𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 17

5.2K 626 11
                                    


👑𝕯𝖔𝖚𝕯𝖔𝖚👑

Le temps c'est de l'argent, dit-on.
Je pense que les femmes ne comprennent pas ce concepte.

Voyez-vous, ça fait une bonne dizaines de minutes que Nafi est dans cette putain de chambre à faire je ne sais quoi.

Pour faire court, je suis allé deux fois au Wally Camara pour mes gros besoins, et ce n'est pas pour autant qu'elle soit sortie de sa chambre.

J'ai même eu le temps de faire un peu de ménage dans la cuisine, et le tout.

Mais je commence vraiment à vouloir revenir sur ma décision de tout laisser tomber avec elle.

Quand même il y a des limites nak, trente minutes pour s'apprêter, ce n'est pas normal. Moi il me faut juste cinq minutes, et hop, suis prêt. Pourquoi ne serait-ce pas le cas pour elle ?

Il faudrait, je pense, que j'aille voir si elle n'est pas morte dans sa chambre.
Or l'idée de la laisser mourir me tente, mais je n'aimerai pas m'attirer les foudres de sa famille.

D'ailleurs ce matin, avant l'arrivée de ta' adji et Amim, j'ai essayé de joindre son grand frère à plusieurs reprises, mais zéro.

Je commence vraiment à m'inquiéter pour dire vrai car ce n'est pas le genre de Baba de laisser trainer son téléphone.
je pense réessayer en rentrant.

Je pose mes clés de voiture sur la table basse du salon, avant de me lever et d'aller vers la porte de sa pièce y donner des coups pas le moins du monde sans bruits.

-Nafi, quand sors tu d'ici nak ? Je n'ai pas tout mon temps deh.
Lui criais je à travers cette fichue porte, qui finis pas s'ouvrir sur une vrai Ourouayni "femme du paradis ".

Sa robe marron lui arrivant aux genoux, ses talons carrés, son petit sac, mais surtout sa robe qui fait ressortir son teint comme jamais je n'en ai vue depuis ma naissance, me fait douter de mes vrais sentiments envers elle.

Je m'attarde comme tout homme saint d'esprit sur ses hanches bien formées, et son petit décolleté montrant beaucoup de monde au balcon, avant de la regarder dans le blanc des yeux, pour la voir se mordre la lèvre.

Damn

-Ce n'est pas bien ce que je porte ou ? Dit-elle d'une petite voix en se lorgnant de haut en bas.

Je secoue la tête de gauche à droite ne pouvant parler sous risque de dire une connerie, avant de retourner vers le salon prendre mes clés la laissant me suivre par derrière.

Si j'étais resté moins d'une minute avec elle, je vous jure que j'aurai fait une bêtise, une grande même. Je me retourne pour lui faire face, avant de lui indiquer qu'on part.

Elle me devance en marchant devant moi, et je vous jure que j'ai essayé, j'ai essayé de ne pas regarder son dandinement, mais je suis un homme, je ne peux rien face à ce genre de chose.

D'ailleurs je ne devrais même pas la laisser sortir comme ça. Imaginez tout les regards, surtout celui des hommes qui se poseront sur elle.

Façon si j'attrape quelqu'un la regarder avec insistance, il aura à faire à Doudou Ndiaye.

Mais bonté divine, comment ai-je fait pour ne pas remarquer à qu'elle point Nafi était belle avant aujourd'hui.

Je suis sûre que si je l'avais connue dans un autre contexte elle serait déjà mienne à cet instant, même si dans sa tête elle l'est déjà.

Je me secoue les idées pour sortir de mes pensées, avant de refermer la porte derrière moi et nous diriger vers ma BMW.

Arrivé à ma voiture, on y monte, avant que je ne lui demande de mettre sa ceinture de sécurité, ce qu'elle fait sans broncher.
Je mets le contact de la voiture avant de démarrer, direction la vida.

Nafissatou Et Doudou(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant