Noire Plume: Omphraque. (Corrigé)

Chapitre 17 : Cameron.

Je l'attends dans cette magnifique salle, où se trouve une grande cascade naturelle. Je me dirige dans l'eau, me mouillant la nuque en premier, puis les pieds, les jambes. Et m'avance petit à petit dans ce grand bassin de liquide miroitant, à la température chauffé. Je ressens un regard scrutateur sur moi, sans en être intimidé, je continue à me mouiller avec l'aide de mes mains.

Quelques instants plus tard, j'entends quelqu'un, que je devine être Omphraque, s'approcher de moi. Ses pas créent une onde dans l'eau, m'apprenant qu'il n'est pas loin de moi, qu'a quelque centimètre, qu'il comble rapidement. Je ressens sa queue durcie contre mes fesses, il commence des mouvements de va-et-vient qui me font bander à mort, mais je mets cela de côté, pour le taquiner encore un peu.

Je me retourne rapidement et me recule pour laisser quelque centimètre entre nous, je lui fais un grand sourire taquin, et lui demande toujours en grand manipulateur.

– Tu ne veux toujours pas me dire ce que je veux ?

– Et qu'est-ce que tu veux ? Me demande-t-il en s'avançant. Mais je ne le laisse pas s'approcher de moi aussi facilement. Je continue à reculer au rythme de ses pas.

– Petit coquin. Me dit-il tout en riant. Tu sais que tu vas perdre à ce jeu-là, n'est-ce pas ?

– Tu es sûr.

– Oh, oui ! Je le vois afficher un visage sérieux, mais je ne me laisse pas intimider pour autant, reculant toujours alors que je perds peu à peu pied.

Toujours aussi provocateur, j'abaisse ma main, de sorte qu'elle touche ma hampe, m'extirpant un petit gémissement, je passe ma langue sensuellement sur ma lèvre supérieure, tout en continuant les mouvements de ma main sur toute la longueur de mon sexe et en sortant des petits gémissements. Je le regarde droit dans les yeux, le défiant ouvertement, quant à lui, il me regarde, observant chaque geste que je fais, sans pour autant faire un mouvement. Je continue mon petit manège quelques secondes encore, avant d'insérer un doigt dans mon anus, puis un deuxième.

D'un mouvement rapide, il comble la distance qui nous sépare et me porte contre lui, j'entoure automatiquement mes jambes autour de sa taille et me cambre alors que nos membres durs se touchent mutuellement, une déferlante de plaisir me parcourt le corps pendant une seconde et je ne peux retenir un cri de surprise et d'extase sortir de ma bouche. Tout comme moi, sa respiration est erratique, nous nous embrassons avec fougue, nous bataillons avec nos langues alors qu'il m'insère un doigt, pour me préparer à le recevoir.

Son doigt entreprend des cercles qui m'envoient des éclairs dans chaque extrémité de mon corps, mes bras autour de son cou se resserrent un peu plus, pour pouvoir coller mon torse contre le sien et sentir sa peau contre la mienne, l'eau ayant déjà mouillé ses doigts, il en introduit un deuxième, entreprenant des mouvements de va-et-vient. Nos membres se frottent l'un contre l'autre, ce qui accrut mon plaisir.