- Chuuuuuut, désolé de t'avoir fait peur. Viens, tu dois avoir faim.
Il ne bouge pas d'un pouce à part pour se recroqueviller sur lui-même.
Je sais qu'il ne faut pas trop habituer les omegas au pheromones d'un alpha car ils risque d'en devenir adict mais je ne vois pas d'autres solutions pour le calmer.Je libère donc mes pheromones, pas trop quand même, et Nicolas commence à se calmer.
Je le vois inspirer pour sentir mes phénomones et son corps se détend.
Une fois que j'ai jugée qu'il était suffisamment calme, je retiens à nouveau mes pheromones et le prend comme une princesse.Je pensais qu'il allait refuser ce contact mais finalement il se colle encore plus à moi et pose sa tête contre mon torse.
Je l'allonge à nouveau dans le lit et commence à me relever pour aller chercher le plateau de nourriture lorsque je l'entend pleurer.- Qu'est-ce qui ne va pas Nicolas ?
Il ne répond pas et je le vois se triturer les doigts.
Je me souviens alors que dans le genre d'endroit dans lequel vient Nicolas, les omegas sont dressés et apprennent qu'il ne faut pas parler sans en avoir eu l'autorisation.Même si je ne souhaite pas entretenir ce genre de relations avec Nicolas, je n'ai pas le choix pour le moment.
- Répond Nicolas, je te l'autorise. Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Hum, j, j'aimerai que v, vous restiez près de moi... Maître.
Je souris, c'est la première fois que j'entends sa voix.
- Bien sûr, je ne te quitterai plus désormais. Je vais simplement chercher de la nourriture d'accord ?
- Oh! Oui oui biensur ! Désolé je n'avais pas pensé que vous pouviez avoir faim, je ne vous embêterai plus avec mes envies maître !
Je ne peux m'en empêcher et le prend dans les bras. Il se crispe un instant mais se détend vite en comprenant que je ne lui veux pas de mal.
- Tout va bien, tu ne manqueras plus de rien ici, je te le promet. Je vais te chercher à manger et ensuite tu pourras manger à ta faim.
Ne m'appelle plus maître, appelle moi Florian désormais. Tu n'auras plus jamais à appeler quelqu'un maître tu comprend ?Il passe ses bras autour de mon coup et me sert contre lui. Je sens de petites gouttes d'eau tomber sur moi et en regardant Nicolas je le vois pleurer.
- Chuuuuuut tout va bien. Tout ira bien désormais. Je prendrai soin de toi jusqu'à la fin de mes jours.
Il hoche la tête et se colle encore plus contre moi. J'attends qu'il se calme et me recule un peu pour pouvoir le regarder.
J'essuie ses dernières larmes avec mon pouce et lui souris.
J'entends son ventre gargouiller et il se cache dans mon coup.- Je vais te chercher à manger je n'en ai pas pour longtemps.
- D'accord, il est où pinpin ?
-Pinpin ?
- Mon doudou.
- Je vais te le chercher, il est dans le coin là-bas.
Je vais lui chercher son doudou et une fois de retour vers lui, il se précipite dans mes bras.
Finalement il a eu plutôt facilement confiance en moi.
J'appelle une servante pour qu'elle nous amène le repas mais dès qu'elle entre dans la chambre Nicolas panique et recommence à pleurer.- Ne t'inquiète pas Nicolas, c'est une servante. Elle ne peut pas te faire de mal.
Il se calme et commence à manger.
D'abord avec retenu puis finalement se jette sur la nourriture.- Depuis combien de temps n'as-tu pas mangé à ta faim ? Lui demandais je.
Il s'arrête de manger et baisse les yeux.
- Je ne m'en souviens plus. Parfois ils ne me laissaient pas manger de la journée mais heureusement Ewen m'apportait toujours un petit peu de nourriture.
Il se redresse soudainement et me regarde, comme s'il venait de se souvenir de quelque chose d'important.
- Il est où d'ailleurs Ewen ?
Il va bien ?
Je vais pouvoir le revoir ?Je commence à grogner, totalement jaloux qu'il s'inquiéte autant pour Ewen.
En m'entendant grogner, Nicolas écarquille en grand ses yeux et se tait instantanement.
Me rendant compte de ce que je fais, j'arrête de grogner et m'excuse.- Désolé, je ne voulais pas t'effrayer. Je ne recommencerai plus néanmoins ne parle plus d'Ewen s'il te plaît.
Il hoche la tête, de nouveaux effrayé.
Je m'insulte mentalement en me rendant compte que je venais peut être de détruire le peu de confiance qu'il avait en moi.- Allons nous coucher. Tu dois être fatigué après cette dure journée. Je te laisse dormir dans cette chambre aussi longtemps que tu le voudras et appelle moi s'il y a un problème.
- Très bien maître, je n'y m'anquerai pas. Passez une bonne nuit. Dit-il de nouveau timide.
Je sors de la chambre en soupirant et pars me coucher.
Je met beaucoup de temps à m'endormir, réfléchissant à la manière dont je pourrai le mettre en confiance demain.
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Mon Oméga
RandomDans ce monde, les alphas, betas et omegas existent. Les parents de Florian veulent absolument qu'il se trouve un oméga. Car oui, dans cette société, avoir un oméga est un signe de richesse. Florian va donc se rendre dans un orphelinat composé uniq...