement nous piétinerToi, sadique prêtresse des amants maudits
Toi, qui te pâmes de sacrifier l'amour vrai
Marquise moderne, tu te veux le fléau
Déchirant les espoirs, des enfants d'ÉratoIl est drôle j'admets, d'exhumer les désirs
De ces faux Socrate, qui prétendent ne voir
Que les beautés de l'âme, sans apercevoir
Du soma. Quel plaisir, quand tu les fais mentirTu ne te crois le démon que d'êtres hypocrites
Ne faire danser que de larmoyants poètes
Mais de l'enfer tu apprécias vite les rites
Et le malheur met désormais ton âme en fêteMais dis moi donc, ma vaniteuse ballerine
Valseras tu encore devant Lucifer
De quelles souffrances feras tu donc ton hymne
Quand sous terre, tu danseras avec les vers
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Le désenchantement du Monde
PoésieLe Monde a t'il perdu toute sa magie ? Où est-ce seulement sa noirceur qui l'a désenchanté ? Car quand passent l'éphémère espoir et la banalité des tourments, seul demeure un constat qui ne laisse nulle place à l'enchantement: tout à une fin, et not...