Noire Plume: Omphraque. (Corrigé)

Chapitre 14 : Omphraque.

J'ai ressenti la détresse de Cameron, comme si c'était la mienne, le rejoignant avec Camus le plus vite possible, je le découvre à terre blessée. Une colère sourde m'a submergé à cet instant, mais ma priorité était de soigner Cam et de le rassurer.

Tout en rejoignant les Enfers avec Cam et son ami dans les bras de Camus, je questionne Adam, sur son retard.

– Désolé, patron, je les ai perdus dans le métro.

– C'est parce qu'on est passé juste avant les fermetures des portes dans le métro ? Lui demande Cam.

– C'est plutôt parce que je ne connaissais pas votre destination.

– D'ailleurs, que faisais-tu dans ce parc, tu étais très loin de ton appartement.

– Ça ne te regarde pas, mais pour ton information, j'étais dans ce parc en direction de l'appartement de Bryan.

– Tu es proche de Bryan. Mon ton indique que c'est une affirmation.

– Je n'ai pas de compte à te rendre, que je sache.

Arrivé en Enfer, je vois le visage de Cam, s'émerveiller face à la beauté du paysage. C'est vrai qu'à sa première visite, il n'a pas pu voir grand-chose, à part ma maison. Nous pouvons voir une grande tour dans un îlot, à vrai dire, il y en a 5 formants un pentagramme, ceci donne aux îlots le pouvoir d'être en apesanteur à l'intérieur. Au centre de celui-ci, se trouvent les portes de l'Enfer, pouvant ainsi nous faire voyager.

– Tu devrais aller dormir Cam, je m'occupe de ton ami. Lui dis-je tendrement.

– Non, je veux rester ! Dit-il en fronçant les sourcils.

– Non, Cam, tu as besoin de te reposer, après ta blessure, ton corps doit se ressourcer.

– Mais Bryan à...

–Ne t'inquiète pas pour Bryan ! Fais-moi confiance, Camus et moi nous en occupons. Je le regarde dans les yeux avec un visage sérieux, lui montrant que je dis la vérité.

Au bout d'un temps à nous regarder, il baisse les yeux et acquiesce. Mon cœur commence à se réchauffer face à sa réaction, tout n'est pas encore perdu, après tout.

Après, que je l'aie emmené chez moi, j'intime à deux gardes de rester devant la porte, le protégeant de toute tentative d'assassinat. Je rejoins Camus chez lui, où il a emmené Bryan, qu'il a ensuite déposé sur son lit, pour connaître son état de santé.