Celestia - Anormale

Chapitre 11. L'assaut final

— Ha! Celestia où êtes-vous donc? On devient fou dans cette maison! S'écrie Cerïna.

— Ne t'inquiète pas maman, Celestia a juste inventé un pouvoir qui sauvera le satellite! Ironise Lys.

— J'ai...j'ai réussi! Criais-je folle de joie.

— Oui, tu n'as plus qu'à t'entraîner à contrôler la distance entre toi et tes clones. Car plus tu sera loin mieux tu te portera! Dit Oturane plus diplomate.

— C'est pas faux.Tu as exactement 2 jours pour t'entraîner. Ajoute Arukas.

— D'accord, mais je pense que je ne pourrais pas aller très loin de mes clones sous peine qu'ils disparaissent, et alors je vous laisse imaginer la suite...Déclarais-je.

Le premier jour.

Je rentre toute essoufflée de mon entraînement.

— J'ai fait toute sorte de mouvements: sauter, courir, marcher, ramper etc...mais rien n'y fait, je ne peux pas m'éloigner à plus de 4 mètres, sinon ceux qui sont plus loin disparaissent. Dis-je.

— C'est énervant ça! Cela voudrait dire qu'au lieu de te mettre à l'abri, tu devras te cacher dans la pièce qu'ils occuperont alors. Résonne Lys.

— Ne vous inquiétez pas, je trouverais bien une cachette dans cette maudite usine! Dis-je essayant d'être rassurante, mais vu la tête de mes amis je ne dois pas l'être.

Deuxième jour.

— Tu es sûre Lys? Tu ne te rappelle pas d'autre pièce? Demande Oturane.

— Oui, je suis sûre. Il n'y a que la pièce où j'étais emprisonnée, remplis de bocaux étranges, et une autre avec des murs noircis par des expériences ratées, que j'ai vues. C'est tout. Déclare Lys.

— Et toi Celestia? Me demande Arus.

—J'ai vu pareille que Lys sauf que j'en ai vu une autre remplis de buée. Répondis-je.

— OK. Celestia, Lys vous allez me décrire tous ce que vous avez vu dans ces pièces pour que je dresse des plans de celles-ci, afin que l'on choisisse une cachette pour Celestia. Annonce la mère de Lys.

Le matin du jour J.

— Tu es sûre que tu ne veux pas que l'on t'accompagne jusqu'à l'usine? Demandent Arukas, Lys et Oturane d'une même voix.

— Non, non ça ira, si vous m'accompagnez, ils risquent de croire que je n'obéis pas à leur lettre! Tous serais perdus! Ne vous inquiétez pas, tout ira bien. Répondis-je avec un sourire.

— Bon et bien, nous n'avons plus qu'à vous souhaitez bonne chance! Dit Cerïna.

— J'y vais, quand je reviendrais Hïna et sa famille seront sous les verrous et j'aurais le produit. Je pourrais ainsi rendre son pouvoir à Mme Bitry ( Cerïna ). Au revoir à tous! Et ayant dis ces mots je m'élance dans les airs et disparait derrière les nuages artificiels. Après plusieurs minutes de vol, j'aperçois le haut de l'usine. Mon cœur cogne fort dans ma poitrine, mon pouls s'accélère, enfin, le moment tant attendus depuis une semaine arrive: L'assaut final. On verra qui sera le plus fort... Mes pieds touchent le haut de l'usine, il faut que je redescende sur terre. J'ordonne à tout les rideaux que je rencontrerais sur mon passage de s'ouvrir devant moi. J'entre. Le moment crucial approche. Je marche, je marche, le silence m'oppresse... je sens un piège...Quand, dans un tournant, je perçois des bruits de voix venant d'un rideau ouvert situé en haut de quelques marches en bronze. Je monte, me met invisible et entre dans la pièce. Très grande, elle ressemble à un grenier avec tout ses cartons ses meubles et cette grande boîte qui me servirai bien de cachette. Je rentre donc, le plus discretement possible dans la boîte et je fais entrer un de mes clones dans la pièce...

— Bienvenue Celestia, comme tu peux le constater nous t'attendions. Nous ne te ferons aucun mal si tu acceptes notre marché. Dit Suskaï les lèvres tordues en un rictus mauvais.

— Quel est-il? Demandais-je par l'intermédiaire de mon clone feignant l'ignorance.

— D'échanger ton pouvoir contre la sécurité du satellite. Répond Maïna.

— Puis-je vous faire confiance? Je n'en suis pas sûr...Dis-je pour les énerver.

— Bon est tu d'accord où non? As-tu au moins remarquée que nous sommes environ 50? Me questionne une femme à chevelure marron brillant.

— Oui oui j'ai remarqué, à moi de vous retourner la question? Déclarais-je le sourire aux lèvres.

— QUOI! Tu es venue avec d'autre personne? S'écrit un homme à l'air menaçant que j'aurais volontiers surnommé Hercule.

— Non, je suis venue avec moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi moi une quarantaine d'autre moi et moi-même. Répondis-je réprimant un sourire tout en faisant entrer dans la pièce 49 autre clones.

— A L'ATTAQUE ! S'écrie Hïna furieuse tout en lançant des boules de feu.

J'espère pouvoir lui enlever ce pouvoir rapidement. C'est le cas de le dire!

Je me bat comme une lionne tout en restant assise dans ma cachette.

Au bout de deux heures, mes clones ont raison des derniers résistants, ils les ont tous attachés et bâillonnés. On aurai cru voir un champs de saucissons.

— Hourra! Criai-je. Mais tout à ma joie je ne remarque pas un fil par terre, et emportée par mon élan je m'écrase dans la boîte qui m'a servie de cachette. Le rideau de fer de cette « boîte » ( qui semble plutôt être une cabine ) se ferme derrière moi. Je vois tout autour de moi des boutons s'allumer les uns après les autres à une vitesse fulgurante. A moins que la cabine ne tourne? Mais alors, cela signifierai...que je suis enfermée dans une machine à voyager dans le temps: une Temvoï...

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Quatre jours plus tard ...

— Maman, je crois qu'il est arrivé malheur à Celestia, c'est impossible qu'elle ce soit battue 4 jours! Dit Lys un sanglot dans la voix.

— Lys, j'ai appelée le commissariat, tes amis y sont déjà...Si tu es assez forte, nous allons découvrir ce qui est arrivée à Celestia...Répond Cerïna.

Elle ne veut pas se l'avouer, mais elle s'est attachée à cette enfant. Au cours de ces dernières semaines Celestia s'est tellement entraînée pour réussir ce qu'elle appelait alors « L'assaut final »...

Elles arrivent devant le commissariat. Arukas et Oturane les attendent. Oturane pleure en silence tout en répétant:

— Ce n'est pas possible, elle ne peut pas être morte...

Tandis qu'Arukas sert la mâchoire sans rien dire, et sa crispation est telle que l'on peut apercevoir ses veines...