Chapitre 1: Ma mort

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(NDLA: J'ai oublié d'indiquer qu'il y a deux parties à cette histoire: le passé de Sandra, lorsqu'elle était humaine, qui est la première partie. Maintenant, nous allons entamer le deuxième partie. Du coup, changement de temps, le texte sera donc au présent (mais il peut y avoir quelques fautes, car je suis très habituée à utiliser les temps passé. Bonne lecture !)


Mes yeux s'ouvrent et se posent sur les deux personnes les plus importantes de mon existence, celles qui ont changée ma vie, mon existence. Mes vampires, mes rois, mes âmes-sœurs, mon éternité.

- Je les ai moi aussi maintenant, dis-je doucement.

Ma voix était si belle et si mélodieuse !

- De quoi parles-tu chérie ? Demande Aro émerveillé.

- Les yeux rouges.

Ils sourient tous à mes mots. La garde rapprochée est présente, Lilya et un bébé me contemplent. Je me redresse en position assise et je me rends compte que ma vue s'est considérablement améliorée. Je peux voir tous les détails de mon environnement, j'ai même l'impression que je peux zoomer à l'infini, c'est très étrange mais satisfaisant. Je regarde mes mains, mon corps. Ma peau est douce, lisse, blanche, dure comme le marbre et froide à jamais. Je me lève en un clin d'œil.

- Wow ! Dis-je.

- Ne t'en fais pas, ça va aller, tu vas maîtriser l'art de te mouvoir à vitesse normale en un rien de temps, me dit Aro en s'approchant de moi en me tendant la main. Peux-tu lire dans mes pensées ?

Je prends sa main et me concentre à peine. Je revois ma transformation de son point de vue. Caius et Aro me tiennent la main. Marcus est même présent pendant un moment avec une femme grande, fine et rousse avec de magnifiques yeux verts et quelques tâches de rousseur sur ses joues et son nez. Je perçois les battements de son cœur, et sa respiration. Cela doit être Helena.

- Combien de temps ai-je dormi ? Je croyais que le venin était douloureux, pourtant je ne souffrais pas... Merci d'être restés avec moi.

- Tu as dormi pendant trois jours. Normalement oui, tu aurais dû souffrir mille morts, mais Alec s'est proposé de supprimer la douleur, explique Caius en venant vers moi. Et de rien poussin, ajoute-t-il à mon oreille.

- Je suis sûre qu'il y a encore trois jours j'aurais rougi comme une tomate !

- C'est certain, dit Aro.

- Alec, merci de ne pas m'avoir laissé souffrir.

Le concerné me sourit et me fais un signe de tête.

- Alec, ce n'est pas digne de toi. Tu ne fais pas de révérence à ta reine ? Demande Démétri.

- Notre reine n'aime pas les révérences, répond Alec, fier.

Pendant que les deux vampires se chamaillent poliment, mes yeux se posent sur ma fille qui m'observe souriante mais muette, ce qui ne lui ressemble pas. Elle a l'air impressionnée.

- Lilya, tu veux dire bonjour à ta mère ? Propose Aro.

- Maman ! Crie-t-elle en courant vers moi.

- Trésor ! Je réponds en la prenant dans mes bras, me rappelant que je suis beaucoup plus forte désormais. Ça va je ne te fais pas mal ? J'ajoute inquiète de la blesser.

- Non. Tu es la plus belle des mamans !

- Oh canard ! Toi tu es la petite fille la plus parfaite de tous les temps !

Les Yeux RougesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant