Chapitre 6 : Omphraque.

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J'observe attentivement mon bien-aimé entre mes bras, il est beau ainsi, détendu, vulnérable et complètement nu. J'ai une vue improbable sur son torse musclé, je décide de m'amuser un peu. Ma main vient caresser un de ses tétons, le pinçant, puis, Cameron se resserre contre moi et je souris. Ma main caresse ses côtes et un frisson le parcourt, mon corps commence à réagir à ses réactions, une chaleur s'insinue dans mon bas-ventre et mon membre commence à gonfler.

Je descends mes doigts sur sa longueur, opérant des mouvements de va-et-vient, inconscient il se cambre et sa verge durcie. Voulant le goûter je descends entre ses reins et le prends complètement dans ma bouche, jouant avec ma langue sur son gland. Il commence des mouvements de hanches, me baisant la bouche. Toujours inconscient, sa respiration se fait erratique jusqu'à l'extase. J'avale son sperme entièrement et remonte pour l'embrasser.

Et c'est là que ses magnifiques yeux s'ouvrent lentement.

– Merci. Dit-il, il me capture la bouche, me donnant un profond baisé.

– Rendors-toi. Lui intimé-je gentiment.

– Et toi ? Je lui souris et ses paupières se referment.

Il m'a fallu une semaine avant de pouvoir revenir vers lui, nous avons localisé la plupart des âmes damnées, mais certaines restent encore introuvables. J'ai congédié Adam pour ce soir, nous sommes seuls Cameron et moi. Je me lève du lit et me dirige vers la salle de bains, j'emprunte la douche et me rhabille avec les vêtements éparpillés partout. Me regardant dans le miroir j'arrange comme je peux mes cheveux et remarque la trace de morsure faite par Cameron, en passant la main dessus je repense à la nuit que l'on a passée, un sentiment de bien-être s'insinue en moi.

Je me dirige vers la cuisine pour faire du café, malheureusement je ne suis pas très doué avec les machines des humains, alors vérifiant que Cameron est bien endormi, je matérialise un petit-déjeuner simple ainsi qu'un café corsé.

Je marche vers la chambre avec celui-ci et le pose sur le lit, je prends mon café et en bois une gorgée. Assis sur le lit je le regarde, admirant ses formes et le gravant dans ma mémoire avant de le réveiller.

Celui-ci rouvre les yeux, reprenant pied dans la réalité.

– Rebonjour. Lui dis-je.

– Salut... Ça fait bizarre.

– De quoi ?

– Je n'ai pas l'habitude, d'avoir quelqu'un à mon réveil.

Noire Plume: Omphraque.  (Corrigé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant