Le temps d'une pensée

Chapitre 6

          Nous partons enfin pour notre nuit de noce après une semaine d'attente interminable. Nous sommes donc toutes les deux l'une à côté de l'autre dans l'avion, en attendant que celui-ci décolle pour nous emmener sur les côtes brésiliennes à la ville célèbre de Rio de Janeiro. Nous restons donc là bas pendant deux semaines. Nous attendons encore cinq minutes avant que l'avion ne décolle pour voler dans les airs pendant huit heures.

                    8 heures plus tard...

         « Chérie ? Appelle ma femme.

               - Mh ?

               - Chérie, on est arrivé.

               - Déjà ?

               - Tu t'es endormie.

               - J'ai vu ça dis-je en ricanant.

               - Oui, tu viens ?

               - Oui. »

          Je sors de l'avion et pose mon pied sur le sol brésilien et viens mettre ma main dans celle de ma femme en entrelaçant nos doigts. Nous montons ensuite dans le taxi que nous avons réservé pour nous emmener à l'hôtel dans lequel nous avons hâte d'être. Nos parents ont fait de sacrées folies ou alors ils ont eu une prime de salaire, mais ils nous ont payés une chambre d'hôtel quatre étoiles avec vu sur la mer. On va être bien là. Nous avons aussi prévu des activités pendant que nous serons là bas mais étant raisonnables, nous avons décidé avec Mel' qu'on allait les payer.

          Lorsque nous arrivons à l'hôtel, nous allons à la réception avec nos bagages afin de récupérer la clé de notre chambre. Nous montons ensuite dans cette dernière et nous restons bouche bée devant celle-ci. Elle est tout simplement magnifique, dans les tons rouges, ce qui rend le tout romantique avec une magnifique vue sur la mer. Il y a également une salle d'eau adjacente avec un spa, une baignoire et une douche, on se croirait dans un rêve. Nous allons passer une lune de miel de folie.

          Après avoir visité cette magnifique chambre, les effets du décalage horaire décident de s'abattre sur nous, et la fatigue fait son apparition. Nous allons donc nous coucher pour profiter d'une bonne nuit réparatrice.

                    10 jours plus tard...

          Nous avons passé une première semaine de folie et la seconde commence tout aussi bien. Nous avons donc une activité tous les matins lorsqu'il ne fait pas encore trop chaud comme du surf, de la plongée, et quelques visites dans les musées ou dans les parcs environnant. Et l'après-midi, il faisait tellement chaud, et la fatigue s'installant après les activités du matin, que l'on allaient se poser sur la plage et bronzer un peu tout en allant nous baigner de temps en temps pour nous rafraîchir. Nous avons également sauter sur l'occasion de prendre des photos à chaque moment de la journée pour ne pas oublier ce souvenir merveilleux.

          Nous sommes donc en ce moment même près des côtes sous l'eau. On avait beaucoup aimé la plongée, alors on a voulu recommencé, et j'avoue que c'est génial et il y à plus de monde qu'on ne veut bien le croire la dessous. J'en ai profité pour prendre ma magnifique femme en photo dans cet univers aquatique dans lequel elle est comme chez elle. Elle ressemblait à une sirène, j'avais l'impression qu'elle avait ça toute sa vie, à moins qu'elle ne me cache quelque chose. C'est une pierre extrêmement rare et précieuse que j'ai trouvé la.

          Après notre petite baignade, nous sommes rentrées à l'hôtel parce que le temps se couvrait. Nous avons ensuite pris un bain pour se débarrasser de tout ce sel en passant par la case galipettes de plaisirs.

          Nous sommes donc en train de regarder un film qui est diffusé à la télé puisque nous n'avons rien à faire étant donné le temps maussade dehors. Nous somnolons encore un peu avant de nous endormir dans les bras l'une de l'autre pendant que Morphée nous berce. Et c'est dans un demi sommeil que je perçois quelque mots sans aucune importance, du moins c'est ce que je croyais.

          « Bonsoir à tous, et bienvenue dans cette infos spéciale exceptionnelle. Nous souhaite la bienvenue à notre invité Paul et nous le remercions d'être venu aussi vite.

               - Bonjour Jean et merci.

               - Aujourd'hui dans cette édition spéciale, nous vous présentons un cas d'extrême urgence. Pouvez-vous nous en dire plus Paul ?

               - Oui en effet, le ^poumon de la Terre est en train de brûler et comme vous l'aurez deviné, c'est la forêt Amazonienne et toutes la biodiversité qu'elle enfermait qui nous quitte. »

Je ne me suis pas rendu compte à ce moment même que ma vie allait bousculée.

À suivre...