MÉTAMORPHOSE [B×B] Easton Et Lenny. #Amour nocturne

chapitre 3

Slalomant entre les personnes en sueur et se trémoussant au rythme de la musique, je sert les clients assises sur les tables. Aujourd'hui la boîte est pleine à craquer et nous avons du mal à gérer. Tout ce monde est la conséquence de la fin de partiels pour certains étudiants et ils sont venus fêter ça.  Résultat, je me retrouve avec un plateau qui menace de tombé à tout moment. Je dépose les bières sur les tables en essayant de ne pas faire attention au remarque salaces de certaines filles.

En revenant au bar, Ayden me passe un autre plateau que je saisis après avoir soupiré de fatigue.

-Allez mon beau, pour la table huit, courage.

Je lui souri et me dirige vers la table indiquée, sans manqué le regard insistant de Joshua sur nous. Cependant je me fais arrêter par Lord, mon patron. Je le regarde en fronçant les sourcils ne comprenant pas son action alors que depuis le début il nous demande de nous bouger, pour ne pas perdre de clients.

-Tu vas devoir aller servir les clients d'en haut, au carré VIP.

Je le regarde un peu perdu.

- Je ne comprends pas,  c'est Joshua qui est censé s'en occuper. Je...

- Sauf que là, c'est le client qui te réclame. Et ce n'est pas le genre de personne à qui on refuse quelque chose.

Mes yeux s'ouvrent deux même sous l'étonnement. Je ne connais personne ici à part mes collègues. Et savoir qu'une personne qui semble terrorisé un homme comme Lord, me file les jetons.

- Je dois d'abord...

Il ne me laisse pas finir et me prend le plateau des mains pour me donner un scalpin et un stylo à la place. Je comprends alors que je n'ai pas le choix. Je me fais donc à l'idée et amorce le pas vers les escaliers. Je sens sa main  sur mon épaule, qui me stop. Il se rapproche de moi, pour que je puisse l'entendre malgré la musquée qui pulse dans les hauts parleurs.

- Fais attention à toi, Lenny. Carré 2.

Je hoche la tête, la peur commençant à me ronger les tripes. J'avance vers les escaliers sous l'angoisse, repensant aux paroles de mon patron. C'est la première que je vais servir à cette espace, ayant toujours fais mon service en bas.

Je ne tarde pas à trouver le carré numéro deux. Je me poste devant les clients prêt à prendre leur commande tout en ouvrant mon carnet pour pouvoir écrire. En relevant les yeux, je tombe de haut. Lorsque  mon regard s'encre dans celui de l'homme face à moi, mon souffle se bloque.  Je le contemple en ignorant les autres autour.  Son visage est impassible et il met impossible de lire une quelconque émotion sur lui.

C'est la première fois que je le revois après deux semaines. Deux semaines que je me suis réveillé après l'avoir soigné et trouvé la place à mes côtés, vide. Deux semaines à me demander si je le reverrai un jour. En me réveillant se jour là j'étais perdu, un peu dans les vapes, à cause de mon rescent réveille. Puis me souvenant de se qu'il c'était déroulé la veille, j'avais paniqué et l'ai cherché dans tout mon appartement. En vain.  Puis je me suis fais à l'idée, en me disant qu'il a dus pensé que j'allais appeler les flics. Et qu'au moins il ne m'avait pas fait de mal, durant mon sommeil.

Puis tout se met en place dans ma tête,  du moins une grande parti.  C'est lui l'homme qui as demandé à ce que je les servent. C'est lui qui a instauré cette certaine crainte dans les yeux de mon patron. Cependant je ne comprends pour quelle raison il a demandé à ce que je les servent.

Je le  contemple sous la lumière artificielle de la boite, le trouvant plus en forme.  Son tein pâle et presque livide a laissé place à une peau mate et moins morbide. Ses long  cheveux bruns en pagaille sont remplacés par des cheveux attachés et laissant voir les côtés, où ces derniers ont été rasés. Mon regard descend le long de ses bras pour regarder ses nombreux tatouages qui les ornent.  Ils sont beaucoup mais pourtant, agréable à regarder.  Je finis par plonger mon regard dans le tiens,  une fois de plus et ne rate pas l'intensité de ses yeux bleus, cerclé de noir.

Revenant dans le présent, je remarque que tout le monde s'est tue et me fixe de leur regard vicieux. Je me racle la gorge pour me reprendre, impatient de m'échapper d'ici.

-Que désirez-vous?

Je note la demande de chacun jusqu'à arriver à son tour. Il reste silencieu, me fixant sans pipé mot. Je détourne le regard, gêné d'être observé de cette manière si, intense. Je peux sentir mes joues chauffer alors que la nausée me guette.

-Un mojito.

Sa voix s'incruste en moi telle le vent hivernale, lorsque nous faisons le malheur de sortir sans veste. Je déglutit et me précipite vers les escaliers pour m'échapper.  En arrivant au bar, je prépare la commande un peu perdu dans mes pensées. Je prend le plateau mais me cogne contre Ayden que je n'avais pas remarqué, manquant de tous renverser.

- oula, fais attention Len.

Sans pouvoir parler je ne fais qu'acquisé. Lorsque j'arrive devant les clients, je m'efforce de paraître calme. Je dépose les bières et cocktail sans aucun regard pour eux. Cependant lorsque je vais pour les laisser une main me stop en attrapant mon poignet. Je méxclame surpris de cette main intruse.

-Bah alors tu nous quittes déjà ?

Je regarde la personne qui me tient et tombe sur un vieux monsieur, une cigarette entre les dents. Il a une barbe de trois jours, les mains ridées et un regard faisant fuir le peu de confiance en moi. Le jeune femme assise à ses côtés glousse avant de boire une gorgée de sa boisson alcoolisée. 

-Laissez moi monsieur. Je dois aller bosser.

J'essaie de m'extraire de son emprise mais c'est peine perdu. Pourquoi j'attire toujours des vieux monsieur, sans respect ni bonne foi.  Les personnes assises autour ne semblent pas vouloir me défendre et s'en amuse même.  Il rigole entre eux, de ma situation plus que déplaisante.

-Je suis sûr que nous allons bien nous amusés, toi et moi.

Lorsqu'il se lève, toujours sa main tenant mon poignet, je suis au bord de la crise de panique.  Il me tire vers lui et je peux sentir son haleine alcoolisée sur moi. Cependant lorsqu'il tente de poser ses lèvres contre mon cou, une voix s'élève, le figeant.

- Laisse le.

Mon bourreau se stop dans ses actes pour se retourner vers l'homme qui a parlé. Je me retourne moi aussi vers la voix que j'ai malgré tout reconnu. Monsieur grognon. Il lance un regard dure vers nous, sans pour autant faire le moindre geste. Si je ne me retenais pas un minimum il est clair que je me serais pissé dessus.

-Tout de suite.

La prise sur moi se dessert se qui me soulage.  Je souffle discrètement en massant mon poignet endolori.  Sentant un regard sur moi, je relève la tête et déguerpis après avoir croisé son regard bleue. À lui.