Devil's Eagles T2 : Les ailes du désespoir

Chapitre 11 : Snake

Félicitations à JudyCharabie5 qui a trouvé la bonne réponse.

**********

Je n'ai pas pu me résoudre à rester fâché.
Au bout de quelques minutes, je lui ai pris la main et elle m'a sorti son plus beau sourire.

J'ai fondu comme neige au soleil.

Quand nous sortons du diner, Cheyenne décide qu'il me faut une nouvelle chemise pour ce soir. Comme si j'en avais pas assez.

Nous passons la journée à nous balader main dans la main, comme deux anonymes. Ou presque.
C'est pour ça que j'ai pris une chambre à l'hôtel au lieu de squatter une piaule chez les Eagles de Salt Lake. Je voulais ma femme pour moi tout seul.

Quand nous rentrons à l'hôtel, la réceptionniste n'ose pas lever les yeux, ce qui amuse beaucoup Cheyenne.
Nous avons juste le temps de nous préparer pour le dîner de ce soir.
La chemise que ma petite femme m'a choisi me va comme un gant. Elle a du goût, je dois l'admettre.
J'ai attaché mes cheveux en chignon et j'ai taillé ma barbe. Hors de question que j'aie l'air d'un malpropre.
Cheyenne est superbe elle aussi. Je suis resté sur le cul quand elle est sortie de la salle de bain dans son jeans ultra moulant et son chemisier blanc qui laisse deviner la couleur de ses dessous.
Elle porte une touche de mascara pour l'occasion. Elle n'a besoin de rien d'autre pour être sublime.

Elle ne lâche pas ma main de tout le trajet. Elle sait que j'appréhende ce repas de famille. Surtout à cause de mon frère. On ne s'est pas quitté en très bons termes.

Lorsque nous arrivons, c'est le gamin du diner qui nous ouvre. Je réalise alors qu'il avait appelé ma mère mamie. Putain, ce serait le môme de mon frère ? Je l'ai même pas reconnu.

Nous entrons et ma mère se précipite pour nous embrasser. Je ne bronche pas. C'est pour Cheyenne que je le fais. Elle a besoin que je sois stable dans ma tête et pour ça, je dois faire la paix avec mon passé.

Mon frère attend dans le salon. Il a changé. Il semble éteint. Je devine que la vie n'a pas été tendre avec lui ces cinq dernières années.
Je m'avance et lui tend la main. C'est le mieux que je puisse faire pour l'instant. Mais il ne le voit pas sous cet angle et me prend dans ses bras.

- Si tu savais comme je m'en veux. J'aurais dû te soutenir.

Je ne sais pas trop quoi lui répondre alors je lui frotte le dos.

- T'avais raison Jo, ce type est un pourri. Il cherchait à te retrouver et il m'a menacé. Je t'ai cherché, mais tu avais disparu de la circulation. Il a tué ma femme de rage. Si je t'avais fait confiance...

- Arrête, ça ne changera rien au passé. On fait tous des erreurs.

- J'ai essayé de le faire coffrer, tu sais, reprend-il. Pour le meurtre de ma femme, mais il s'en est sorti. Encore. Maintenant, il s'en prend à mon gamin. Ce que tu as vu tout à l'heure, c'est le môme de Reese et ses potes.

- C'est pour lui que je suis revenu, dis-je simplement.
- Pour te venger ?

Je hoche la tête. Et essaye un peu de m'en empêcher pour voir.

- Je t'aiderai si tu as besoin. Je te laisserai pas tomber cette fois.

Si je m'attendais à ça ! Mais je crois qu'il n'a pas bien compris mes intentions.

- Dylan, je ne vais pas juste lui botter le cul. Tu réalises que je suis venu le buter ?
- J'avais compris. Maman a vu la marque des Devil's Eagles. Alors je me doute que tu ne vas pas faire dans la dentelle.
- Je vais avoir besoin d'un alibi. Je serai le premier sur la liste des suspects.
- Ok, on n'a qu'à dire que tu dinais à la maison.

J'approuve son idée.

Finalement, nos retrouvailles n'auront pas été aussi musclées que je l'aurais cru.

La soirée se passe à merveille. Ils ont enfin réalisé le mal qu'il m'ont fait quand la vie s'est retournée contre eux. Et moi, pendant ce temps-là, je m'étais trouvé une nouvelle famille. Une nouvelle vie.
Je ne me réjouis pas de leur malheur. Je constate juste qu'il y a une justice divine qui se charge de rétablir l'équilibre.

Quand nous rentrons à l'hôtel, je me jette dans le canapé, soulagé que tout soit réglé du côté de la famille. Enfin presque. Je dois encore m'occuper du cas de Cherry. Ça sera difficile de la convaincre d'aller voir maman.

J'attends patiemment que ma petite femme libère la salle de bain.
Quand elle sort enfin, tout mes projets pour la soirée tombent à l'eau.

Elle l'a mise. La tenue indienne du sex-shop. Elle a même la coiffure qui va avec. On dirait vraiment Pocahontas.

- Putain, t'es trop belle !
- Tu trouves ? demande-t-elle en tournant sur elle même.

Je baisse les yeux sur la bosse qui tend mon jeans et elle suit mon regard.

- Plus que belle, t'es carrément bandante.

Je me lève d'un bond et me jette sur sa bouche.
Elle passe ses bras autour de mon cou. J'en profite pour remonter le bas de sa robe et lui empoigner les fesses. Putain elle ne porte pas de culotte !
Je la soulève et elle noue ses jambes autour de ma taille.

Direction le lit.

- Pas de préliminaires ? souffle-t-elle à mon oreille.
- Non bébé, pas de préliminaires.

Je la pose sur le lit et descend mon pantalon. Elle me tire par ma chemise et je m'installe au-dessus d'elle.
Je passe mes doigts sur sa chatte. Elle est déjà bien mouillée.

- Putain, bébé. T'es déjà prête pour moi.

Elle ne répond pas. Elle se contente de m'embrasser comme si elle avait besoin de ma bouche pour survivre.
Je la pénétre et commence à bouger rapidement.

Ma queue percute le fond de sa chatte à chaque coup de reins, lui arrachant des petits cris de surprise.

J'accélère la cadence en voyant qu'elle tolère bien mes assauts.
Ses cris de plaisir me rendent complètement dingue.
Je continue à la baiser à un rythme effréné jusqu'à ce que sa chatte se resserre sur ma queue et que je me répende en elle.

Je me retire et me laisse tomber à côté d'elle.

Putain ! C'était tellement bon que j'en tremble.