Noire Plume: Omphraque. (Corrigé)

Chapitre 4 : Omphraque.

J'espère vraiment que c'est une urgence, sinon je risque de ne pas pouvoir me contenir. La seule pensée qui me réjouit, c'est que maintenant je resterais dans sa mémoire à cet homme magnifique aux yeux nuageux. Un sourire vint étirer mes lèvres à cette pensée. Ce que mon ami ne manque pas de remarquer.

Camus est mon bras droit en Enfer, c'est un ange noir, très puissant et respecté, il est plutôt menaçant à regarder et pourtant quand on le connaît on remarque facilement qu'il s'enquiert à protéger les plus faibles. Et dans le fond, il est aimable et peu, en de très rares occasions, être doux.

Sans un mot, nous arrivons en Enfer grâce à une autre faille que je crée, et qui se referme derrière nous. Nous nous dirigeons par la suite chez moi pour pouvoir discuter tranquillement.

L'Enfer est composé de deux parties, appelez d'une part, les sous-sols, c'est l'endroit où se trouvent les âmes damnées ainsi que l'endroit où on les purifie et de l'autre, nous retrouvons la Cité, où se situent toutes les habitations des habitants de l'Enfer. Ces deux parties sont séparées par la porte de l'Enfer qui crée un passage aller-retour entre ces deux endroits, ainsi que la cité et la terre, mais qu'un seul allé entre la terre est les sous-sols, dans cet ordre, en générale utilisé que par les âmes damnées.

Ma maison est grande, et comme celle de Camus, elle est loin de la capitale. J'avoue que je préfère le silence et la tranquillité de cet endroit, même s'il y a un téléporteur près de chez moi. La maison est située sur une montagne inaccessible rendant l'air pur et frais.

Nous sommes dorénavant à l'entrée, que j'ouvre en utilisant mon sang, elle nous emmène dans la salle à manger, je m'installe autour de la grande table qui peut contenir une douzaine de personnes et matérialise deux bières, j'ouvre l'une d'elles et en bois une gorgée attendant que mon ami entame la conversation, ce qu'il fait.

– Nous avons compté six âmes en fuite du sous-sol, nous avons demandé au loup de les traquer à travers la Cité, mais ils n'en ont trouvé aucune trace.

– Explique-toi. Dis-je dans un souffle.

– Comme tu le sais, nous enregistrons toutes les activités des portes, or nous n'avons pas trouvé d'activité les concernant.

Je prends une autre gorgée, tout en réfléchissant.

– As-tu une idée de l'endroit où elles se trouvent en fin de compte ?

– Nous avons décelé une faille assez rapidement, et nous avons évité que d'autres s'y engouffrent, malheureusement tu ne vas pas apprécier la destination.