Je me suis surpris à encore penser à nous. La page est resté bloqué on dirait. Je pensais, au Nous qui s'était lié. Celui qui succombait. Celui qui dans ma bouche paraît essoufflé. Tu te souviens. J'en suis sûre. Nos lèvres ouvertes. Laissant passer ma langue jusqu'à caresser la tienne. Les paupières fermées je vois quand même ton corps. Houleux. Ma main voyage entre tes muscles. Tendus. Ta respiration coupée, ton regard se fait suppliant. Tu me prive de ta bouche pour la serrer entre tes dents. Tu m'appartiens. Et je t'appartiens aussi. Quand ta main rompt avec ma joue pour atteindre mes hanches. Crispées. Tes doigts jouent. Ce jeux se poursuit quand tu m'emmène loin, et si près. A l'intérieur de moi. Je ne peux plus parler. Tu accroches le drap, peut être de peur de basculer et de perdre le contrôle. En un éclat tes iris brune se perdent sous tes cils. Je m'allonge entièrement sur toi, pour reprendre mes esprits. Ton torse est chaud, remuer de ta respiration saccadée. As tu senti, encore une fois? Jusqu'où nous pourrions aller. Je presse ma bouche contre la tienne t'empêchant de me dire au revoir. Les étincelles n'allument pas toujours le feu au coeur de ta poitrine.