Rosalie Delacour fait partie des quelques élève de Beauxbâtons à avoir été sélectionnés pour passer l'année scolaire à Poudlard. Une année qui se révèle spéciale, puisque le Tournoi des Trois Sorciers s'y déroulera pendant son séjour. Alors que la j...
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CHO SAIT. CHO SAIT POUR nous. Mais comment l'a-t-elle appris ? Je réfléchis depuis hier à la déclaration qu'elle m'a faite. Cho a clairement articulé dans le creux de mon oreille « Vous les Vélanes » et « Ils nous ont expliqué ». Mais qui sont ce « ils ». Je fais part de mes soupçons à Fleur durant le petit-déjeuner le lendemain matin. - Tu es sûre que c'est ce qu'elle a dit ? Me demande-t-elle soucieuse. Je jette un coup d'œil à Cho qui s'est décalée de plusieurs chaises, elle est bien loin de nous maintenant. - Oui je suis sûre Fleur. Je rétorque agacée. Ma cousine baisse les yeux. - Excuse moi, je te crois bien évidemment. C'est seulement que ça me paraît insensé. Nous sommes ici depuis si peu de temps, puis on a été assez discrète. - Discrète ?! Fleur nous les rendons fous ! Tu viens juste de me dire qu'un élève de Gryffondor t'a demandé en mariage ! - Oui je sais ! elle s'écrit avant baisser le ton et ajouter. Mais je n'ai rien fait pour, il ne sait pas ce qui l'a poussé à dire ça. - Ce n'est pas le sujet, ça arrive, c'est suffisant. - Est-ce qu'on va avoir des problèmes, demande Gabrielle doucement. Je ne veux pas partir d'ici, j'aime bien Poudlard. - Mais non ma puce, la rassure Fleur. - Nous partirons uniquement car c'est la fin de l'année, je rajoute en souriant.
Gabrielle nous croit et sourit de toutes ses petites dents avant de rejoindre ses nouveaux amis. Nous nous levons à notre tour ma cousine et moi et nous dirigeons vers notre cours de sortilège tout en saluant les élèves qui nous disent bonjour. Madame Maxime nous rattrape : - Les filles ! Fleur, Rosalie ! - Madame, nous la saluons. - Je voulais vous parler. Je peux peut-être vous accompagner à votre salle ? Nous acceptons et marchons à ses côtés le long des couloirs. - J'aimerais savoir si l'une d'entre vous a pensé à mettre son nom dans la coupe de feu. - Oui, moi madame, répond Fleur. Je veux représenter notre école. - Merci beaucoup Fleur, elle sourit. Et toi Rosalie ? - Les tâches dangereuses et périlleuses, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, je réplique. Madame Maxime pouffe silencieusement. - Toujours fidèle à toi même, je savais déjà que tu allais me répondre ça. Nous sommes arrivées devant la porte de la salle. - Je vais vous laisser étudier. J'ai remarqué que Gabrielle s'est fait des amis. Je trouve cela merveilleux et j'espère qu'il en est de même pour vous mes chéries. Nous sourions chaleureusement et faisons une légère révérence.
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Les cours de la matinée ont été assez agréables mais je suis maintenant plus qu'affamée. Je n'ai malheureusement croisé Cédric que quelques secondes ce matin. Nous étions tous les deux assez occupés et pressés. Nous avons échangé quelques mots et quelques sourires.
Une fois arrivée à ma table je m'assois rapidement et commence à manger sans délai. Des camarades m'indiquent que Camille était avec Gabi dans le parc intérieur et qu'elles sont en chemin. J'acquiesce et rigole avec mes amies, nous nous moquons gentiment de la dernière blague débitée par Fleur. J'allais boire une gorgée d'eau quand des éclats de voix et une dispute à l'entrée de la salle me parvient aux oreilles. Quand je lance un regard curieux, je reconnais des élèves de Durmstrang mais ce qui attire le plus mon regard c'est Camille et Gabrielle prises au milieu d'eux. Le garçon de Durmstrang que j'avais déjà vu nous lancer de mauvais regards pointe un doigt vers ma petite cousine. Celle-ci a les larmes aux yeux et semble plus qu'effrayée. Camille la serre contre elle. Je me lève précipitamment en même temps que Fleur et accours vers eux en bousculant les badauds. - Que ce passe-t-il ici ?! S'exclame Fleur froidement. Quand Gabrielle nous remarque elle fonce se nicher dans les bras de sa sœur. - Nous savons depuis le début qui vous êtes ! rugit le garçon. - De quoi parlez vous ? je demande en faisant semblant de ne pas comprendre même si les pièces du puzzle commencent à s'emboîter mécaniquement dans mon cerveau. Et qui êtes vous ? - Je suis Dimitri Antonov et nous savons qui vous êtes, Vélanes ! Je retiens mon souffle. Mon instinct était correct, c'est donc de lui que Cho tenait cette information. - Et tu es peut-être la pire de toutes, il crache, tu te caches sous des colorations capillaires pour encore mieux nous piéger. On vous connait dans notre pays, irrésistiblement belles mais vous n'êtes que des sales Gorgones. Le ton commence à considérablement monter, ce qui a le don de me rendre anxieuse mais réveille aussi la colère endormie en moi, je veux bien que l'on m'insulte, mais pas ma famille. - Tu ne me connais pas et ne connais rien de nous. Alors j'aimerais que tu partes et que tu arrêtes d'importuner ma famille. Et c'est un ordre.