Le souffle des Muses

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Une lueur brillant quand s'éteint l'astre du jour
Un vif argent quand l'or du soir étend sa trêve
Un fluide qui engloutit à l'encre des rêves
La plume, qui peut enfin ruisseler d'amour

Bénie par l'ondée pleurée du ciel par les Muses
Elle noircit la page blanchissant les nuits
Elle devient l'oasis, de glacées insomnies
Quand l'inspiration vient nous ouvrir ses écluses

Errant dans la mangrove de ses vastes peines
Promenant ses sentiments au soleil couchant
Éclairé par Saturne, de ses mots Verlaine
Fit de sa mélancolie un regard spitant

Lorsque l'âme du poète part à vau-l'eau
Elle le délivre de sa pesante noirceur
Venant sublimer ses douleurs intérieures
Plouf, jaillit l'aquarelle qui nous peint le Beau

Le désenchantement du MondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant