Nafissatou Et Doudou(Tome 1)

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 20

1 mois plus tard

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💄𝕹𝖆𝖋𝖎💄

Je suis réveillée depuis longtemps, mais comment vous dire que je n'ai ni l'envie ni la force de me lever.

Mon doux lit est devenue mon compagnon depuis des semaines maintenant, et j'avoue que mon corps commence à me le faire sentir.

Or, j'en ai que faire.

D'ailleurs ça ne change pas de d'habitude, depuis maintenant un mois mes journées se résument qu'à dormir, manger, et encore dormir. Les rares fois où celà change c'est quand les toilettes m'appellent, et même ça je commence à le négliger.

Je pense faire une dépression, le pensez-vous aussi ?
Ça ressemble à ça non ?

Porter un pagne qui sent plus mauvais qu'une chambre de garçon, avoir les cheveux tout emmêlées, et ne prendre le bain qu'une fois par semaine ? Moi je pense que c'est juste le virus du Doudoumalaché, mais je ne le dirai pas.

De toute façon j'aime ma vie d'autant plus que je ne peux pas faire autre chose puisque je n'ai plus de travail.

Car oui, Doudou rancunier comme il l'est ma virée du poste que je n'ai même pas pue déguster seulement parce que je lui fais une petite blague de rien du tout.

Ce n'est pas normal, non. On ne peut même plus faire de petites blagues. Pufff.

C'est un vrai gamin, il a coupé tout les ponts avec moi, et je sais que si je suis dépressive, il en est pour quelque chose.
Il me manque, beaucoup trop, et beaucoup plus que je ne l'aurai imaginé mais bon j'ai essayé de m'excuser mais il n'en rien voulu attendre donc je vais me résoudre à vivre sans lui.

Je m'apprêtais à m'enfoncer dans mon compagnon de guerre qu'est mon lit pour une bonne sieste, quand la porte de ma chambre s'ouvre à la volée.

Je ne prends même pas la peine de voir qui c'est, et feigne de dormir en simulant même des ronflements.

Ne suis-je pas la meilleure ? Oui je sais, c'est pas la peine de le dire.

Des bruits de pas que je reconnaitrai entre mille se font entendre dans ma chambre, alors que je sens déjà le sermon arrivé.

-Mais c'est quoi cette odeur immonde ? Nafi ne me dis pas que c'est toi qui sens le putois quand même, mais t'es une dame ou un baba gallé "bouc". S'exclame mon frère alors que je me lève d'un bon me sentant vraiment vexée.

- Je ne me suis pas lavée depuis deux jours certe, mais de là à me traiter de putois , c'est exagéré. En plus si je sens le baba gallé ça tombe bien puisque mon frère est son homonyme. Dis-je en reniflant quand même mes aisselles.

A Ouais, il a raison quand même, ça sens pas la rose dehhh.

- Tu fais bien de renifler ton odeur, mais qu'est-ce qui ce passe avec toi ? J'espère que tu ne vas pas devenir ce genre de femme. À vouloir se négliger car ton odeur là, je ne veux en aucun cas vivre avec. Et surtout ne me dépasse pas je ne suis pas ton égal.

- Fous moi la paix Baba, et occupe toi de tes affaires. Si je veux sentir le chacal c'est mon choix alors laisse moi tranquille.

- Modere ton language jeune fille, jusqu'à preuve du contraire je suis toujours ton grand frère alors respect moi. Tu vois, je voulais m'asseoir près toi mais là tu me fais fuir directe, ce n'est pas normal.

- D'abord faudrait savoir ce que tu veux. Tu as dis avant que j'étais une femme, et maintenant une jeune fille. On dirait une balance. Et ensuite ne viens pas t'asseoir, si tu aimes rester debout mon chemin n'est pas là dedans.