Genèse d'un monde

La genèse

L'âge des Lampes

Les récits se perdent facilement et c'est pourquoi nous prenons le temps d'écrire. Le papier jauni mais l'encre reste toujours sèche. Nombreux sont les livres d'histoire à aborder la création originelle d'Arda, la terre ; et saisir toutes les subtilités de la création n'est pas donné à tous les amateurs de récits légendaires. Pourtant, loin des tumultes des trois âges, il existe encore pleins de secrets à découvrir et à vous partager à la lumière des savoirs ancestraux.
Remontons ensemble jusqu'au commencement, loin dans la formation des étoiles et à l'origine des temps.

Bien ambitieux serait le poète armé d'un carnet de notes qui s'aventurerai dans les eaux périlleuses de l'histoire de la formation de la Terre du milieu. Proposer un récit de l'origine du continent de la terre du milieu m'apparaît comme être assez complexe tant il est différent selon la date d'éveil de chaque peuple. C'est pourquoi je vais revenir sur le passé le plus ancien qui soit pour vous aider à saisir les notions clés sans vous perdre en chemin. Si l'on doit rattacher les prémices de l'univers à une entité suprême, il faudra que je vous parle d'Eru Iluvatar, créateur de toute chose. Il est celui par qui tout fut fait et il créa dans sa bonté les Ainur : des êtres qui furent façonnés à travers son image. Il leur donna une part de son esprit mais aussi la flamme éternel du feu secret dont certains magiciens se disent être les serviteurs.

Eru Iluvatar ne s'arrêta pas en si bon chemin et il proposa de créer de la musique pour accompagner ses créations. Les Ainur chantèrent alors en cœur pendant que leur père écouté leurs chants. Ainsi, se démarquant des ses frères et sœurs, l'un des Ainur, nommé Melkor (que l'on surnommera plus tard Morgoth), décida de surpasser les autres chants en proposant des variantes, créant une dissonance à travers la musique. Eru, toujours de bonne humeur, leva son bras gauche et choisi de composer son premier thème mais Melkor redoubla d'effort pour imposer sa vision à nouveau. Eru, avec une mine bien plus sévère, leva en conséquence son bras droit, proposant un seconde thème musical au son plus tragique et mélancolique mais avec une mélodie douce. Melkor, toujours décidé a dépasser ses pairs, triompha de nouveau avec une musique bruyante et assourdissante, obligeant les autres Ainur a ne plus chanter. Eru va cette fois-ci lever les deux bras en l'air pour composer son ultime chant, afin de surclasser les paroles de Melkor. Le chant du créateur était surpuissant, dominant l'espace et le temps, afin de leur rappeler qu'il était le détenteur de la puissance et c'est ainsi que la musique s'arrêta brusquement. À travers l'Ainulindale, ou la musique des Ainur (qui est le nom donné a ces trois musiques), Eru Iluvatar créa le monde qui est. Le père de toute chose transforma sa vision mélodique en une réalité et c'est ainsi qu'il donna naissance à Eä et l'univers dans lequel il décida d'implanter une terre plate nommée Arda, la terre.

Sur le grand nombre d'Ainur enfantés par Eru, quinze seulement choisirent de s'établir sur Arda. Par ce choix, ils prirent en conséquence une apparence physique et le nom de peuple des Valar, à l'inverse des autres Ainur restés auprès de leur père créateur.
Ils arrivent sur terre, accompagnés des Maiar, leurs serviteurs de rang inférieur, bien qu'étant plus nombreux.

Effectuer un classement est très difficile. Pourtant on part toujours du principe qu'il y est huit Valar qui sont considérés comme les plus puissants :
Tout d'abord Manwe, le roi des Valar, rattaché au domaine de l'air,
Puis vient Varda, la « sublime », reine des Valier (les Valar féminins), et compagne de Manwe, qui se voit attribuée le domaine des étoiles,
Ulmo, qui hérite quant a lui du domaine de l'eau,
Nienna, qui représente le deuil et la sagesse,
Aulë, qui s'occuper du domaine de la forge,
Yavanna, appelée aussi « celle qui donne les fruits », qui est rattachée à la flore tout en étant considérée comme la seconde reine des Valier, en plus d'être la compagne d'Aulë,
Mandos, qui est aussi appelé Namo par certains, pour le domaine de la « justice éternel » puisqu'il juge les morts,
Oromë, le sonneur de corps pour le chasse.