Chapitre 27 : Cameron.

426 24 2
                                    

Nous sommes calmes, ici, dans cet endroit de repos. Je l'observe, et j'arrive, sans trop savoir comment, à lire en lui, à comprendre les sentiments bien qu'enfui qu'il essaye tant bien que mal à cacher.

En apparence, il est posé, sûr de lui, et est le modèle parfait de la virilité, mais plus il me confie ses secrets, plus je creuse vers la connaissance, et plus je le trouve parfait. Parfait pour moi. Je remarque avec grande satisfaction que ce qu'il montre comme des faiblesses fait de lui, en fait, un homme plus fort.

Nous continuons à nous fixer, alors que je ressens une forte chaleur envahir tout mon être. Ma tasse est toujours dans ma main, vide, attendant d'être posée, puis lavée. Mais je ne veux pas bouger, je veux rester auprès de lui, dans la position où nous sommes, ni trop loin ni trop près. À la parfaite distance pour que je puisse le regarder en détail, et pour qu'il puisse me toucher sans barrière.

J'avance lentement le haut de mon corps vers lui, de sorte que mon visage se rapproche du sien. À l'heure actuelle, l'envie de l'embrasser m'est de plus en plus pressante, sa bouche est très tentante et me fait lécher la mienne qui est devenue sèche. Je ressens aussi une tension qui j'en suis sûr, n'était pas là quelques instants plus tôt, une tension sexuelle qui fait durcir mon sexe, rendant mon pantalon étroit. Je remarque assez vite qu'il est aussi excité que moi, et ce fait, me fais sourire.

Son regard m'hypnotise, me faisant avancer encore, afin que nos nez froids se touchent, se cherchent. Je l'embrasse avec toute la passion qui s'est accumulée en moi depuis quelques secondes maintenant. Nos lèvres s'entrechoquent, nous emprisonnant dans un feu de passion dont je n'ai pas la force déteindre. Il embrasse tout mon corps et me pousse à entourer mes bras autour de son torse, je me positionne en à califourchon sur lui, nos sexes se touchant. Nos langues commencent tout juste leur bal que j'ai déjà besoin de respirer alors que mes poumons me brûlent.

– Donne-moi ta tasse ? Ce que je fis, et en quelques secondes, il les pose sur la table basse sans pour autant avoir bougé.

Loin d'être impressionné, je me remets à mon activité favorite qui est de l'embrasser, cette fois-ci, mes mains nouvellement libres, explore son dos, le caressant possessive ment. Quant à lui, il passe ses mains sous mes vêtements me les enlevant sans grande difficulté.

Maintenant torse nu, j'eus un frisson dû à ce changement de température très vite oublier grâce à son mouvement de hanche qui appuie nos deux pénis l'un contre l'autre. Il me bascule sous lui, me couchant sur le canapé à deux places tout en bloquant le mécanisme de balancement.

Nous sommes trop pressés pour pouvoir, ou même vouloir bouger de la position où nous sommes, moi en dessous de lui, attendant avec impatience qu'il me prenne. Je lui enlève son haut, puis il me retire le bas, et nous continuons ainsi jusqu'à ce que nous soyons nus. Nos gestes sont coordonnés, et également doux, caressant chacun la peau de l'autre, la redécouvrant lentement. Omphraque descend tout en me léchant la peau de sorte de laisser une traînée de sensation qui se multiplie avec la fraîcheur de la nuit. De plus en plus bas, il rencontre mon dard complètement érigé, attendant avec impatience d'être choyé. Je ressens sa main se refermer sur celui-ci, me faisant lâcher un profond soupir de plaisir.

Noire Plume: Omphraque.  (Corrigé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant