"Je vous le dit, je vous le crit ! Vous peuple fier et pur du Royaume, l'incendie de Notre Dame de Bayeux n'est pas le fruit du hasard ! Il a été ourdi par le malin dont il a guidé la main de ses fidèles. Ses faux Goupiliens venus d'un pays barbare, ceux qui vous dépouillent de vos biens, ceux qui se sont réunis entre eux dans le plus grand secret dans la capitale le jour du malheur pour fêter leur acte infâme. Ces païens dont la félonie marque leur pelage blanchâtre, étaient présents avant, pendant et après l'incendie qui ravagea notre si belle cathédrale. Ils et elles ont été vus regarder le brasier ardent ravageant la tour droite de l'édifice, palsimogniant de sombres prières à leur dieu ténébreux pour que l'incendie se propage.
Je vous le dis ne les laissons pas s'en sortir ainsi, décapitons-les sur la place publique !"
Extrait d'un pamphlet écrit par le comte Gilles de Retz peu après l'incendie qui ravagea Notre Dame de Bayeux à l'automne quatre cent six.
D'après les historiens, cinquante-trois Falashas furent assassinés après l'incendie. Le comte de Giles fut pendu trois ans après ce texte pour le viol et le meurtre de cinquante-trois enfants.

VOUS LISEZ
Falashas
FantasíaLe mage errant Ts'avali pensait apprécier sa chope dans cette auberge en toute sérénité, c'était sans compter sur cette série d'incendies qui secoue sa ville de passage...