Chapitre 7. Que signifie ces auréoles ?

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Épuisée je ne réfléchis pas plus et je m'endors aussitôt que ma tête touche l'oreiller.

Le lendemain matin je suis réveillée par un brouhaha pas possible, je m'enfonce dans mes couvertures. Mais une surveillante n'étant pas de cet avis, m'arrache de mon lit par télékinésie. En hurlant de surprise, sans réfléchir j'ordonne à son corps de me lâcher et de se cogner contre le mur...Étourdie par le choc, elle reste un instant par terre, puis se relève avec un sourire en coin.

— Vous ne vous laissez pas faire Melle Saiban. Quel pouvoir avez-vous donc pour ordonner à mon corps ce que vous voulez? C'est un pouvoir très dangereux en tout cas...Mais ce qui m'intrigue le plus est le nom de ce pouvoir, vous ne pouvez pas être hypnotiseuse car ce pouvoir est déjà en la possession de Melle Firty. Me demande t'elle.

— ...

Et devant mon silence insiste:

— Alors quel est-il?

— Je ne désire pas vous le dire...Dis-je enfin, énervée pas son regard insistant.

— Bien...Comme vous voulez. Mais c'est étrange cette insistance à ne pas vouloir le dire...Auriez-vous des choses à cacher? Ou peut-être vous taisez vous sur son nom car vous aimez vous en servir comme arme contre les autres?

Cette dernière question dites sur le ton de la plaisanterie m'agaça au plus haut point, et pour ne pas refaire de bêtises, je file dans les toilettes m'habiller. J'entends derrière moi des ricanements moqueurs:

— J' vous explique madame, elle adore se cacher dans les toilettes pour fuir. Dit une voix que je reconnais pour être celle de Hïna.

Puis quand les pas de la surveillante dans le couloir, s'éteignent, je sort des toilettes avec précautions. Peine perdus, toute les filles du dortoir m'attendent de l'autre côté. Une amie de Hïna me demande:

— Alors c'est vrai ce que l'on dit, en plus de nous ridiculiser en gym et de blesser (dans son amour propre) une des nôtres, tu te permet de ne pas répondre à la question d'une surveillante!

Je comprend alors que cette fille est dans ma classe, aïe, et que les filles du dortoir ne me prennent pas pour une des leurs. Je demande:

— Qu'est ce que l'on dit sur moi, parce que tu dit que c'est vrai ce que l'on dit, mais tu ne dit pas ce qui est vrai!

Je la voit me regarder un peu perdus, puis réfléchis avant de répondre méchamment:

— On dit, je dit bien « on dit » car je le pense aussi, que tu est un monstre dans tout les sens du terme. Avant de dire au autres:

— Venez, elle ne vaut pas le peine que l'on s'occupe d'elle. On va manger, je me demande où elle se placera car aucunes de nous ne veux d'elle comme voisine!

Je suis tentée de lui faire le même sort qu'à Hïna, mais je me retient à temps car c'est son but de me faire sortir de mes gonds. Je m'en rends compte car elle me regarde à la dérobée, après avoir dit ses mots cruels. Mais malheureusement elle sait autant que moi que si je la colle au plafond juste pour des mots, la sentence sera pour moi. Pour Hïna c'était différent elle aurait pu me tuer, si je ne l'avais pas fait c'est elle qui aurait été punie .

Voyant que ses paroles n'ont aucuns effets (en apparence) sur moi, l'amie de Hïna part du dortoir mécontente.

Enfin seule, je m'attache les cheveux en une natte élaborée, et me met un petit peu d' « yeus'étoiles », sur les yeux avant de finir avec du baume à lèvre légèrement rosé.

Je me regarde dans un miroir accroché dans le dortoir et où chaque matin se presse toute les filles. J'ai des cheveux plutôt long et lisse d'une jolie teinte châtaigne et une seule mèche plus claire que les autre, presque blanche que j'ai depuis que j'ai des cheveux et que je cache depuis se jour là. Peut-être est-ce mon ADN étrange qui fait ça? En pensant à mon ADN je tente d'apercevoir mes auréoles, et je l'ai vois: toutes reliées les unes aux autres elles font penser comme l'avait dit Arus à des rayons de miel de ruches. Il faudra que nous mettions au courant Lys de cette enquête et que nous cherchions à quoi servent mes auréoles. En attendant, je meurs de faim! Et j'appuie expressément sur le bouton pour ouvrir le rideau de fer.

Je commence à sortir quand je tombe nez à nez avec...Arus. Il me regarde avec insistance avant de dire:

— Tu t'es maquillée?

Affolée à l'idée que ce soit immonde je demande:

— C'est immonde, c'est ça?

— Pas du tout! Tu es magnifique!

Et sans doute gêné de ce qu'il vient de dire il continu rapidement:

—  je suis venu te chercher, ça fait à peu près 10 minutes que tu te prépare. Dit-il avec un de ses sourire dont lui seul a le secret..

Rougissant à cause du fait qu'il puisse croire que je suis coquette, et à cause de son irrésistible sourire, je lui dis:

— Heu, je n'ai pas fait que me « préparer », j'ai aussi réfléchis. Il faut que l'on parle de mes auréoles à Lys sinon elle risque d'être à l'écart où de croire que...enfin qu'il y a quelque chose entre nous. Et comme ça on sera plusieurs pour réfléchir.

Arus ne me répond pas car nous sommes arrivés devant le réfectoire.Je le vois s'assoir dans une table de garçon,et à ce moment je me rappelle que les filles ne m'auront sûrement pas laissée de place...

Remarquant lui aussi qu'il n'y a plus de place dans la table des filles, il me montre un siège à côté de lui. Et c'est en rougissant que je vins m'y asseoir. Lui, pas gêné du tout, rigole avec ses amis en racontant « mon aventure » d'hier soir avec la détestable Hïna. Puis, petit à petit, les tables se vidèrent.Il ne resta plus plus que Arus et moi dans le réfectoire. Il me raconta:

— J'ai eu une idée folle cette nuit, quand tu as entendus un bruit venant de ton cou, tu y as pressés tes doigts?

— Oui. Répondis-je, ne voyant pas où il veut en venir.

— Eh bien refait-le! Me dit -il enthousiasmé.

Alors, lui obéissant, je presse mes doigts contre mon cou, essayant de me souvenir l'endroit exacte où j'avais appuyé avant d'entendre une voix. Et ce que pense Arus se justifie; une voix résonne dans ma tête:

« Enfin, tu as compris le système. Il t'en a fallu du temps! »

Celestia -  AnormaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant