Le sommeil revient doucement. Les yeux se ferment. Le noir m'oppresse. Une vague odeur de toi sur ce pull. J'entends les gouttes du radiateur. La respiration du chat à côté de moi. La langue collée au palais. Mes doigts effleurant les draps. Je joue avec les plis. Mon autre main sous ma tête. Et toujours ce vide. Les sens en éveil ressentant un peu plus ton absence. J'entends parler de toi. Et quand c'est moi, je te décris comme mort. Je ne veux plus souffrir. Je veux respirer à pleins poumons sans avoir peur de vivre. Tu ne me donnes plus de ton oxygen et j'irais le chercher ailleurs.